La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

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quo vadis
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La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par quo vadis » 20 mai 2017 19:12

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La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaque

Georges Pompidou fit parti du cercle restreint des proches du général de Gaulle, et cette proximité lui valut d’être nommé chef de son cabinet d’avril 1948 à 1953.
En 1953, il entra à la banque Rothschild, où il occupa rapidement les fonctions de directeur général et d’administrateur de nombreuses sociétés. Ce fut pour lui l’occasion de participer à la vie économique du pays, d’accroître le champs de ses compétences et d’établir un éventail plus large de relations.

Le général de Gaulle élu à la présidence, Georges Pompidou retourna pendant quelques temps vers le monde de l’entreprise en réintégrant la banque Rothschild.
Georges Pompidou s’installa à l’Élysée le 15 juin 1969.

3 janvier 1973, réforme de la Banque de France
Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :
« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »

Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.

Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.

L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément là.
Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées —, la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui.

Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild.


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UBUROI
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par UBUROI » 20 mai 2017 20:00

Précise tes sources, pose ta question, développe etc...
C'est un forum, pas un tractage.
Je t'aide:
http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par AAAgora » 20 mai 2017 20:21

UBUROI a écrit : Précise tes sources, pose ta question, développe etc...
C'est un forum, pas un tractage.
Je t'aide:
http://mai68.org/spip/spip.php?article124

.......
Justement c'est un forum, ce qui implique qu'il faut dialoguer.
Chose que vous ne faites jamais, car occupé à contempler votre ombilic
La dette c'est un dossier ouvert depuis longtemps.
Mais UBU n'a rien à dire.
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
.
Raoul Hedebouw : « Si on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit »

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mic43121
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par mic43121 » 20 mai 2017 21:52

AAAgora a écrit :
UBUROI a écrit : Précise tes sources, pose ta question, développe etc...
C'est un forum, pas un tractage.
Je t'aide:
http://mai68.org/spip/spip.php?article124
.......
Justement c'est un forum, ce qui implique qu'il faut dialoguer.
Chose que vous ne faites jamais, car occupé à contempler votre ombilic
La dette c'est un dossier ouvert depuis longtemps.
Mais UBU n'a rien à dire.


Ben voila tu n'es pas mieux …
ubu ne dis rien ..toi pas grand chose
:hehe:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms

oups
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par oups » 20 mai 2017 22:08

Bon mic je vous explique , la dette c'est de la faute de ceux qui ne votent ni macron ni melenchon et aussi des salops d'occidentaux qui tuent chaques annees des millions d'africains .Voila , voila , en moins de deux lignes c'est resume ........deux balles ?

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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par berger141 » 20 mai 2017 23:22

La conséquence c'est que les états de l'Euro ne peuvent emprunter directement à la BCE et doivent passer par des banques privées qui elle empruntent à la BCE .
Ces banques privées bénéficient d'une rente de situation au détriment des états et de leurs contribuables.
Nicolas Dupont Aignan a écrit un ouvrage sur ce thème "l'Arnaque du siècle"
Ce qui apparaît comme un énorme scandale est en fait un sujet tabou dont personne ne parle alors que le sujet mériterait au moins qu'on en discute.

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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par UBUROI » 21 mai 2017 05:19

mic43121 a écrit :
AAAgora a écrit :


Ben voila tu n'es pas mieux …
ubu ne dis rien ..toi pas grand chose
:hehe:


BRISONS LE TABOU
- on peut regarder cette vidéo assez facile à comprendre vu que c'est Hollande qui nous explique la finance


Allez, je vais te faire plaisir, un p'tit coup d'Asselineau qui nous parle aussi du Traité de Lisboa, entre autres


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mic43121
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par mic43121 » 21 mai 2017 07:15

oups a écrit : Bon mic je vous explique , la dette c'est de la faute de ceux qui ne votent ni macron ni melenchon et aussi des salops d'occidentaux qui tuent chaques annees des millions d'africains .Voila , voila , en moins de deux lignes c'est resume ........deux balles ?



Précise le calibre…
:]
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par vincent » 21 mai 2017 09:28

quo vadis a écrit : .
La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaque
le :lol: :lol: prétendu "alunissage" des USA en juillet 69 est une gigantesque arnaque"
Modifié en dernier par Fonck1 le 22 mai 2017 10:28, modifié 1 fois.
Raison : quotes réparées - merci d'éditer votre message avant de l'envoyer et de vérifier la cosmétique de votre message - la modération

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Moriarty
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par Moriarty » 21 mai 2017 12:50

Ce qu'il faut bien comprendre dans tout ça, c'est qu'il y a une convergence d'intérêts financiers très fort à garder des pays endettés dans une Europe ultra libérale;

Imaginez ce calcul; l'Allemagne peut emprunter à des taux de < 1% en moyenne pour faire payer la Grèce à 5%!! et la France un peu moins, >1%....

Il faut lutter contre l'inflation entendez vous depuis un bon moment ....et pourquoi selon vous? qui est-ce qui perd de l'argent avec l'inflation? le banquier ou celui qui a emprunté?

Le calcul est simple là encore ....vous empruntez en 2017 à 10%; votre salaire est de 2000 euros. Avec l'inflation(par ex de 25%, c'est à la mode des brexit et frexit) il passe à 2500 euros en 2027 (il augmente autant que les prix).

Les remboursements d'emprunt sont fixes; si c'était 500 euros en 2017, ça reste 500 euros en 2027.

Sauf que en 2027, vous gagnez 2500 euros grâce à l'inflation ....et c'est bien le banquier qui perd de l'argent car les 500 euros de remboursement n'ont pas augmenté de 25%.

Donc, l'inflation ce n'est pas bon pour les banques, ce n'est donc pas bon pour l'Europe des libres marchés!
Par contre c'est bon pour ceux qui empruntent.......
Modifié en dernier par Moriarty le 21 mai 2017 13:06, modifié 1 fois.

quo vadis
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par quo vadis » 21 mai 2017 13:03

berger141 a écrit : La conséquence c'est que les états de l'Euro ne peuvent emprunter directement à la BCE et doivent passer par des banques privées qui elle empruntent à la BCE .
Ces banques privées bénéficient d'une rente de situation au détriment des états et de leurs contribuables.
Nicolas Dupont Aignan a écrit un ouvrage sur ce thème "l'Arnaque du siècle"
Ce qui apparaît comme un énorme scandale est en fait un sujet tabou dont personne ne parle alors que le sujet mériterait au moins qu'on en discute.

Curieux que les sujets les plus importants qui hypothèquent l'avenir de plusieurs générations n'ont pas leur place.
On préfère le buzz des futilités aux choses importantes.


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quo vadis
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par quo vadis » 21 mai 2017 15:34

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Au moment de la déclaration d'indépendance du nouvel Etat, méfiants, les Pères fondateurs inscrivirent dans la Constitution américaine signée à Philadelphie en 1787, dans son article 1, section 8, § 5, que "c'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur".

Thomas Jefferson était si persuadé du rôle pervers des banquiers internationaux qu'il a pu écrire :

"Je considère que les institutions bancaires sont plus dangereuses qu'une armée. Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d'elles vont dépouiller les gens de leurs biens jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leur Pères avaient conquis."

Et voilà comment Jefferson a prophétisé, il y a plus de deux siècles, la crise actuelle des "subprime", qui jette de plus en plus de citoyens américains à la rue. Voir : La " main invisible du marché " Une histoire de " bulles ", de " subprimes " , de " monolines " et autres merveilles de la " finance structurée "

Mais les banquiers ne s'avouèrent pas vaincus. Ils trouvèrent des soutiens auprès du nouveau gouvernement et notamment auprès du Secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton et du Président George Washington lui-même.

Ils obtinrent en 1791 le droit de créer une banque, abusivement appelée Banque des Etats-Unis de manière à faire croire qu'il s'agissait d'une banque de l'Etat central alors que c'était une simple banque privée appartenant à ses actionnaires.

Cette banque privée obtint, pour vingt ans, le privilège d'émettre la monnaie-dette du nouvel Etat. Lorsqu'au bout de vingt ans, le Président Jackson voulut mettre fin à ce droit exorbitant, sortir du cycle de la monnaie-dette et revenir au droit inscrit dans l'art. 1 de la Constitution , les banquiers anglais, menés par Nathan Rothschild, suscitèrent en 1812 , sous divers prétextes commerciaux - taxe sur le thé - et maritimes - contrôle des navires - une guerre de l'Angleterre contre ses anciennes colonies et ils mirent en action toute leur puissance financière afin de ramener le nouvel Etat au rang de colonie . "Vous êtes un repaire de voleurs, de vipères, leur avait crié le Président Jackson. J'ai l'intention de vous déloger, et par le Dieu Eternel, je le ferai!"


En 1816 , les privilèges de la Banque des Etats-Unis étaient rétablis et les banquiers menés par la famille Rothschild avaient définitivement terrassé les hommes politiques qui , comme Jefferson et plus tard, Lincoln, tentèrent de s'opposer à leur racket .

Le Président Abraham Lincoln (1809-1865) échoua à les déloger et les banquiers eurent le dernier mot :
Le président Lincoln , qui avait percé à jour le jeu des Rothschild refusa de se soumettre au diktat des financiers européens et, en 1862 , il obtint le vote du Legal Tender Act par lequel le Congrès l'autorisait à revenir à l'article.1 de la Constitution de 1787 et à faire imprimer une monnaie libérée du paiement d'un intérêt à des tiers - les dollars "Green Back" - ils étaient imprimés avec de l'encre verte (le Billet de 1$ de 1862, représentait le Secrétaire d'Etat au Trésor, Salmon Chase). C'est ainsi qu'il a pu , sans augmenter la dette de l'Etat , payer les troupes de l'Union.

Lincoln avait déclaré :
" Le pouvoir des financiers tyrannise la nation en temps de paix - écrivait-il - et conspire contre elle dans les temps d'adversité. Il est plus despotique qu'une monarchie, plus insolent qu'une dictature , plus égoïste qu'une bureaucratie. Il dénonce, comme ennemis publics , tous ceux qui s'interrogent sur ses méthodes ou mettent ses crimes en lumière . J'ai deux grands ennemis : l'armée du sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis."

Il aurait ajouté ces paroles prémonitoires : " Je vois dans un proche avenir se préparer une crise qui me fait trembler pour la sécurité de mon pays. […] Le pouvoir de l'argent essaiera de prolonger son règne jusqu'à ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains." (Letter from Lincoln to Col. Wm. F. Elkins, Nov. 21, 1864).


Lincoln voyait clairement combien il était néfaste pour une nation souveraine que des puissances autres que l'Etat central aient le pouvoir de créer la monnaie. Il a été tué à Washington le 14 avril 1865 par John Wilkes Booth qui lui tira une balle dans la tête alors qu'il assistait à une représentation théâtrale dans la loge du Ford's Theater .

Un siècle plus tard :

John Fitzgerald Kennedy et la nouvelle tentative de réforme monétaire

Il est impossible de ne pas évoquer, à la suite de celle du Président Lincoln, la tentative du Président John Fitzgerald Kennedy de dépouiller la FED de sa puissance , tellement elle lui est parallèle. Elle eut lieu un siècle exactement après celle de Lincoln.

Le 4 juin 1963 , le Président Kennedy signait l'Executive Order n° 11110 (4) par lequel le gouvernement retrouvait un pouvoir inscrit dans la Constitution, celui de créer sa monnaie sans passer par la Réserve Federale. Cette nouvelle monnaie, gagée sur les réserves d'or et d'argent du Trésor, rappelait les greenbacks et le coup de force du Président Lincoln .

Le Président Kennedy fit imprimer 4,3 milliards de billets de 1, 2, 5, 10, 20 et 100 dollars. En 1994 il restait l'équivalent de 284,125,895 dollars en circulation aux Etats-Unis , détenus, probablement par des collectionneurs (source: The 1995 World Almanac).

Les conséquences de l'Executive Order n° 11110 étaient énormes. En effet, d'un trait de plume John Fitzgerald Kennedy était en passe de mettre hors jeu tout le pouvoir que les banques privées de la FED s'étaient arrogé depuis 1816 et qu'elles détenaient officiellement depuis 1913. Car si, dans un premier temps, les deux monnaies auraient circulé parallèlement, la monnaie d'Etat, gagée sur les réserves d'argent , aurait fini par terrasser la monnaie créée ex-nihilo par les banquiers. Cette nouvelle monnaie aurait considérablement diminué l'endettement de l'Etat, puisqu'elle éliminait le paiement des intérêts .

Le père du Président, Joseph Kennedy, lorsqu'il apprit la décision de réforme monétaire de son fils : " Si tu le fais, ils te tueront".


Le message semble, une nouvelle fois avoir été reçu cinq sur cinq par le Vice-Président Lyndon B. Johnson, devenu Président par la grâce de cet assassinat. Comme son homonyme Andrew Johnson un siècle auparavant, et avec une célérité particulièrement remarquable, il suspendit la décision monétaire prise le 4 juin 1963 par le Président assassiné alors que le cadavre de ce dernier n'était pas encore froid.

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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par voileux » 21 mai 2017 16:32

quo vadis a écrit : .


Au moment de la déclaration d'indépendance du nouvel Etat, méfiants, les Pères fondateurs inscrivirent dans la Constitution américaine signée à Philadelphie en 1787, dans son article 1, section 8, § 5, que "c'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur".

Thomas Jefferson était si persuadé du rôle pervers des banquiers internationaux qu'il a pu écrire :

"Je considère que les institutions bancaires sont plus dangereuses qu'une armée. Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d'elles vont dépouiller les gens de leurs biens jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leur Pères avaient conquis."

Et voilà comment Jefferson a prophétisé, il y a plus de deux siècles, la crise actuelle des "subprime", qui jette de plus en plus de citoyens américains à la rue. Voir : La " main invisible du marché " Une histoire de " bulles ", de " subprimes " , de " monolines " et autres merveilles de la " finance structurée "

Mais les banquiers ne s'avouèrent pas vaincus. Ils trouvèrent des soutiens auprès du nouveau gouvernement et notamment auprès du Secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton et du Président George Washington lui-même.

Ils obtinrent en 1791 le droit de créer une banque, abusivement appelée Banque des Etats-Unis de manière à faire croire qu'il s'agissait d'une banque de l'Etat central alors que c'était une simple banque privée appartenant à ses actionnaires.

Cette banque privée obtint, pour vingt ans, le privilège d'émettre la monnaie-dette du nouvel Etat. Lorsqu'au bout de vingt ans, le Président Jackson voulut mettre fin à ce droit exorbitant, sortir du cycle de la monnaie-dette et revenir au droit inscrit dans l'art. 1 de la Constitution , les banquiers anglais, menés par Nathan Rothschild, suscitèrent en 1812 , sous divers prétextes commerciaux - taxe sur le thé - et maritimes - contrôle des navires - une guerre de l'Angleterre contre ses anciennes colonies et ils mirent en action toute leur puissance financière afin de ramener le nouvel Etat au rang de colonie . "Vous êtes un repaire de voleurs, de vipères, leur avait crié le Président Jackson. J'ai l'intention de vous déloger, et par le Dieu Eternel, je le ferai!"


En 1816 , les privilèges de la Banque des Etats-Unis étaient rétablis et les banquiers menés par la famille Rothschild avaient définitivement terrassé les hommes politiques qui , comme Jefferson et plus tard, Lincoln, tentèrent de s'opposer à leur racket .

Le Président Abraham Lincoln (1809-1865) échoua à les déloger et les banquiers eurent le dernier mot :
Le président Lincoln , qui avait percé à jour le jeu des Rothschild refusa de se soumettre au diktat des financiers européens et, en 1862 , il obtint le vote du Legal Tender Act par lequel le Congrès l'autorisait à revenir à l'article.1 de la Constitution de 1787 et à faire imprimer une monnaie libérée du paiement d'un intérêt à des tiers - les dollars "Green Back" - ils étaient imprimés avec de l'encre verte (le Billet de 1$ de 1862, représentait le Secrétaire d'Etat au Trésor, Salmon Chase). C'est ainsi qu'il a pu , sans augmenter la dette de l'Etat , payer les troupes de l'Union.

Lincoln avait déclaré :
" Le pouvoir des financiers tyrannise la nation en temps de paix - écrivait-il - et conspire contre elle dans les temps d'adversité. Il est plus despotique qu'une monarchie, plus insolent qu'une dictature , plus égoïste qu'une bureaucratie. Il dénonce, comme ennemis publics , tous ceux qui s'interrogent sur ses méthodes ou mettent ses crimes en lumière . J'ai deux grands ennemis : l'armée du sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis."

Il aurait ajouté ces paroles prémonitoires : " Je vois dans un proche avenir se préparer une crise qui me fait trembler pour la sécurité de mon pays. […] Le pouvoir de l'argent essaiera de prolonger son règne jusqu'à ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains." (Letter from Lincoln to Col. Wm. F. Elkins, Nov. 21, 1864).


Lincoln voyait clairement combien il était néfaste pour une nation souveraine que des puissances autres que l'Etat central aient le pouvoir de créer la monnaie. Il a été tué à Washington le 14 avril 1865 par John Wilkes Booth qui lui tira une balle dans la tête alors qu'il assistait à une représentation théâtrale dans la loge du Ford's Theater .

Un siècle plus tard :

John Fitzgerald Kennedy et la nouvelle tentative de réforme monétaire

Il est impossible de ne pas évoquer, à la suite de celle du Président Lincoln, la tentative du Président John Fitzgerald Kennedy de dépouiller la FED de sa puissance , tellement elle lui est parallèle. Elle eut lieu un siècle exactement après celle de Lincoln.

Le 4 juin 1963 , le Président Kennedy signait l'Executive Order n° 11110 (4) par lequel le gouvernement retrouvait un pouvoir inscrit dans la Constitution, celui de créer sa monnaie sans passer par la Réserve Federale. Cette nouvelle monnaie, gagée sur les réserves d'or et d'argent du Trésor, rappelait les greenbacks et le coup de force du Président Lincoln .

Le Président Kennedy fit imprimer 4,3 milliards de billets de 1, 2, 5, 10, 20 et 100 dollars. En 1994 il restait l'équivalent de 284,125,895 dollars en circulation aux Etats-Unis , détenus, probablement par des collectionneurs (source: The 1995 World Almanac).

Les conséquences de l'Executive Order n° 11110 étaient énormes. En effet, d'un trait de plume John Fitzgerald Kennedy était en passe de mettre hors jeu tout le pouvoir que les banques privées de la FED s'étaient arrogé depuis 1816 et qu'elles détenaient officiellement depuis 1913. Car si, dans un premier temps, les deux monnaies auraient circulé parallèlement, la monnaie d'Etat, gagée sur les réserves d'argent , aurait fini par terrasser la monnaie créée ex-nihilo par les banquiers. Cette nouvelle monnaie aurait considérablement diminué l'endettement de l'Etat, puisqu'elle éliminait le paiement des intérêts .

Le père du Président, Joseph Kennedy, lorsqu'il apprit la décision de réforme monétaire de son fils : " Si tu le fais, ils te tueront".


Le message semble, une nouvelle fois avoir été reçu cinq sur cinq par le Vice-Président Lyndon B. Johnson, devenu Président par la grâce de cet assassinat. Comme son homonyme Andrew Johnson un siècle auparavant, et avec une célérité particulièrement remarquable, il suspendit la décision monétaire prise le 4 juin 1963 par le Président assassiné alors que le cadavre de ce dernier n'était pas encore froid.

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Propos trop sensés de plus avec des arguments, sois tranquille tes contradicteurs ne font pas le poids...
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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par AAAgora » 21 mai 2017 17:18

Je souhaite dépenser quelques mots pour un type qui circule sur le forum et qui, imbu de sa personne, regarde tout le monde d'en haut.
Il s'agit de celui qui s'est donné le pseudo de UBUROI.
Il n'est pas "producteur d'idées " mais "marchand d'idées des autres".
Les copiés/collés et les vidéo qu'il balance ne sont jamais un support à ses argumentations, mais sa seule expression.
Une sorte de passe papiers.
Nous sommes sur un fil que traite de la dette et de sa signification, sujet qu'il a lui même lancé sur un autre fil (DEFICITS ET DETTE PUBLIQUE) avec un copié/collé et toujours en première page de ce forum (édifiant à l'ire dans ses esquives dialectiques).
Sur les deux il ne prend pas position, il ne donne jamais son avis personnel.......mais en a-t-il un ?
Je l'associe bien volontiers à la figure du Tartuffe de Molière, il en a l'air d'ailleurs dans son avatar.
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
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Raoul Hedebouw : « Si on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit »

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Re: La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaqu

Message par UBUROI » 21 mai 2017 20:25

AAAgora a écrit : Je souhaite dépenser quelques mots pour un type qui circule sur le forum et qui, imbu de sa personne, regarde tout le monde d'en haut.
Il s'agit de celui qui s'est donné le pseudo de UBUROI.
Il n'est pas "producteur d'idées " mais "marchand d'idées des autres".
Les copiés/collés et les vidéo qu'il balance ne sont jamais un support à ses argumentations, mais sa seule expression.
Une sorte de passe papiers.
Nous sommes sur un fil que traite de la dette et de sa signification, sujet qu'il a lui même lancé sur un autre fil (DEFICITS ET DETTE PUBLIQUE) avec un copié/collé et toujours en première page de ce forum (édifiant à l'ire dans ses esquives dialectiques).
Sur les deux il ne prend pas position, il ne donne jamais son avis personnel.......mais en a-t-il un ?
Je l'associe bien volontiers à la figure du Tartuffe de Molière, il en a l'air d'ailleurs dans son avatar.

J'accepte de perdre mon temps avec toi Agora!, mais c'est la dernière fois que je participe à ta diatribe anti européenne via les traités européens que vous contestez mais qui font "que c'est comme ça et pas autrement"!
Fallait pas les ratifier!

A propos de copier coller le 1er post de ce fil en est un, alors pas de leçon de morale, quand "on n' a pas le cul propre" comme on dit vulgairement au Touquet Paris Plage.

Moi, je n'ai vendu aucune des idées des autres, c'est vous les "presse-papier" (les garde-mangers), les thuriféraires des Asselinau, des Le Pen, et consorts (je suis poli, je l'écris ainsi :content79 ), qui furent totalement incapables de faire passer leur message sur "les banques privées qui étranglent les Etats souverains"...durant cette dernière campagne présidentielle.
Incapable entre autres, la Marine d'articuler trois idées cohérentes sur la sortie de l' Euro, sur la réalité de l' Ecu, face à Macron, devenu heureusement pour la France notre Président.
Moi je suis un social libéral pro européen, pas un nostalgique de l'inflation à 2 chiffres. Je suis pour la maîtrise budgétaire et contre les emprunts pour financer le fonctionnement du machin français.

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