Mais où en sont ces pays qui voulaient sortir de l'europe?

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Fonck1
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Mais où en sont ces pays qui voulaient sortir de l'europe?

Message par Fonck1 » 23 juin 2017 12:34

BREXIT - Voilà un an jour pour jour que les citoyens du Royaume-Uni ont voté "oui" au départ de leur pays de l'Union européenne. Le 23 juin 2016, les Britanniques étaient donc les premiers à décider de sortir de l'UE, ouvrant ainsi la voie aux espoirs des eurosceptiques.

Nombreux ont alors été à craindre une vague de départs dans les pays de l'Union. Le ministre allemand des finances avait par exemple annoncé un départ imminent d'autres pays. Le HuffPost avait même fait une liste des États qui auraient pu potentiellement suivre le chemin du Royaume-Uni, tout comme le Metro UK. NBC News avait pour sa part carrément envisagé la fin de l'Union européenne.


Mais un an plus tard, le nombre des États membres est toujours à 27, et aucun ne semble prendre cette voie. Certes, à ce jour le Brexit n'a pas encore été acté et les conséquences du départ ne sont pas toutes visibles, mais l'avis de tempêtes annoncé ne s'est finalement pas concrétisé.

La France, l'Espagne, l'Autriche, les Pays-Bas, la Pologne, la Hongrie, le Danemark, la Suède et la République tchèque semblaient être les pays les plus tentés par un Brexit "bis". Voilà où ils en sont aujourd'hui.

France, Espagne, Autriche et Pays-Bas: l'idée de Brexit balayée après les élections

La France est l'un des premiers pays a avoir été évoqué comme candidat au départ de l'Union Européenne. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout d'actualité depuis l'élection à la présidence d'Emmanuel Macron, européen convaincu. La défaite de Marine Le Pen à l'élection présidentielle et son faible score aux législatives ont enterré, pour le moment, toute perspective de "Frexit".

L'Espagne aussi a été pressentie pour un "Spexit" avec la montée du parti europhobe Podemos. Mais aux élections législatives du 26 juin 2016, trois jours après le Brexit, c'est le Parti populaire qui arrive en tête, laissant derrière lui les eurosceptiques Podemos, PSOE et Ciudadanos et leur projet de départ de l'Union européenne.

En mai 2016, l'Autriche était passée à deux doigts d'avoir un président d'extrême droite. La possibilité d'un Brexit "bis" n'était donc pas à exclure. Finalement, les Autrichiens ont élu l'européiste convaincu Alexander Van der Bellen lors de l'élection présidentielle de septembre 2016.

Au Pays-Bas, selon un sondage réalisé au début du mois de mars 2017, 39% des Hollandais étaient opposés à la sortie du pays de l'Union Européenne, contre 23% "pour" et 27% estimant vouloir soutenir un "Nexit", à condition qu'un accord de libre-échange avec les autres pays membres soit conclu. Au total, la moitié des sondés se disaient favorables à la sortie des Pays-Bas de l'Union européenne. Les députés néerlandais avaient également commandé un rapport en février sur les conséquences possibles d'une sortie de l'Euro, dans la perspective d'un débat parlementaire.

Cependant, le 16 mars 2017, lors des élections législatives, le candidat populiste d'extrême droite et eurosceptique Geert Wilders s'est vu infliger un revers par son adversaire, le Premier ministre Mark Rutte. Exit donc le "Nexit".

Le Danemark fait marche arrière

Le Brexit a eu un impact inattendu au Danemark. Le pays, partenaire économique privilégié du Royaume-Uni au niveau européen, pensait suivre ce dernier dans sa sortie de l'Union Européenne. En 2015, les Danois avaient déjà voté "non" au référendum concernant un renforcement de leur coopération avec l'Union européenne en matière de police et de sécurité.

Mais une fois le Brexit annoncé, le pays a effectué un rétropédalage. Un mois après le référendum britannique, 69% des Danois voulaient rester dans l'Union Européenne, soit 10% de plus qu'avant le Brexit. En outre, le nombre de personnes qui voulaient un référendum sur la sortie du pays est passé de 41% a 32%. Il semblerait que les Danois aient pris conscience de l'impact d'une sortie de l'Union Européenne sur leur pays.

La Suède ne désarme pas

En avril 2016, juste avant le Brexit, un sondage indiquait que les Suédois étaient favorables à l'organisation d'un référendum en cas de sortie du Royaume-Uni. Comme la Grande-Bretagne, la Suède n'a pas adopté l'euro, et redoutait d'être marginalisée dans l'UE sans l'appui de son protecteur.

Pourtant selon un sondage réalisé quelques jours après le référendum britannique, 52% de la population suédoise voulait finalement rester au sein de l'Union Européenne. Le Premier ministre a alors écarté l'idée d'organiser un référendum. Cependant, depuis 2016, le nombre d'eurosceptiques a augmenté car le pays a économiquement du mal a tenir la cadence.

En vue des élections législatives de 2018, Peter Lundgren, leader du parti démocrate (plus grande formation politique du pays à ce jour), a promis qu'en cas de victoire, il renégocierait les accords commerciaux avec les membres de l'Union Européenne.

Il a également promis d'organiser un référendum sur la sortie du pays. "Nous ne pouvons pas continuer de cette façon, dans cette direction", avait-il déclaré en évoquant la situation du pays au sein de l'Europe. Il faudra donc attendre le 9 septembre 2018 pour entrevoir le positionnement de la Suède par rapport à l'UE.

La Pologne et la Hongrie en relations tendues avec l'UE

La Pologne et la Hongrie entretiennent des relations tendues avec l'UE. Cette dernière a accusé Varsovie de ne pas respecter l'État de droit et a menacé le pays de perdre ses droits de vote au sein des instances européennes. Pour sa part, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a carrément estimé que la Pologne devait sortir de l'Union si elle ne respectait pas les règles.

Une possibilité qu'il avait déjà évoquée pour la Hongrie et son rapport délicat avec l'accueil des demandeurs d'asile. En avril 2017, la Commission européenne a ouvert une procédure d'infraction contre le pays à propos d'une loi controversée sur les universités. Selon la Commission européenne, le principe de la liberté académique est menacé par la nouvelle loi hongroise sur les universités étrangères. Cette dernière serait incompatible avec les valeurs démocratiques de l'Union. De nombreuses manifestations ont lieu dans le pays depuis plusieurs mois contre la politique du Premier ministre Hongrois Viktor Orban

La République Tchèque et l'Italie temporisent, faute de mieux

La République tchèque et le Royaume-Uni ont une approche du marché commun similaire. Quelques mois avant le Brexit, le premier ministre Bohuslav Sobotka avait annoncé la couleur auprès de l'agence de presse tchèque CTK: "Les conséquences [d'un Brexit, NDLR] seraient vraiment énormes. On peut s'attendre à des débats sur le départ de l'UE dans ce pays dans les prochaines années, si la Grande-Bretagne quitte l'UE".

Tout juste après le Brexit, le président tchèque a annoncé vouloir organiser un référendum sur une éventuelle sortie de l'Europe, mais aussi de l'Otan. Une initiative bien vite enterrée par le gouvernement et le Premier ministre, ce dernier arguant que "cette adhésion est une garantie de sécurité et de stabilité".

Toutefois, en avril 2017, un sondage montrait que 25% des Tchèques étaient satisfaits de l'adhésion de leur pays à l'Union Européenne, alors qu'ils étaient 32% en 2016. Les élections législatives le 20 octobre 2017, puis l'élection présidentielle en 2018, vont donner une idée du chemin que veulent prendre les Tchèques. La veille de l'anniversaire du Brexit, le président a tout de même réitéré sa demande de référendum.

En Italie, les deux succès éclatants du parti europhobe 5 étoiles aux élections municipales de Rome et Turin a laissé entrevoir une possibilité de "Itexit". Mais depuis le départ de Matteo Renzi à la suite de la victoire du "non" au référendum constitutionnel dont il était le promoteur en décembre 2016, le nouveau gouvernement temporise et n'a pour le moment pas organisé d'élections. Un moyen par-là aussi de de repousser un possible passage au gouvernement du parti 5 étoiles, plutôt hostile à l'Union Européenne.
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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Re: Mais où en sont ces pays qui voulaient sortir de l'europe?

Message par Jarod1 » 23 juin 2017 13:21

Bidon, tout ça, les seuls partis qui veulent sortir de l'Europe sont communistes ou national-socialistes, et ils ne sont pas au pouvoir.

Quelques pays riches pourraient être tentés, mais il y a aussi des avantages et des bons plans fiscaux à faire dans l'Europe.

Quant aux anglais, ils n'ont jamais eu besoin de ce bordel et ont bien raison.

Quand on a inventé le foot, le tennis, et les Stones, on n'a pas besoin des Grecs ou des Roumains. :XD:
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."

evariste
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Re: Mais où en sont ces pays qui voulaient sortir de l'europe?

Message par evariste » 23 juin 2017 15:29

L'Angleterre qui faisait partie sans en faire partie de l'Europe a voulue partir parce qu'il fallait payer sa quote part à Bruxelles et comme les anglais ont leur monnaie finalement ça ne les intéressaient guère ! mais il y a un mais, ils sont plus malins que nous ils veulent sortir de l'Europe mais continuer à bénéficier de certains avantages comme les marchés libres , expatriation de leurs ressortissants ; transferts de fric etc.. tandis que nous nous subissons sans aucun avantage les inconvénients de cette Europe telle qu'elle est ! pression exercée par les allemands et Bruxelles pour cacher l'inflation pour ne pas augmenter salaires et retraites ce qui conduit inévitablement vers la perte d'emploi et donc au chômage , qui dit chômage dit impôts, des taxes , augmenter l'énergie qui cache des taxes ce qui abaisse encore le pouvoir d'achat alors on en remet une louche on baisse les retraites pour augmenter les salaires mais ce n'est qu'un remède c'est comme prendre de l'aspirine pour une jambe cassée , ça ne résout pas le problème et...on va dans le mur ! Il faut que Macron revoie cette Europe sinon un jour où l'autre ça va péter. Beaucoup de pays voudraient sortir de l'Europe mais sont pris à la gorge à cause de l'euro qui les endetter ils attendent que la France revoit sa copie peut être qu'avec Macron cela se fera

JFpatrick
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Re: Mais où en sont ces pays qui voulaient sortir de l'europe?

Message par JFpatrick » 23 juin 2017 17:06

Chaque pays qui fait partie de l'UE, a une bonne raison d'en sortir mais excepté les insulaires, ils ont tous de bonnes raisons d'y rester.

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