Aragon

L'Histoire avec un grand H, l'histoire politique, les dictatures, le communisme...
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Allora
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Re: Aragon ...

Message par Allora » 06 septembre 2017 17:26

Dernier message de la page précédente :

Sans les Américains nous marcherions au pas de l'oie allemand ou russe :confus25 ..
excuse moi mais ni l'un ni l'autre !

T'es vraiment out , démodé , hors sol profil expiré ( profil supprimé si seulement !)
http://i86.servimg.com/u/f86/16/39/51/81/dictat10.jpg
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Moriarty
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Re: Aragon ...

Message par Moriarty » 06 septembre 2017 18:48

gypaete a écrit : Je viens de regarder un documentaire sur Aragon sur la chaîne "Histoire".
Il a manqué pourtant parmi ses principales oeuvres citées, un poème qui semble bien être tombé (volontairement ?) dans l'oubli.
Il s'agit de ce poème à la gloire du Guépéou. Je rappelle que le Guépéou fut la police politique de Staline jusqu'en 1934, date à laquelle il fut absorbé par le NKVD, forme plus efficace que le Guépéou puisque, lors des purges staliniennes, il déporta 40 millions de Russes et colonisés dont 20 millions périrent ,

Le chantre de la dictature
Il est un domaine où Aragon a montré une grande constance : c'est son soutien sans faille à la dictature stalinienne.
Apologie de la police politique :

"Il s'agit de préparer le procès monstre
d'un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d'ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J'appelle la Terreur du fond de mes poumons

Je chante le Guépéou (2) qui se forme
en France à l'heure qu'il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France

Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu'on plie et vous qu'on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou

Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation des banques
Vive le Guépéou contre les manœuvres de l'Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Boncour Mac Donald Zoergibel
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat."

("Prélude au temps des cerises" dans Persécuté-Persécuteur, Ed Denoel, 1931)

Référence : https://www.contreculture.org/AG%20Aragon.html

(On dirait presque du Mélenchon !)
Quel déni de l'histoire ...."soutien sans faille au stalinisme et grande constance ".....ça frise la diffamation, ou l'inculture généralisée...

Tenez, sorti de "La beauté du diable";

(...)"et vos rêves les loups n'en font qu'une bouchée"(...)

C'est tiré du "roman inachevé" publié en 1956, qui résume bien les limites de son engagement et ses désillusions face aux violences de l'histoire enfin révélées ....et admises.

Il s'adresse à la jeunesse et il la met en garde; il a rêvé lui aussi d'un monde meilleur qui installerait la culture comme finalité du communisme. Il a rêvé de révolution ....culturelle.

Certes, il a persisté plus longtemps dans le jusqu'au-boutisme que ses amis (Breton, Eluard..)...

Rappelons que dans le trouble des années trente, on était communiste pour s'opposer aux fascismes montants......

Par contre, écrire "il est un domaine où Aragon a montré une grande constance : c'est son soutien sans faille à la dictature stalinienne"......c'est un mensonge honteux ou une preuve des limites de votre culture (dans le déni inverse de celui qu'on peut reprocher à Aragon jusque dans les années 55)

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Re: Aragon ...

Message par Profil-Expiré » 06 septembre 2017 19:01

Moriarty a écrit : Quel déni de l'histoire ...."soutien sans faille au stalinisme et grande constance ".....ça frise la diffamation, ou l'inculture généralisée...

Tenez, sorti de "La beauté du diable";

(...)"et vos rêves les loups n'en font qu'une bouchée"(...)

C'est tiré du "roman inachevé" publié en 1956, qui résume bien les limites de son engagement et ses désillusions face aux violences de l'histoire enfin révélées ....et admises.

Il s'adresse à la jeunesse et il la met en garde; il a rêvé lui aussi d'un monde meilleur qui installerait la culture comme finalité du communisme. Il a rêvé de révolution ....culturelle.

Certes, il a persisté plus longtemps dans le jusqu'au-boutisme que ses amis (Breton, Eluard..)...

Rappelons que dans le trouble des années trente, on était communiste pour s'opposer aux fascismes montants......

Par contre, écrire "il est un domaine où Aragon a montré une grande constance : c'est son soutien sans faille à la dictature stalinienne"......c'est un mensonge honteux ou une preuve des limites de votre culture (dans le déni inverse de celui qu'on peut reprocher à Aragon jusque dans les années 55)






Faut remarquer que l'auteur de ce fil déverse tout son anti communisme sur aragon, pour terminer sur Mélenchon, of course, et il est rejoint par le troupeau habituel des haineux macronistes ???!!! Curieusement l'un des buts premiers de la création du fn, c'est justement l'anticommunisme, ça craint chez ces gens là.



Connaissent-ils ce poème ?



"Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit......"



Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.



Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester


Martin Niemöller



Martin Niemöller (14 janvier 1892 - 6 mars 1984) est un pasteur et théologien allemand. Il combat lors de la Première Guerre mondiale.

Arrêté en 1937, il est interné au camp de concentration de Sachsenhausen. En 1941 il est transféré au camp de Dachau. Libéré en 1945, il devient militant pacifiste et consacre le reste de sa vie à la reconstruction de l’Église protestante d’Allemagne.
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Message par Profil-Expiré » 06 septembre 2017 19:03

Elsa au miroir


C'était au beau milieu de notre tragédie
Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or Je croyais voir
Ses patientes mains calmer un incendie
C'était au beau milieu de notre tragédie

Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit
C'était au beau milieu de notre tragédie
Qu'elle jouait un air de harpe sans y croire
Pendant tout ce long jour assise à son miroir

Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit
Qu'elle martyrisait à plaisir sa mémoire
Pendant tout ce long jour assise à son miroir
À ranimer les fleurs sans fin de l'incendie
Sans dire ce qu'une autre à sa place aurait dit

Elle martyrisait à plaisir sa mémoire
C'était au beau milieu de notre tragédie
Le monde ressemblait à ce miroir maudit
Le peigne partageait les feux de cette moire
Et ces feux éclairaient des coins de ma mémoire

C'était un beau milieu de notre tragédie
Comme dans la semaine est assis le jeudi

Et pendant un long jour assise à sa mémoire
Elle voyait au loin mourir dans son miroir

Un à un les acteurs de notre tragédie
Et qui sont les meilleurs de ce monde maudit

Et vous savez leurs noms sans que je les aie dits
Et ce que signifient les flammes des longs soirs

Et ses cheveux dorés quand elle vient s'asseoir
Et peigner sans rien dire un reflet d'incendie


Louis Aragon - Les Yeux d\'Elsa
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Message par Profil-Expiré » 06 septembre 2017 19:04

Est-ce ainsi que les hommes vivent


Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent


Louis Aragon - Le Roman inachevé
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Louis Aragon . Il n'y a pas d'amour heureux

Message par Profil-Expiré » 06 septembre 2017 19:06

Il n'y a pas d'amour heureux


Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
À quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux



Louis Aragon . Il n'y a pas d'amour heureux
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Aragon . J'arrive où je suis étranger

Message par Profil-Expiré » 06 septembre 2017 19:09

J'arrive où je suis étranger


Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon
Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l'enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C'est le grand jour qui se fait vieux
Les arbres sont beaux en automne
Mais l'enfant qu'est-il devenu
Je me regarde et je m'étonne
De ce voyageur inconnu
De son visage et ses pieds nus
Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d'antan
Tomber la poussière du temps
C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie
C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Ô mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
À l'homme pour l'homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger


Louis Aragon J'arrive où je suis étranger
.
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Aragon . L'affiche rouge.

Message par Profil-Expiré » 06 septembre 2017 19:11

et bien sur pour ceux qui rugissent de haine .....

________________________________________________________________________________________________



L'affiche rouge


Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant


Louis Aragon L'affiche rouge
.
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Message par gypaete » 15 septembre 2017 13:13

A un profil expiré :
Ce n'est pas en nous déversant tous les poèmes d'Aragon, certains forts beaux !, que vous ferez disparaître ni oublier son incroyable et intolérable éloge du Guépéou de sinistre mémoire !
Plus généralement, ça ne rachète pas non plus le fait que les cocos ont été bel et bien les PREMIERS COLLABOS en 1940 après avoir TOUT FAIT pour désarmer la France au nom de leur antimilitarisme !
Mais leur antimilitarisme se limitait curieusement à l'armée française et glorifiait l'Armée Rouge alliée alors de l'armée nazie !
Les extrêmes, quelque soit leur couleur, sont à combattre sans pitié car ils prônent la négation même de la personne.
C'est un cancer qu'il faudra éradiquer le plus vite possible.
Et je n'oublie pas ceux dont le cerveau a la taille d'une noisette ce qui les rend sensibles aux lamentables boniments d'une grande gueule éphémère dont la seule fonction est de foutre la m...
Non au communisme et à son concurrent le fascisme.
VIVE LA DEMOCRATIE !!!
"Les grands fauteuils n'ont plus de postérieurs à leur mesure." (Jacques Perret)
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Re: Aragon

Message par Aramis83 » 22 septembre 2017 09:54

Le Parti Communiste Français, resta le collaborateur de l'Allemagne nazie occupante jusqu'au 22 juin 1941, jour du déclenchement de l'opération Barbarosa contre la Russie de Staline.
Que des communistes français sincères aient décidé d'entrer en résistance dès le début des hostilités, c'est exact. Mais officiellement le ordres venus de Moscou (Thorez - Duclos) étaient clairs: on ne faisait pas la guerre à l'Allemagne ! Et les Sections Spéciales du PCF furent chargées d'éliminer les contrevenants...

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Re: Aragon

Message par gypaete » 23 septembre 2017 10:47

Aramis83 a écrit : Le Parti Communiste Français, resta le collaborateur de l'Allemagne nazie occupante jusqu'au 22 juin 1941, jour du déclenchement de l'opération Barbarosa contre la Russie de Staline.
Que des communistes français sincères aient décidé d'entrer en résistance dès le début des hostilités, c'est exact. Mais officiellement le ordres venus de Moscou (Thorez - Duclos) étaient clairs: on ne faisait pas la guerre à l'Allemagne ! Et les Sections Spéciales du PCF furent chargées d'éliminer les contrevenants...
Absolument exact même si ça fait mal aux cocos !
Ayant vécu cette sombre période de notre histoire, je confirme vos dires et me révolte contre toutes les tentatives d'envoyer aux oubliettes ce comportement peu glorieux mais s'inscrivant parfaitement dans la logique communiste.
De plus, je m'étonne que, preuves à l'appui obtenues après l'effondrement de l'URSS concernant les millions de roubles versés au parti communiste français par l'URSS, donc par un pays ennemi (J'appelle pays ennemi un pays qui avaient des missiles thermonucléaires braqués sur la France), que ce parti s'en soit tiré sans encombre alors qu'il aurait dû être accusé d'intelligence avec l'ennemi !
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