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par Anaïs » 04 mars 2018 19:14
Charon nous dit : “les scientifiques actuels sont incapables de penser métaphysique, car il leur manque cette dimension” et leur manque de modestie leur fait déclarer que tout ce qu’ils ne peuvent voir, concevoir ou comprendre, n’existe pas.
Cette attitude, commode pour leur amour-propre, leur permet de continuer à se taper la poitrine en disant : “nous sommes les plus grands, les plus intelligents et les plus forts”.
Charon vient tempérer leur enthousiasme en leur disant que l’esprit seul fait son expérience et que le constructeur restera toujours supérieur à la machine construite; et qu’au fond, l’homme se comporte comme un ordinateur qui aurait décidé de vivre sa vie, piètre comparaison pour ce Dieu de l’univers que se croit l’homme !
L’homme devrait penser qu’il n’est là que depuis peu de temps et que si la nature est capable de créer des milliers de glands pour un seul chêne, il est possible que des milliers de planètes fassent actuellement l’expérience de l’homme et que notre civilisation soit parmi les “déchets de cette gestation”.
Voici notre orgueil ramené à des plus justes proportions. Au moment où l’homme, debout sur son tas de fumier, s’apprête à pousser un joyeux cocorico, la nature le confronte à des situations inextricables.
Il faut donc choisir : ou l’homme est un animal amélioré — et on peut encore se demander où est l’amélioration — et son manque de sagesse le fait courir à sa perte, ou bien il se reconnaît à la fois comme esprit et matière et, dans ce cas, il accepte de donner une part à l’esprit, ce qui lui permettra de s’ouvrir à une nouvelle dimension.
Sa conscience ira en s’élargissant et il finira par comprendre et croire ce que lui disent les sages : “qu’il fait partie de l’univers, qu’il est un avec tout ce qui vit, que lorsqu’il souille, exploite, salit et torture, c’est lui-même qu’il traite ainsi”.