affaire Colonna

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le parisien
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Re: Colonna saisit la justice européenne

Message par le parisien » 04 février 2013 17:39

Dernier message de la page précédente :

tisiphoné a écrit :Vers un quatrième procès ? L'avocat s'attend à être fixé sur la recevabilité de sa requête d'ici à la fin de l'année et, le cas échéant, à ce que la CEDH tranche définitivement sous "deux à trois ans"
Ca veut dire qu'en 2015 ou 2016, on saura si Colonna aura un 4ème procès alors qu'il a été arrêté en 2003 pour un crime commis en 1998

Ya des fois j'me demande si Royal avait pas raison, quand, en 2007, elle vantait la rapidité de la Justice en Chine...

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Bedos critique "l'acharnement pénitentiaire" contre Colonna

Message par tisiphoné » 27 août 2013 22:29

Yvan Colonna avait été transféré en juillet de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) vers celle de Réau (Seine-et-Marne) après des suspicions de projet d'évasion à l'explosif.

"Aujourd'hui, au lieu de le rapprocher de sa famille, comme la loi l'autorise, on éloigne Yvan Colonna qui est considéré depuis dix ans comme un détenu exemplaire", explique Guy Bedos, membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH).

"La perpétuité ne suffit pas, il faut qu'il en bave. C'est aussi une double peine pour sa famille qui doit payer de plus en plus cher pour lui rendre visite. Après l'acharnement judiciaire, on assiste à un acharnement pénitentiaire", s'indigne Guy Bedos, de passage dans sa maison de Lumio en Balagne (Haute-Corse).

M. Bedos, qui a entretenu une correspondance avec Yvan Colonna, émet également des doutes sur les raisons véritables de son transfert à Réau, au moment où ses avocats ont lancé une procédure afin de lui retirer son statut de détenu particulièrement signalé (DPS), dans le but d'obtenir son rapprochement à la prison de Borgo (Haute-Corse).

Présent à ses côtés, le représentant en Corse de la LDH, André Paccou, ajoute que l'"on nous fabrique un homme irrémédiablement dangereux. Et par voie de conséquence, nécessitant un traitement carcéral d'exception, avec en perspective, l'exil à perpétuité."

"Choqué par le traitement judiciaire de l'affaire depuis le début", Guy Bedos a décidé de s'exprimer sur le transfert d'Yvan Colonna non pas en qualité "de pinzutu (continental, ndlr), d'humoriste ou de people", mais en tant que membre de la LDH, animé par "un goût profond pour la justice", ajoute-t-il.

À la question du quotidien insulaire lui demandant si derrière cet engagement ne se cachait pas "la volonté de se faire bien voir en Corse, où il possède une résidence secondaire", l'humoriste répond: "non".

"Mon engagement est humaniste. Il n'y a pas si longtemps, je me suis rendu en Tunisie pour soutenir les opposants au gouvernement islamiste. Et si Colonna, un homme présumé innocent avec tout contre lui, était venu chez moi à l'époque pour demander l'hospitalité, je l'aurais hébergé", déclare-t il, en ajoutant respecter "la douleur de la famille Érignac".
il a peur qu'on lui plastique sa bicoque ? :XD:

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Colonna ne peut être transféré en Corse

Message par tisiphoné » 30 janvier 2018 17:07

Yvan Colonna reste un "détenu particulièrement signalé" et ne peut être transféré en Corse
L'avocat d'Yvan Colonna estime qu'"il faut désormais trouver une solution politique".


Le Conseil d'Etat a rejeté ce lundi 29 janvier un recours d'Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l'assassinat en 1998 du préfet Claude Erignac, et qui demandait la levée de son inscription sur le registre des détenus particulièrement signalés (DPS). Un rejet qui sonne le glas, au moins temporairement, des espoirs des nationalistes corses d'obtenir le transfèrement du plus célèbre des "prisonniers politiques" sur l'Île de Beauté.

Cette question figure parmi les revendications majeures des nationalistes récemment élus à l'Assemblée de Corse qui militent pour que les détenus corses emprisonnés sur le continent purgent leur peine à la prison de Borgo, au sud de Bastia. Problème: tous les détenus inscrits sur le registre des DPS exigent d'être placés dans des établissements de haute sécurité, ce qui n'est pas le cas du centre pénitentiaire de Borgo.

Dépeint par son avocat comme "prisonnier modèle", Yvan Colonna avait par le passé été changé de prison au motif qu'on le soupçonnait de préparer son évasion.

Le cas Colonna, tout un symbole

L'inscription d'Yvan Colonna sur le répertoire des DSP, emprisonné sous ce statut depuis 2003 et aujourd'hui détenu à Arles, est réexaminée tous les ans et a toujours été reconduite. Après la large victoire des nationalistes corses, dont le chef de file Gilles Simeoni fut l'un des avocats de l'assassin du préfet Erignac, le cas Colonna a pris une dimension politique.

Son représentant légal actuel, Me Patrice Spinosi, a annoncé à l'AFP son intention de "saisir la Cour européenne des droits de l'Homme". Constatant l'impasse d'une "solution juridique pour le rapprochement d'Yvan Colonna" en Corse, l'avocat estime qu'"il faut désormais trouver une solution politique". "Car, a-t-il insisté, tant qu'Yvan Colonna n'aura pas été rapproché, le gouvernement ne pourra pas dire qu'il travaille à la question du rapprochement des détenus corses".

Alors que le président Emmanuel Macron se rendra en Corse le 6 février prochain pour rendre hommage à la mémoire du préfet Erignac, le gouvernement a récemment indiqué étudier "au cas par cas la situation de ceux qui sont actuellement emprisonnés sur le continent, en fonction de leur durée de peine, de leur comportement".

La "Madame Corse" du gouvernement, Jacqueline Gourault, a toutefois sous-entendu que le cas d'Yvan Colonna ne saurait être comparé aux autres. "Vous imaginez bien que l'assassin du préfet Erignac est quelqu'un qui symbolise autre chose que d'autres qui sont emprisonnés sur le continent", a-t-elle prévenu.

Colonna "susceptible d'être libéré dans trois ans"

A l'audience pour obtenir son retrait du DPS, l'avocat avait dénoncé une "reconduction systématique" et des conditions de détention empêchant son client, "susceptible d'être libéré dans trois ans", de préparer sa sortie. Le premier recours contre son inscription sur le registre DPS a été déposé en 2012, un an après sa dernière condamnation au terme de son troisième procès.

Le Conseil d'État a rejeté lundi "le pourvoi en cassation formé par l'intéressé contre l'arrêt (de juin 2016) de la cour administrative d'appel de Marseille qui avait confirmé la décision du garde des Sceaux de le maintenir inscrit au répertoire des DPS".

La plus haute juridiction administrative relève que figurent notamment à ce répertoire des "détenus dont l'évasion pourrait avoir un impact important sur l'ordre public en raison de leur personnalité et/ou des faits pour lesquels ils sont écroués" ainsi que "les détenus appartenant à la criminalité organisée nationale ou internationale ou aux mouvances terroristes".

Le Conseil d'Etat souligne que la décision attaquée "était légalement motivée par l'appartenance de (M. Colonna) à la mouvance terroriste corse". Il rappelle que l'inscription au répertoire des détenus particulièrement signalés "ne détermine pas le lieu géographique de détention" et estime qu'elle "n'est pas contraire à l'objectif de préparation à la sortie de prison dès lors qu'elle n'entraîne pas la privation d'accès aux activités qui sont les mêmes que celles proposées aux autres détenus".


http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/29 ... _23346832/
#je suis coco

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