Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par Fonck1 » 23 avril 2019 21:47

Dernier message de la page précédente :

sofasurfer a écrit :
crepenutella a écrit : En attendant j’ai un collègue polonais...je lui ai parlé de l’extrême droite dans son pays et des soucis dans les droits de l’Homme...il m’a répondu que dans son pays les flics ne tapaient pas les travailleurs...que répondre? Il faut croire que les libéraux n’ont rien contre la violence quand il s’agit de défendre leurs intérêts...comme jadis l’extreme Droite.
La notion d’extrême droite reste vague, subjective et manipulable. Pour les polonais ,ils ont élu une majorité socialiste...
:lol: :lol: :lol:

http://www.memorial98.org/article-11295226.html
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par Fonck1 » 23 avril 2019 21:58

vivarais a écrit :
latresne a écrit :


C'est vrai mais la balance penche achement du mm côté ..et souvent du mauvais ,cad ,celui des gj . :content12
où de l'autre , n'oubliez pas que ceux qui composent les gilets sont ceux qui font tourner économiquement la France
ce n'est pas 50 000 décérébrés qui font tourner la france, ça c'est sur !
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par gare au gorille » 23 avril 2019 22:02

LOFOTEN a écrit :
crepenutella a écrit : En attendant j’ai un collègue polonais...je lui ai parlé de l’extrême droite dans son pays et des soucis dans les droits de l’Homme...il m’a répondu que dans son pays les flics ne tapaient pas les travailleurs...que répondre? Il faut croire que les libéraux n’ont rien contre la violence quand il s’agit de défendre leurs intérêts...comme jadis l’extreme Droite.

Ce serait intéressant de lire :

https://www.tdg.ch/monde/europe/atil-po ... y/11748223
Ben même en lisant ton truc je trouve les policiers polonais assez soft par comparaison aux nôtres. Combien de personnes mutilées par la police en Pologne ?? Des milliers d'interpellations, des milliers de garde à vue, des tribunaux qui fonctionnent à la chaine, suis pas sur que la Pologne d'aujourd'hui soit aussi stupidement répressive que nos juges zélés et que nos pandores couverts de primes pour ne pas avoir la matraque qui flanche. La police Française n'est plus vraiment un exemple, ou alors un mauvais et pointé du doigt par l'ONU pour la violence de sa répression.
* il pleut doucement sur la ville *
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par sofasurfer » 23 avril 2019 22:14

Fonck1 a écrit :
sofasurfer a écrit :

La notion d’extrême droite reste vague, subjective et manipulable. Pour les polonais ,ils ont élu une majorité socialiste...
:lol: :lol: :lol:

http://www.memorial98.org/article-11295226.html
1 article militant donc totalement orienté

2 on peut etre socialiste et antisémite, l'histoire nous l'a prouvé

3 Quel est le rapport avec le sujet?
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par Fonck1 » 23 avril 2019 22:18

gare au gorille a écrit :
LOFOTEN a écrit :


Ce serait intéressant de lire :

https://www.tdg.ch/monde/europe/atil-po ... y/11748223
Ben même en lisant ton truc je trouve les policiers polonais assez soft par comparaison aux nôtres. Combien de personnes mutilées par la police en Pologne ?? Des milliers d'interpellations, des milliers de garde à vue, des tribunaux qui fonctionnent à la chaine, suis pas sur que la Pologne d'aujourd'hui soit aussi stupidement répressive que nos juges zélés et que nos pandores couverts de primes pour ne pas avoir la matraque qui flanche. La police Française n'est plus vraiment un exemple, ou alors un mauvais et pointé du doigt par l'ONU pour la violence de sa répression.
les policiers ne font rien aux manifestants, parce que les manifestants ne font rien aux policiers.
d'un autre côté, pas de blacks blocs affiliés au Fn ou LFI chez eux, ils tabasent et ils reviennent pas.
ils ne font pas dans la dentelle, surement des souvenirs des précédents systemes de fonctionnements, avec les cocos ça rigolait pas....
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par le cid » 23 avril 2019 22:18

Surenchère de condamnation chez les hommes politiques pour passer pour des gens " biens " mais le slogan 'suicidez vous " ne s'adresse pas à des hommes ni des gardiens de la paix ; il s'adresse à des robocops frappant comme le dit vivarais sans aucun discernement (peut être parce que le casque nuit au cerveau ) que les médias et les biens pensants qualifient de force de l'ordre alors que le peuple ne leur accorde plus de légitimité puisqu'ils sont bel et bien au seul service du pouvoir.
ce pouvoir est l'objet de haine et il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ses fidèles serviteurs en fassent également l'objet.

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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par Fonck1 » 23 avril 2019 22:21

sofasurfer a écrit :
1 article militant donc totalement orienté

2 on peut etre socialiste et antisémite, l'histoire nous l'a prouvé

3 Quel est le rapport avec le sujet?
les deux frangins sont ultra catho et d’extrême droite.
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par Fonck1 » 23 avril 2019 22:24

le cid a écrit : Surenchère de condamnation chez les hommes politiques pour passer pour des gens " biens " mais le slogan 'suicidez vous " ne s'adresse pas à des hommes ni des gardiens de la paix ; il s'adresse à des robocops frappant comme le dit vivarais sans aucun discernement (peut être parce que le casque nuit au cerveau ) que les médias et les biens pensants qualifient de force de l'ordre alors que le peuple ne leur accorde plus de légitimité puisqu'ils sont bel et bien au seul service du pouvoir.
ce pouvoir est l'objet de haine et il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ses fidèles serviteurs en fassent également l'objet.
c'est la définition qui dédouane?
nous sommes dans un pays de droits et de lois, au cas ou le gilet jaune que tu es l'aurais oublié.
c'est pas la rue qui décide.
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par archange » 23 avril 2019 22:34

vivarais a écrit :
latresne a écrit :


C'est vrai mais la balance penche achement du mm côté ..et souvent du mauvais ,cad ,celui des gj . :content12
où de l'autre , n'oubliez pas que ceux qui composent les gilets sont ceux qui font tourner économiquement la France
des patrons de PME, des salariés qualifiés des mères de familles qui font des prouesses pour faire vivre leur famille avec peu de moyens souvent en dessous du minimum vital

et non ceux qui les critiquent en permanence dans les médias étalant leur incompétences comme lorsqu'on le fait avec le peu de confiture que l'on dispose
les andouilles sont ceux qui continuent à croire aux paroles de macron
ceux qui croient que tous ceux qui gagnent le smic allaient tous avoir 80 euros de prime d'activité
ceux qui croient de la CSG sera supprimée par tous les retraités qui gagnent moins de 2000 euros par mois
tous ces andouilles (je suis vulgaire pour une fois) pourront le constater s'ils gèrent les comptes de leurs parents retraités
et ce sera le cas pour toutes ses autres annonces ; avec son grand débat il les aura pris pour des andouilles :)
Je vous ai répondu par ailleurs au sujet de vos fausses affirmations que vous énoncez là

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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par sofasurfer » 23 avril 2019 22:41

Fonck1 a écrit :
sofasurfer a écrit :

1 article militant donc totalement orienté

2 on peut etre socialiste et antisémite, l'histoire nous l'a prouvé

3 Quel est le rapport avec le sujet?
les deux frangins sont ultra catho et d’extrême droite.
Ils sont catholiques, c'est interdit? On ils imposé la loi divine en Pologne?

D'extreme droite, encore une fois c'est une vision subjective et pour tout dire assez égocentrique. Ailleurs qu'en France, on n'utilise pas le terme "extreme droite" pour dénigrer tout et n'importe quoi...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par vincent » 23 avril 2019 23:17

crepenutella a écrit : En attendant j’ai un collègue polonais...je lui ai parlé de l’extrême droite dans son pays et des soucis dans les droits de l’Homme...il m’a répondu que dans son pays les flics ne tapaient pas les travailleurs...que répondre? Il faut croire que les libéraux n’ont rien contre la violence quand il s’agit de défendre leurs intérêts...comme jadis l’extreme Droite.

Pologne. Des manifestants pacifiques bravent l'offensive croissante contre la liberté de réunion
25 juin 2018, 00:01 UTC
Malgré une répression croissante des manifestations pacifiques, des personnes en Pologne continuent de descendre dans la rue pour protester courageusement contre les atteintes à leurs droits et les menaces pesant sur l'état de droit, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport.

Ce rapport, intitulé The Power of ‘the street’: Protecting the right to peaceful protest in Poland, montre que des personnes descendent dans la rue dans un contexte où le droit de manifester pacifiquement est menacé par une législation restrictive et de violentes mesures de maintien de l’ordre, et par la surveillance, le harcèlement et les poursuites en justice.

Le fait que les manifestants refusent de garder le silence témoigne de leur persévérance.
Gauri van Gulik, directrice du programme Europe à Amnesty International
« Le fait que les manifestants refusent de garder le silence témoigne de leur persévérance. Les autorités polonaises menacent les manifestants pacifiques de les incarcérer et d'engager contre eux de poursuites judiciaires, et dans certains cas des policiers ont frappé et maltraité ces manifestants. De nombreux manifestants sont également placés sous surveillance, le fait de manifester pacifiquement étant de plus en plus réprimé pénalement, a déclaré Gauri van Gulik, directrice du programme Europe à Amnesty International.

« Des personnes en Pologne prennent courageusement position contre la politique de diabolisation, en continuant de descendre dans la rue malgré une législation de plus en plus restrictive et en dépit des mesures de maintien de l'ordre répressives visant à les réduire au silence. »

Depuis 2016, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue en Pologne pour protester contre une législation répressive visant à restreindre les droits des femmes et à saper l'indépendance du pouvoir judiciaire. Des manifestants se heurtent régulièrement à une démonstration de force et à des mesures restrictives qui portent atteinte à leur droit d'être vus et entendus. Des centaines d'entre eux sont détenus par la police et font face à d'interminables procédures judiciaires.

En avril 2017, une modification de la Loi sur les rassemblements est entrée en vigueur, interdisant de fait les contre-manifestations dans le centre de Varsovie, non loin de là où se tenaient les manifestations progouvernementales. Les opérations brutales de maintien de l'ordre menées par les forces de sécurité ont été drastiques. Entre avril 2017 et mars 2018, le gouverneur de la province de Mazovie a interdit 36 rassemblements à Varsovie. En 2017, le tribunal du centre de Varsovie a été saisi de 632 affaires mettant en cause des contre-manifestants accusés d'infractions à la législation sur les rassemblements. Cela tranche de façon saisissante avec l'année 2016, où aucune inculpation de ce type n'a été retenue contre des manifestants.

Les autorités réservent un traitement de faveur aux manifestations progouvernementales et nationalistes, au détriment des autres types de rassemblements. Cette priorité accordée aux rassemblements progouvernementaux a pu s'observer lors des opérations de maintien de l'ordre, les manœuvres de harcèlement et les violences commises par des groupes d'extrême droite ou nationalistes ayant été régulièrement tolérées quand elles visaient des contre-manifestants. Par contre, les manifestants pacifiques qui contestent la politique du gouvernement font souvent l'objet d'une répression musclée de la part des forces de l'ordre, et de poursuites judiciaires.

Amnesty International a également rassemblé des informations sur des cas de recours à une force excessive de la part de la police lors de manifestations et d'autres mouvements de contestation, et observé que les responsables de violences policières ne sont guère amenés à répondre de leurs actes.

Une femme âgée de 60 ans qui a participé à la « manifestation noire » contre l'interdiction quasi totale de l'avortement, a vu un policier frapper une personne allongée sur le sol. Avant qu'elle ait pu intervenir, elle a été frappée à la tête, par un policier semble-t-il.

Elle a déclaré à Amnesty International : « J'ai perdu connaissance et quand je suis revenue à moi j'étais allongée dans une flaque d'eau. Quelqu’un était assis sur moi et j'ai entendu des gens crier : "Laissez-la !" Et je me suis à nouveau évanouie. »

Elle a subi de légères blessures au crâne, mais le procureur a rejeté sa plainte contre la police apparemment pour manque de preuves.

Le gouvernement a non seulement durci les lois régissant l'exercice du droit à la liberté de réunion, mais aussi largement étendu les pouvoirs de surveillance des organes chargés du maintien de l'ordre. La modification apportée en 2016 à la Loi relative à la police a étendu cette surveillance, sans que soient mises en place les garanties nécessaires, permettant à la police de l'exercer en dehors d'un contexte d'enquête criminelle. Des éléments prouvent que ces pouvoirs de surveillance ont été utilisés à mauvais escient contre des personnes ayant participé à des manifestations pacifiques ou ayant contribué à l'organisation de telles manifestations.

Il est très difficile de travailler dans de telles conditions. Je ne peux pas me battre contre l'ensemble du système. J'ignore quand et où je vais recevoir une raclée, et qui va me l'administrer.
Dominik Czeszkiewicz, juge
Les tribunaux ont largement défendu les droits à la liberté de réunion pacifique et d'expression. Cela risque cependant de changer prochainement en raison des réformes de 2017 relatives au pouvoir judiciaire, qui sapent l'indépendance de ce dernier en le soumettant à l'influence et au contrôle du pouvoir politique.

Figure parmi les personnes qui risquent de subir les effets de cette réforme un étudiant de 19 ans qui a été arrêté pour avoir demandé à un policier son nom, son rang, et pourquoi il procédait à une vérification d'identité lors d'une manifestation à Varsovie en mars 2018. Il est poursuivi en justice pour agression présumée d'un policier et craint qu'un pouvoir judiciaire sous influence ne lui permette pas de bénéficier d'un procès équitable. Il a déclaré à Amnesty International : « J'ignore comment cela va finir étant donné que nous assistons aux derniers jours de l'indépendance du pouvoir judiciaire en Pologne. »

Les juges font en effet l'objet de pressions de la part du pouvoir politique en Pologne. Des juges qui ont refusé de s'y soumettre à la suite des réformes ont d'ores et déjà signalé des manœuvres de harcèlement, y compris des procédures disciplinaires.

Le juge Dominik Czeszkiewicz, qui a fait l'objet d'une procédure disciplinaire après avoir défendu les droits de manifestants pacifiques dans un jugement, a déclaré à Amnesty International : « Il est très difficile de travailler dans de telles conditions. Je ne peux pas me battre contre l'ensemble du système. J'ignore quand et où je vais recevoir une raclée, et qui va me l'administrer. »

Des personnes en Pologne prennent courageusement position contre la politique de diabolisation, en continuant de descendre dans la rue malgré une législation de plus en plus restrictive et en dépit des mesures de maintien de l'ordre répressives visant à les réduire au silence.
Gauri van Gulik, directrice du programme Europe à Amnesty International
« Manifester pacifiquement, c'est un droit, mais en Pologne ce droit est gravement menacé. Le pouvoir de la rue joue un rôle crucial pour la surveillance du pouvoir de l'État. Le gouvernement polonais doit protéger le droit de tous ceux qui sont déterminés à s'exposer pour défendre leurs libertés, a déclaré Gauri van Gulik.

« Les autorités polonaises doivent cesser de réprimer pénalement les manifestants, lever les restrictions disproportionnées pesant sur la liberté de réunion et d'expression, et garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire afin d'assurer la protection de tous les droits humains. »

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Myanmar. Le rejet du recours en appel des journalistes de Reuters constitue un terrible déni de justice
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Jour de la Terre. 22 voix diverses à suivre sur Twitter
NOUVELLES

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/ ... -protests/

Pologne. Stop à la répression contre les manifestations pacifiques
19 octobre 2017, 11:00 UTC
Le gouvernement polonais réprime des manifestants pacifiques dans le cadre d’une manœuvre flagrante visant à dissuader toute nouvelle manifestation, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public le 19 octobre 2017.

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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par gare au gorille » 23 avril 2019 23:35

vincent a écrit :
crepenutella a écrit : En attendant j’ai un collègue polonais...je lui ai parlé de l’extrême droite dans son pays et des soucis dans les droits de l’Homme...il m’a répondu que dans son pays les flics ne tapaient pas les travailleurs...que répondre? Il faut croire que les libéraux n’ont rien contre la violence quand il s’agit de défendre leurs intérêts...comme jadis l’extreme Droite.

Pologne. Des manifestants pacifiques bravent l'offensive croissante contre la liberté de réunion
25 juin 2018, 00:01 UTC
Malgré une répression croissante des manifestations pacifiques, des personnes en Pologne continuent de descendre dans la rue pour protester courageusement contre les atteintes à leurs droits et les menaces pesant sur l'état de droit, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport.

Ce rapport, intitulé The Power of ‘the street’: Protecting the right to peaceful protest in Poland, montre que des personnes descendent dans la rue dans un contexte où le droit de manifester pacifiquement est menacé par une législation restrictive et de violentes mesures de maintien de l’ordre, et par la surveillance, le harcèlement et les poursuites en justice.

Le fait que les manifestants refusent de garder le silence témoigne de leur persévérance.
Gauri van Gulik, directrice du programme Europe à Amnesty International
« Le fait que les manifestants refusent de garder le silence témoigne de leur persévérance. Les autorités polonaises menacent les manifestants pacifiques de les incarcérer et d'engager contre eux de poursuites judiciaires, et dans certains cas des policiers ont frappé et maltraité ces manifestants. De nombreux manifestants sont également placés sous surveillance, le fait de manifester pacifiquement étant de plus en plus réprimé pénalement, a déclaré Gauri van Gulik, directrice du programme Europe à Amnesty International.

« Des personnes en Pologne prennent courageusement position contre la politique de diabolisation, en continuant de descendre dans la rue malgré une législation de plus en plus restrictive et en dépit des mesures de maintien de l'ordre répressives visant à les réduire au silence. »

Depuis 2016, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue en Pologne pour protester contre une législation répressive visant à restreindre les droits des femmes et à saper l'indépendance du pouvoir judiciaire. Des manifestants se heurtent régulièrement à une démonstration de force et à des mesures restrictives qui portent atteinte à leur droit d'être vus et entendus. Des centaines d'entre eux sont détenus par la police et font face à d'interminables procédures judiciaires.

En avril 2017, une modification de la Loi sur les rassemblements est entrée en vigueur, interdisant de fait les contre-manifestations dans le centre de Varsovie, non loin de là où se tenaient les manifestations progouvernementales. Les opérations brutales de maintien de l'ordre menées par les forces de sécurité ont été drastiques. Entre avril 2017 et mars 2018, le gouverneur de la province de Mazovie a interdit 36 rassemblements à Varsovie. En 2017, le tribunal du centre de Varsovie a été saisi de 632 affaires mettant en cause des contre-manifestants accusés d'infractions à la législation sur les rassemblements. Cela tranche de façon saisissante avec l'année 2016, où aucune inculpation de ce type n'a été retenue contre des manifestants.

Les autorités réservent un traitement de faveur aux manifestations progouvernementales et nationalistes, au détriment des autres types de rassemblements. Cette priorité accordée aux rassemblements progouvernementaux a pu s'observer lors des opérations de maintien de l'ordre, les manœuvres de harcèlement et les violences commises par des groupes d'extrême droite ou nationalistes ayant été régulièrement tolérées quand elles visaient des contre-manifestants. Par contre, les manifestants pacifiques qui contestent la politique du gouvernement font souvent l'objet d'une répression musclée de la part des forces de l'ordre, et de poursuites judiciaires.

Amnesty International a également rassemblé des informations sur des cas de recours à une force excessive de la part de la police lors de manifestations et d'autres mouvements de contestation, et observé que les responsables de violences policières ne sont guère amenés à répondre de leurs actes.

Une femme âgée de 60 ans qui a participé à la « manifestation noire » contre l'interdiction quasi totale de l'avortement, a vu un policier frapper une personne allongée sur le sol. Avant qu'elle ait pu intervenir, elle a été frappée à la tête, par un policier semble-t-il.

Elle a déclaré à Amnesty International : « J'ai perdu connaissance et quand je suis revenue à moi j'étais allongée dans une flaque d'eau. Quelqu’un était assis sur moi et j'ai entendu des gens crier : "Laissez-la !" Et je me suis à nouveau évanouie. »

Elle a subi de légères blessures au crâne, mais le procureur a rejeté sa plainte contre la police apparemment pour manque de preuves.

Le gouvernement a non seulement durci les lois régissant l'exercice du droit à la liberté de réunion, mais aussi largement étendu les pouvoirs de surveillance des organes chargés du maintien de l'ordre. La modification apportée en 2016 à la Loi relative à la police a étendu cette surveillance, sans que soient mises en place les garanties nécessaires, permettant à la police de l'exercer en dehors d'un contexte d'enquête criminelle. Des éléments prouvent que ces pouvoirs de surveillance ont été utilisés à mauvais escient contre des personnes ayant participé à des manifestations pacifiques ou ayant contribué à l'organisation de telles manifestations.

Il est très difficile de travailler dans de telles conditions. Je ne peux pas me battre contre l'ensemble du système. J'ignore quand et où je vais recevoir une raclée, et qui va me l'administrer.
Dominik Czeszkiewicz, juge
Les tribunaux ont largement défendu les droits à la liberté de réunion pacifique et d'expression. Cela risque cependant de changer prochainement en raison des réformes de 2017 relatives au pouvoir judiciaire, qui sapent l'indépendance de ce dernier en le soumettant à l'influence et au contrôle du pouvoir politique.

Figure parmi les personnes qui risquent de subir les effets de cette réforme un étudiant de 19 ans qui a été arrêté pour avoir demandé à un policier son nom, son rang, et pourquoi il procédait à une vérification d'identité lors d'une manifestation à Varsovie en mars 2018. Il est poursuivi en justice pour agression présumée d'un policier et craint qu'un pouvoir judiciaire sous influence ne lui permette pas de bénéficier d'un procès équitable. Il a déclaré à Amnesty International : « J'ignore comment cela va finir étant donné que nous assistons aux derniers jours de l'indépendance du pouvoir judiciaire en Pologne. »

Les juges font en effet l'objet de pressions de la part du pouvoir politique en Pologne. Des juges qui ont refusé de s'y soumettre à la suite des réformes ont d'ores et déjà signalé des manœuvres de harcèlement, y compris des procédures disciplinaires.

Le juge Dominik Czeszkiewicz, qui a fait l'objet d'une procédure disciplinaire après avoir défendu les droits de manifestants pacifiques dans un jugement, a déclaré à Amnesty International : « Il est très difficile de travailler dans de telles conditions. Je ne peux pas me battre contre l'ensemble du système. J'ignore quand et où je vais recevoir une raclée, et qui va me l'administrer. »

Des personnes en Pologne prennent courageusement position contre la politique de diabolisation, en continuant de descendre dans la rue malgré une législation de plus en plus restrictive et en dépit des mesures de maintien de l'ordre répressives visant à les réduire au silence.
Gauri van Gulik, directrice du programme Europe à Amnesty International
« Manifester pacifiquement, c'est un droit, mais en Pologne ce droit est gravement menacé. Le pouvoir de la rue joue un rôle crucial pour la surveillance du pouvoir de l'État. Le gouvernement polonais doit protéger le droit de tous ceux qui sont déterminés à s'exposer pour défendre leurs libertés, a déclaré Gauri van Gulik.

« Les autorités polonaises doivent cesser de réprimer pénalement les manifestants, lever les restrictions disproportionnées pesant sur la liberté de réunion et d'expression, et garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire afin d'assurer la protection de tous les droits humains. »

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https://www.amnesty.org/fr/latest/news/ ... -protests/

Pologne. Stop à la répression contre les manifestations pacifiques
19 octobre 2017, 11:00 UTC
Le gouvernement polonais réprime des manifestants pacifiques dans le cadre d’une manœuvre flagrante visant à dissuader toute nouvelle manifestation, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public le 19 octobre 2017.
Effectivement, manifestants Polonais et Français même combats . Avec le LBD nous avons juste une longueur d'avance sur la violence répressive, mais l'utilisation par le pouvoir en place de la violence policière et judiciaire pour restreindre le droit de manifester et par la même faire taire la contestation est identique.
Sauf que pour les Polonais c'est une habitude, chez nous c'est une marche arrière, nous étions un exemple à suivre, nous devenons avec Macron et Castaner un exemple de la répression politique brutale décrié par les grands organismes observateurs.
* il pleut doucement sur la ville *
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Re: Une gendarmerie ciblée par des inscriptions insultantes.

Message par Fonck1 » 24 avril 2019 10:39

vus n'êtes pas un exemple à suivre.
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