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.papibilou a écrit : ↑16 avril 2021 20:15Quand des centaines de jeunes se réunissent pour faire la fête en sachant qu'ils sont dans l'illégalité et que la règle n'a pas pour but de les ennuyer mais d'éviter le risque qu'ont ils à gagner ? Rien, si ce n'est le plaisir, celui de la fête et celui de la transgression. Je suis trop âgé pour ne pas avoir appris que certains individus peuvent être parfaitement fiables ... et d'autres pas.AAAgora a écrit : ↑16 avril 2021 18:23
Oui, à priori j'ai tendance à accorder ma confiance aux individus, car ils ont très peu à perdre et très peu à gagner.
Pour les autorités (dirigeants politiques) c'est la méfiance qui m'habite, car j'ai constaté qu'il y a un énorme décalage entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font.
Ce qu'ils disent découle peut être de leur pensée, mais ce qu'ils font découle de la pensée d'autres qu'eux , car ils n'ont pas assez de pouvoir pour mettre en syntonie leur pensée et leur action.
Je trouve que sur ce forum, Mesoke et vous, présentez un profil équivalent, celui des modérés, qu'en politique est représenté par le centriste Bayrou.
Etre au "centre" vous épargne de toute marginalisation.
Les hommes politiques ont une obsession: leur réélection. Ils n'ont donc aucun intérêt à aller à l'encontre de l'avis majoritaire. Mais dans une crise sanitaire ils n'ont aucune raison non plus, ni logique ni politique d'aller à l'encontre des autorités sanitaires. Seule contrainte : l'économie. Bref leur marge de manoeuvre est réduite.
Être modéré c'est refuser l'extrémisme et non vouloir échapper à la marginalisation. Je ne me sens aucune attache avec un homme politique mais uniquement avec des convictions, des idées.
L'homme politique que j'ai cité est l'exemple même de la modération en politique : on est a son aise avec n'importe quelle majorité au pouvoir.
C'est le bon et le moins bon de tout centriste qui se respecte.
Après vous dites d'être contre l'extrémisme et pas contre la marginalité.
J'aimerais savoir où se situe la différence, au delà du fait que le terme "extrémisme" ou "complotisme" fait peur aux enfants et aux gens bien élevés.
Quant aux jeunes qui font la fête je dis heureusement, au moins ils montrent que la soif de vie n'est pas encore définitivement terrassée.
je reviens à mon idée de base : un contaminé doit se soumettre au confinement, les autres ont le droit de vivre pleinement, et les jeunes encore plus.