Stounk a écrit :
Et bah oui, et puis c'est plus facile de dire qu'ils ont du mal à trouver des gens qui veulent bien venir bosser dans leur exploitation, "vous imaginez ça mon pov monsieur, avec tout le chômage qu'il y a?", plutôt que de dire qu'ils ne paient pas assez et ne mettent pas toujours à disposition des logements décents.
En Champagne, dans le bled de ma grand-mère, les exploitants étaient nombreux à se plaindre. Le jour où ils se sont organisés pour héberger correctement les saisonniers et surtout à moindre frais, plus aucun problème de recrutement, comme par hasard.
Et dans ce coin là, les exploitants ne vivent généralement pas dans la misère.
il se touve que j'ai discuté avec des vignerons .....".les rêglements sont devenus fous , on doit avoir des couchages dignes d' un IBIS ....." ce qui explique qu' on ne voit plus d' hébergements chez les vignerons
https://maisons-champagne.com/fr/profes ... =B#art1815
B.399 - Hébergement des vendangeurs
complété le 13 février 2017
Depuis une décision de la Direction du travail de la Marne en date du 28 juillet 1997 adressée à l’Union des Maisons de Champagne, les conditions d’hébergement des salariés viticoles saisonniers étaient fixées à 4,5 m² par occupant avec un maximum de 12 personnes par chambrées. Les dérogations collectives sont désormais régies par l’article R.716-16-1 du code rural et de la pêche maritime issu du décret n° 2016-1239 du 20 septembre 2016.
Considérant que :
à l’échelle de l’aire d’appellation, la vendange implique le recrutement de plus de 100 000 saisonniers ; que l’offre locale de main d’œuvre est notoirement insuffisante pour pourvoir ces emplois ;
à défaut d’être hébergés par leur employeur, les saisonniers sont contraints soit de renoncer à venir faire les vendanges, soit de se loger par leurs propres moyens (caravanes, tentes, famille ou amis, etc.) ou d’effectuer des allers-retours quotidiens depuis leur domicile parfois très éloigné ;
les risques encourus du fait de cette situation (logement indécent, circulation saturée avec ses conséquences en termes d’accidentologie et de pollution, etc.) doivent être limités ;
l’hébergement gratuit d’équipes de vendangeurs leur garantit des conditions d’accueil satisfaisantes (éléments de confort de base, repas, transport jusqu’aux vignes, sécurité, convivialité, etc.) ;
les bâtiments d’accueil (vendangeoirs) dont l’unique destination est l’hébergement de saisonniers pendant quinze jours par an, ne sont pas extensibles ;
en dépit des contraintes matérielles et logistiques que cela représente, les Maisons choisissent d’héberger des équipes récurrentes provenant, le plus souvent, de régions voisines (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Lorraine, etc.) qui ont une bonne connaissance du métier ;
les partenaires sociaux conviennent de conditions d’hébergement, fixées par dérogations collectives prises en application de l’article R.716-16-1 du code rural et de la pêche maritime, de nature à permettre l’accueil satisfaisant de vendangeurs selon les mêmes critères qu’antérieurement. A ce titre :
toute pièce destinée au sommeil peut recevoir au maximum douze travailleurs. Sa superficie minimale est de 4,5 mètres carrés par occupant.
Les lits superposés sont interdits. Les pièces destinées au sommeil sont séparées pour les hommes et pour les femmes.
dont acte et voila votre post qui m' oblige a vérifier
Lorsque j' allais skier à Tignes ......nous avions des lits superposés dans la le chaler loué......
et je crois pasque ce soit un réglement de l' UE