vivarais a écrit : ↑31 décembre 2019 16:44
encore une nouvelle qui va décevoir ceux qui espérait un fiasco du bréxit
depuis le référendum , ; le plein emploi avec une baisse du chômage , il y a une pénurie de main d'œuvre et les salaires ont augmenté
alors que macron et son gouvernement annonce une légère hausse du SMIC de 1.2 % et une baisse des APL pour le premier avril
de l'autre coté du Channel ; Boris Johnson lui annonce une augmentation du salaire minimum de 6.2%
t à rien de prophétiser , il suffit d'etre patient et d'attendre les résultats
Comme vous l' avez écris et répété , chaque fois qu' on ne voyait que de mauvaises nouvelles , "le Brexit n 'est pas encore commencé " EXACT
Et concernant le futur , j' ai retranscris ce que me disait ma banquière adorée " il y a des discussions montrant qu' on semble se diriger vers un accord de type Norvége . Je le rappel pour ceux qui l' ignoretraient que cet accord, grosso merdo :
la Norvége paye une contribution a l' UE (dans ce cas Bobo aura du mal a dire aux anglais " ben faut tj payer " ,
elle respecte intégralement les rêgles en vigueur de l' UE ( donc fini le slogan " nous voulons retrouver notre liberté " , et de fait a le droit d' accéder au marché européen .
ellen' a aucun droit de regard aux régles émises par l' UE , ne participe pas a leur élaboration
Brexit : Ursula von der Leyen teste Boris Johnson
ANALYSE. La présidente de la Commission européenne arrive à Londres avec Michel Barnier pour connaître les intentions du Premier ministre britannique. Par Emmanuel Berretta
Pour son premier déplacement de l'année, Ursula von der Leyen a choisi Londres, Brexit oblige.
Elle embarque Michel Barnier, le négociateur européen. Premier contact d'une longue série qui va jalonner les onze mois de l'année 2020 au terme de laquelle le Royaume-Uni et l'Union européenne sont censés retisser une relation étroite. Onze mois, c'est très court, mais c'est le choix réaffirmé par le Premier ministre britannique, qui ne souhaite pas, pour l'heure, étendre la période de transition. Il ne s'agit pas d'un round de négociation puisque les 27 États membres n'ont pas encore défini de mandat de négociation. Celui-ci sera élaboré d'ici à février.
Quel est donc l'enjeu de cette rencontre ? Peut-être qu'à ce stade Boris Johnson en dira un peu plus sur l'ampleur de « l'accord de libre-échange » auquel il aspire. Toutefois, comme le rappelait Michel Barnier, à l'issue de la période de transition (le 31 décembre 2020) et sans prolongation de celle-ci, le marché unique européen et le marché britannique seront « distincts ». La question qui va devoir être débattue consiste à apprécier ce qui, à terme, va distinguer ces deux marchés (que tout rapproche aujourd'hui).
Les Britanniques seront libres d'adopter la législation de leur choix, mais plus ils s'éloigneront des standards européens, moins ils bénéficieront de l'ouverture du marché unique.
C'est la traduction du slogan en forme de mise en garde lancé par Michel Barnier :
« Pas de taxe, pas de quota, pas de dumping. »Si les Britanniques ne modifient pas leurs normes sociales, environnementales, fiscales et sanitaires, ils pourront jouir d'un très vaste accord de libre-échange mais qui ne sera en aucun cas égal à la situation d'aujourd'hui. Ils ne bénéficieront pas de la reconnaissance mutuelle des produits, ni du passeport européen en matière de services financiers et ne pourront participer aux agences européennes (important s'agissant des homologations de médicaments, par exemple).
Pas d'accès large au marché en cas de dumping
Mais alors, quel est l'intérêt du Brexit si le Royaume-Uni ne diverge en rien de l'Union européenne et sera tout de même moins bien traité ? Les Européens sont convaincus précisément qu'il n'y en a aucun et que tout cela est absurde.
On touche ici au paradoxe dans lequel les négociateurs des deux côtés vont se trouver. Les Européens vont laisser venir les Britanniques en leur demandant ce qu'ils comptent faire. Toutes les fois que les Britanniques souhaiteront, secteur par secteur, un accès au marché unique, la contrepartie exigée par les Européens consistera à ce que le gouvernement de Boris Johnson s'oblige au fair-play. Ce que les spécialistes appellent le « level playing field », une expression qui implique que les entreprises européennes et britanniques soient placées sur un pied d'égalité.
« Nous savons combien la compétition autour des normes sociales et environnementales – plutôt qu'autour des compétences, de l'innovation et de la qualité – conduit toujours à une course vers le bas, qui pousse les travailleurs, les consommateurs et la planète vers le bord du chemin, écrivait Michel Barnier dans une tribune datée du 20 décembre. Tout accord de libre-échange devra par conséquent établir un pied d'égalité sur les questions de normes, d'aide publique et de fiscalité. » Pas question de laisser Johnson créer un « Singapour sur Tamise » aux portes de l'Europe. Sinon, le marché unique lui sera fermé au maximum…
EST CE CLAIR ?