Brexit: Le débat

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vivarais
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Re: Brexit: Le débat

Message par vivarais » 27 février 2020 08:50

Dernier message de la page précédente :

un des avantages du bréxit , ils ont pu suspendre les vols avec l'Italie sans l'avis de Bruxelles
et si demain le besoin s'impose à cause du covid-19 sans l'avis de Bruxelles ils pourront fermer totalement leur frontière

vincent
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Re: Brexit: Le débat

Message par vincent » 28 février 2020 18:55

vivarais a écrit :
27 février 2020 08:50
un des avantages du bréxit , ils ont pu suspendre les vols avec l'Italie sans l'avis de Bruxelles
et si demain le besoin s'impose à cause du covid-19 sans l'avis de Bruxelles ils pourront fermer totalement leur frontière
Brexit News


Négociations post-Brexit : des désaccords fondamentaux
Boris Johnson a dévoilé ses ambitions aux Européens : obtenir un accord du type de ceux signés avec le Canada ou le Japon.
En réalité, il en veut beaucoup plus. Par Emmanuel Berretta

Boris Johnson est-il trop gourmand ?

Les négociations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni commencent lundi, maintenant que chacun a désormais publié son mandat. Dans celui envoyé jeudi par Londres, Boris Johnson dit souhaiter un accord de libre-échange du même niveau que ceux conclus par l'UE avec le Canada et le Japon. En vérité, ses exigences vont bien au-delà de ce que l'Europe a consenti à ces deux pays. Les services, par exemple, ne font pas partie des domaines couverts par ces accords. « Il veut un trois-étoiles au prix d'un McDo », plaisante-t-on à Bruxelles.

« Le problème, c'est que le Royaume-Uni n'est pas le Canada », relevait dès mercredi Michel Barnier, anticipant le mandat britannique. Le poids des échanges entre l'Europe et le Royaume-Uni – 516 milliards d'euros par an – est sans commune mesure avec le pendant canadien (54,7 milliards d'euros par an). L'intrication comme la distance géographique ne permettent pas de comparer le Royaume-Uni et le Canada… « Certes, les accords que nous avons conclus avec le Canada ou avec d'autres pays peuvent servir de référence, mais nous devons les adapter à la réalité de notre relation avec le Royaume-Uni », ajoutait le négociateur européen.

La loyauté de la concurrence en question
En réalité, les choses s'engagent assez mal, car Boris Johnson, qui exige d'avoir accès à tout, affaiblit déjà la déclaration politique sur les relations futures qu'il a signée « et annoté de sa propre main », note Michel Barnier. Les conditions de concurrence équitable y étaient assez précisément définies. Les garanties du fair-play devaient être « solides ». Les parties devaient ainsi « maintenir les normes élevées communes applicables dans l'Union et au Royaume-Uni au terme de la période de transition dans les domaines des aides d'État, de la concurrence, des normes sociales et en matière d'emploi, d'environnement et de changement climatique, ainsi qu'en ce qui concerne les questions fiscales pertinentes ». Pour y parvenir, il était prévu de s'appuyer « sur les normes de l'Union et les normes internationales appropriées et pertinentes, et prévoir des mécanismes adéquats permettant d'assurer une mise en œuvre effective sur le plan intérieur, ainsi que des mécanismes de règlement des différends et de contrôle de l'application ».

Dans le mandat britannique, la clause est réinterprétée de manière beaucoup plus légère. Il est dit qu'en matière de droit de la concurrence, d'aides d'État, d'environnement, de climat, de travail et de fiscalité, « le gouvernement [britannique, NDLR] n'acceptera pas de mesures dans ces domaines qui vont au-delà de celles généralement incluses dans un accord de libre-échange global. Le gouvernement estime donc que les deux parties devraient reconnaître leurs engagements respectifs à maintenir des normes élevées dans ces domaines, confirmer qu'ils respecteront leurs obligations internationales et convenir d'éviter d'utiliser des mesures dans ces domaines pour fausser les échanges ». Tous les mots ont leur importance et Johnson milite, ici, pour une équivalence générale beaucoup moins engageante… Le mandat britannique précise d'ailleurs que le Royaume-Uni développera une politique indépendante dans des domaines comme le droit de la concurrence, l'environnement, la politique sociale, les marchés publics ou la protection des données, tout en assurant vouloir maintenir des « standards élevés ». Mais les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent…

Des contrôles sur le « made in Britain »
Michel Barnier a anticipé cet affaiblissement. « Nous comprenons que le Royaume-Uni souhaite disposer de ses propres règles […], convenait-il. Cependant, il faut se rendre à l'évidence. Nos accords avec la Turquie et l'Ukraine, et récemment avec la Suisse, contiennent des dispositions très détaillées concernant la concurrence et les aides d'État. Nos accords avec le Canada, le Japon et la Corée prévoient des clauses de non-régression applicables aux normes environnementales et du travail, ainsi que des règles en matière de subventions et de garanties. » Bref, pour le négociateur européen, les belles paroles de Johnson ne suffiront pas et l'objet du futur accord commercial ne peut se contenter d'abaisser les barrières douanières…

« Le commerce moderne doit être un commerce durable, reprenait-il. Quelle serait notre crédibilité au sein de la COP26, à Glasgow, si notre futur accord permettait aux entreprises de piétiner les droits environnementaux et sociaux afin de gagner des parts de marché ? » En somme, pour l'Union européenne, la donne est claire : le Royaume-Uni, du fait de sa proximité, peut disposer d'un super accord commercial avec zéro tarif et zéro quota si les garanties d'une concurrence équitable sont solidement écrites dans l'accord.

Ce qui fait que son Brexit vendu pour échapper aux régles de Bxl tombe a l' eau comme prévu ......incompatible avec un accord commercial.....

Je croyais que c' était Bobo qui avait la main ? ben non , petite main et grande gueule tout simplement

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Re: Brexit: Le débat

Message par vivarais » 28 février 2020 19:25

sauf que Johnson a répondu hors de question d'accepter les règles de l'UE comme avant
on ne veut avoir aucunes règles de l'UE c'est les règles britanniques uniquement qui s'appliqueront en GB
et quand un britannique a dit non ce sera non
Déjà ils vont recentrer leur production pour produire eux même selon leur besoin
le codiv19 a montré le risque de dépendre d'une production extérieure
si l'UE s'entête , elle sera perdante car elle exporte plus qu'elle n'importe de la GB
et les GB pourront négocier des accords d'échanges avec d'autres que l'UE qui seront heureux d'exporter plus que d'importer
Michel Barnier n'a pas encore compris qu'il ne faut pas trop chatouiller les GB

vincent
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Re: Brexit: Le débat

Message par vincent » 28 février 2020 21:32

vivarais a écrit :
28 février 2020 19:25
sauf que Johnson a répondu hors de question d'accepter les règles de l'UE comme avant
on ne veut avoir aucunes règles de l'UE c'est les règles britanniques uniquement qui s'appliqueront en GB
vous n' avez pas lu l' article
Déjà ils vont recentrer leur production pour produire eux même selon leur besoin
quels produits ?

D’après les données publiées par l’Office britannique des statistiques nationales, rien qu’en 2017 la valeur du commerce de marchandises entre l’UE et le Royaume-Uni avait atteint 423 milliards de livres sterling, dont 164 milliards concernaient les exportations vers les 27 autres États membres.
et les GB pourront négocier des accords d'échanges avec d'autres que l'UE qui seront heureux d'exporter plus que d'importer


Michel Barnier n'a pas encore compris qu'il ne faut pas trop chatouiller les GB
d 'abord , faut pas dire Barnier , il faudrait dire les 27 qui ont redonné leur confiance a MB, nuance

Elles en sont où les négociations avec l' ex commonwealth que Bobo courtisait pour qu' ils prennent un peu la place de l' UE ?????

vincent
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Re: Brexit: Le débat

Message par vincent » 28 février 2020 21:35

vivarais a écrit :
28 février 2020 19:25
sauf que Johnson a répondu hors de question d'accepter les règles de l'UE comme avant
on ne veut avoir aucunes règles de l'UE c'est les règles britanniques uniquement qui s'appliqueront en GB
et quand un britannique a dit non ce sera non
Déjà ils vont recentrer leur production pour produire eux même selon leur besoin
le codiv19 a montré le risque de dépendre d'une production extérieure
si l'UE s'entête , elle sera perdante car elle exporte plus qu'elle n'importe de la GB
et les GB pourront négocier des accords d'échanges avec d'autres que l'UE qui seront heureux d'exporter plus que d'importer
Michel Barnier n'a pas encore compris qu'il ne faut pas trop chatouiller les GB
au fait , Bobo est donc agacé par Barnier qui le "chatouille" , soit il aime ça , soit il est masochiste.......pourquoi il se tire pas ........

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crepenutella
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Re: Brexit: Le débat

Message par crepenutella » 28 février 2020 21:56

vivarais a écrit :
28 février 2020 19:25
sauf que Johnson a répondu hors de question d'accepter les règles de l'UE comme avant
on ne veut avoir aucunes règles de l'UE c'est les règles britanniques uniquement qui s'appliqueront en GB
et quand un britannique a dit non ce sera non
Déjà ils vont recentrer leur production pour produire eux même selon leur besoin
le codiv19 a montré le risque de dépendre d'une production extérieure
si l'UE s'entête , elle sera perdante car elle exporte plus qu'elle n'importe de la GB
et les GB pourront négocier des accords d'échanges avec d'autres que l'UE qui seront heureux d'exporter plus que d'importer
Michel Barnier n'a pas encore compris qu'il ne faut pas trop chatouiller les GB
Mais vous rêvez éveillé là. Le Royaume-Uni est très largement déficitaire dans ses échanges avec l'Union Européenne. "Produire eux-même selon leurs besoins,"? Vous m'expliquez? Ils ont 4% de chômage et pratiquement plus d'industrie, vous croyez vraiment que les travailleurs britanniques ont une folle envie de quitter leur job dans les services pour aller à l'usine fabriquer des grilles pains et des jeans?...et pour quel salaire? Et des produits qu'ils vendront à quel prix? Et comment ils font venir la matière première?

N'importe quoi. Vous délirez complètement là.

Le seul moyen d'y parvenir à peu près serait de produire en locale avec des produits locaux dans une optique écolo-décroissante. C'est pas trop le style des britanniques einh...

Vous avez conscience que la seule raison pour laquelle le Royaume-Uni est sortie de la préhistoire...c'est les échanges commerciaux? Que contrairement à des pays comme la France ou les USA, ils n'ont aucun moyen de prospérer à partir seulement des richesses de leur pays?
Vous avez conscience que les seuls moments où ils ont représenté une menace pour le continent, c'était quand ils pouvaient exploiter la Normandie (car les normands les ont conquis einh....) et l'Aquitaine (par mariage)!!!! Et ensuite grâce à la colonisation de l'Amérique du nord!
Vous êtes complètement dans les pâquerettes là!

La prospérité du Royaume-Uni c'est un système: Une flotte puissante qui permet de sécuriser des routes commerciales entre ses zones de productions (Amérique du Nord, Inde) et son territoire et ses partenaires commerciaux. Sur le sol britannique, un essor de l'industrie grâce aux produit des colonies transformés sur place avec les travailleurs venus des campagnes ayant subies le mouvement d'enclosure dite "Tragédie des biens communs" ayant donné lieux à l'apparition des premiers ouvriers. En effet, des centaines de milliers de paysans n'ont plus de terre à exploiter et deviennent de la main d'oeuvre à bas coût...sans main d'oeuvre à bas coût...pas d’industrie.
Or il n'y a plus de main d'oeuvre à bas coût aux royaume-uni...et il n'y a plus non plus de colonies pour apporter des matières premières (à bas coût grâce à l'esclavage et l’absence de douane...car il y a une continuité territoriale entre la colonie et la métropole, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui ou il faut composer avec des gouvernements eux aussi souverains)!!!!!!!!!!!



Le Royaume-Unis (faut-il être ignare quand même!!!) c'est comme Venise! Il n'y a rien!!!!!! Si ce n'est un immense potentiel aventurier et commercial grâce à des routes construites de longue haleine par la découverte, la politique et la guerre.



Et puis s'ils n’achètent pas chez nous? Pourquoi achèterions nous chez eux? Seront-ils moins chers que les Chinois? Si oui, dans la mesure où ils ne respectent pas nos normes qualité...il faudrait les autoriser quand même à commercer avec nous sans aucune garantie?

Vous racontez vraiment n'importe quoi là.

Enfin, ce qui permet de produire pas trop cher des smartphones ou des ordinateurs aujourd'hui, c'est la création de méga-usines en Chine ou ailleurs qui produisent assez pour alimenter la Terre entière. Aucune usine strictement nationale ne permettrait de rendre ces technologies abordables financièrement. Le marché serait trop petit, et les coûts de fabrication trop importants pour que le commun puisse se le payer! Il ne peut donc pas y avoir de ré-industrialisation sans intégration mondialisée, c'est la difficulté!
10:5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison!

10:6 Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.

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Re: Brexit: Le débat

Message par vivarais » 29 février 2020 23:34

crepenutella a écrit :
28 février 2020 21:56
vivarais a écrit :
28 février 2020 19:25
sauf que Johnson a répondu hors de question d'accepter les règles de l'UE comme avant
on ne veut avoir aucunes règles de l'UE c'est les règles britanniques uniquement qui s'appliqueront en GB
et quand un britannique a dit non ce sera non
Déjà ils vont recentrer leur production pour produire eux même selon leur besoin
le codiv19 a montré le risque de dépendre d'une production extérieure
si l'UE s'entête , elle sera perdante car elle exporte plus qu'elle n'importe de la GB
et les GB pourront négocier des accords d'échanges avec d'autres que l'UE qui seront heureux d'exporter plus que d'importer
Michel Barnier n'a pas encore compris qu'il ne faut pas trop chatouiller les GB
Mais vous rêvez éveillé là. Le Royaume-Uni est très largement déficitaire dans ses échanges avec l'Union Européenne. "Produire eux-même selon leurs besoins,"? Vous m'expliquez? Ils ont 4% de chômage et pratiquement plus d'industrie, vous croyez vraiment que les travailleurs britanniques ont une folle envie de quitter leur job dans les services pour aller à l'usine fabriquer des grilles pains et des jeans?...et pour quel salaire? Et des produits qu'ils vendront à quel prix? Et comment ils font venir la matière première?

N'importe quoi. Vous délirez complètement là.

Le seul moyen d'y parvenir à peu près serait de produire en locale avec des produits locaux dans une optique écolo-décroissante. C'est pas trop le style des britanniques einh...

Vous avez conscience que la seule raison pour laquelle le Royaume-Uni est sortie de la préhistoire...c'est les échanges commerciaux? Que contrairement à des pays comme la France ou les USA, ils n'ont aucun moyen de prospérer à partir seulement des richesses de leur pays?
Vous avez conscience que les seuls moments où ils ont représenté une menace pour le continent, c'était quand ils pouvaient exploiter la Normandie (car les normands les ont conquis einh....) et l'Aquitaine (par mariage)!!!! Et ensuite grâce à la colonisation de l'Amérique du nord!
Vous êtes complètement dans les pâquerettes là!

La prospérité du Royaume-Uni c'est un système: Une flotte puissante qui permet de sécuriser des routes commerciales entre ses zones de productions (Amérique du Nord, Inde) et son territoire et ses partenaires commerciaux. Sur le sol britannique, un essor de l'industrie grâce aux produit des colonies transformés sur place avec les travailleurs venus des campagnes ayant subies le mouvement d'enclosure dite "Tragédie des biens communs" ayant donné lieux à l'apparition des premiers ouvriers. En effet, des centaines de milliers de paysans n'ont plus de terre à exploiter et deviennent de la main d'oeuvre à bas coût...sans main d'oeuvre à bas coût...pas d’industrie.
Or il n'y a plus de main d'oeuvre à bas coût aux royaume-uni...et il n'y a plus non plus de colonies pour apporter des matières premières (à bas coût grâce à l'esclavage et l’absence de douane...car il y a une continuité territoriale entre la colonie et la métropole, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui ou il faut composer avec des gouvernements eux aussi souverains)!!!!!!!!!!!



Le Royaume-Unis (faut-il être ignare quand même!!!) c'est comme Venise! Il n'y a rien!!!!!! Si ce n'est un immense potentiel aventurier et commercial grâce à des routes construites de longue haleine par la découverte, la politique et la guerre.



Et puis s'ils n’achètent pas chez nous? Pourquoi achèterions nous chez eux? Seront-ils moins chers que les Chinois? Si oui, dans la mesure où ils ne respectent pas nos normes qualité...il faudrait les autoriser quand même à commercer avec nous sans aucune garantie?

Vous racontez vraiment n'importe quoi là.

Enfin, ce qui permet de produire pas trop cher des smartphones ou des ordinateurs aujourd'hui, c'est la création de méga-usines en Chine ou ailleurs qui produisent assez pour alimenter la Terre entière. Aucune usine strictement nationale ne permettrait de rendre ces technologies abordables financièrement. Le marché serait trop petit, et les coûts de fabrication trop importants pour que le commun puisse se le payer! Il ne peut donc pas y avoir de ré-industrialisation sans intégration mondialisée, c'est la difficulté!
Mais vous rêvez éveillé là. Le Royaume-Uni est très largement déficitaire dans ses échanges avec l'Union Européenne

c'est bien ce que j'ai dit et c'est pourquoi c'est l'OE qui sera perdante
et surtout la France dont c'est un des seuls pays avec lequel ses échanges sont excedentaires

vincent
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Re: Brexit: Le débat

Message par vincent » 01 mars 2020 15:32

vivarais a écrit :
29 février 2020 23:34
c'est bien ce que j'ai dit et c'est pourquoi c'est l'OE qui sera perdante
et surtout la France dont c'est un des seuls pays avec lequel ses échanges sont excedentaires
La France est toujours le pays le plus attractif d'Europe pour les industriels étrangers
ERNST & YOUNG


NICOLAS GALLANT PUBLIÉ LE 13/01/2020 À 0H01
La France est toujours le pays le plus attractif d'Europe pour les industriels étrangers

En dépit d’un environnement international complexe et d’une compétitivité encore fragile, la France continue d’aimanter les industriels étrangers. Elle se situe même au 1er rang européen pour les sites de production d’entreprises à capitaux étrangers, devant l’Allemagne !
En dépit de nombreux défis à relever et au-delà des idées reçues, la France continue de bénéficier des faveurs des industriels étrangers. Elle conservait fin 2018 la 1ère place européenne pour les sites de production d’entreprises à capitaux étrangers, avec 339 projets d’implantation et d’extension, devant la Turquie (203) et l’Allemagne (152) ! Et ce, alors que le Royaume-Uni, qui souffre de l’aléa du Brexit depuis 2016, voyait le nombre des ses investissements directs étrangers (IDE) industriels chuter de 35% entre 2017 et 2018, rapporte Ernst & Young dans son Baromètre EY de l’attractivité industrielle de la France.

Il faut dire que les leaders industriels français, puissants et exportateurs dans l’aéronautique, la construction navale ou l’agro-alimentaire, exercent un “effet gravitationnel”, explique le géant de l’audit et du conseil. L’attractivité industrielle premium se matérialise en France par de nouveaux sites de production (68 en 2018), attirés ou fixés par des bassins d’emplois et de compétences sophistiqués, équipés et mieux soutenus par un effort public dans des territoires et secteurs en transition.
Au bout du compte, près de 70% des dirigeants d’entreprises étrangères voient un avenir à l’industrie “made in France” et “made by France”.
qui est dans le vrai......les chefs d' entreprises étrangéres ou vivarais? telle est la question
>> A lire aussi - “Avec l’usine 4.0, notre industrie offre des débouchés inédits et formidables”

vivarais
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Re: Brexit: Le débat

Message par vivarais » 01 mars 2020 17:32

vincent a écrit :
01 mars 2020 15:32
La France est toujours le pays le plus attractif d'Europe pour les industriels étrangers
ERNST & YOUNG


NICOLAS GALLANT PUBLIÉ LE 13/01/2020 À 0H01
La France est toujours le pays le plus attractif d'Europe pour les industriels étrangers

En dépit d’un environnement international complexe et d’une compétitivité encore fragile, la France continue d’aimanter les industriels étrangers. Elle se situe même au 1er rang européen pour les sites de production d’entreprises à capitaux étrangers, devant l’Allemagne !
En dépit de nombreux défis à relever et au-delà des idées reçues, la France continue de bénéficier des faveurs des industriels étrangers. Elle conservait fin 2018 la 1ère place européenne pour les sites de production d’entreprises à capitaux étrangers, avec 339 projets d’implantation et d’extension, devant la Turquie (203) et l’Allemagne (152) ! Et ce, alors que le Royaume-Uni, qui souffre de l’aléa du Brexit depuis 2016, voyait le nombre des ses investissements directs étrangers (IDE) industriels chuter de 35% entre 2017 et 2018, rapporte Ernst & Young dans son Baromètre EY de l’attractivité industrielle de la France.

Il faut dire que les leaders industriels français, puissants et exportateurs dans l’aéronautique, la construction navale ou l’agro-alimentaire, exercent un “effet gravitationnel”, explique le géant de l’audit et du conseil. L’attractivité industrielle premium se matérialise en France par de nouveaux sites de production (68 en 2018), attirés ou fixés par des bassins d’emplois et de compétences sophistiqués, équipés et mieux soutenus par un effort public dans des territoires et secteurs en transition.
Au bout du compte, près de 70% des dirigeants d’entreprises étrangères voient un avenir à l’industrie “made in France” et “made by France”.
qui est dans le vrai......les chefs d' entreprises étrangéres ou vivarais? telle est la question
>> A lire aussi - “Avec l’usine 4.0, notre industrie offre des débouchés inédits et formidables”
ici il s'agit des échanges commerciaux excédentaires avec la GB
pas de l'attractivité de la France pour d'éventuels investissements étrangers
les investisseurs étrangers viendront en France dans la mesure où il y a des débouchés pour leurs produits
or si l'on n'a plus de débouchés vers la GB cela devient pénalisant

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Re: Brexit: Le débat

Message par crepenutella » 03 mars 2020 10:09

Mais le Royaume-Uni ne PEUT pas inverser la tendance de ses échanges commerciaux!!!!! c’est une île!!! Ça marchait que quand il possédait le tiers des terres émergées! Forcément ils avaient des terres à exploiter et de la main d’œuvre pas cher! Mais la c’est comme Belle île en mer! Ils peuvent retourner le problème dans tous les sens, il leur faut l’accès à de vastes marchés pour consommer pas trop cher en échange de l’exportation de leurs services (financiers). Tu leur propose quoi? Ils achètent les matières premières comme tout le monde en Afrique et en Chine, mais ils fabriquent au Royaume-Uni? Et ils vont les vendre à qui leurs aspirateurs à 2000 balles? Ils ne sont même pas auto suffisant en bouffe.
10:5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison!

10:6 Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.

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Message par Toto » 03 mars 2020 11:39

Pas de covid 19 en gb

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Re: Brexit: Le débat

Message par vincent » 03 mars 2020 17:57

vivarais a écrit :
01 mars 2020 17:32
vincent a écrit :
01 mars 2020 15:32


La France est toujours le pays le plus attractif d'Europe pour les industriels étrangers
ERNST & YOUNG


NICOLAS GALLANT PUBLIÉ LE 13/01/2020 À 0H01
La France est toujours le pays le plus attractif d'Europe pour les industriels étrangers

En dépit d’un environnement international complexe et d’une compétitivité encore fragile, la France continue d’aimanter les industriels étrangers. Elle se situe même au 1er rang européen pour les sites de production d’entreprises à capitaux étrangers, devant l’Allemagne !
En dépit de nombreux défis à relever et au-delà des idées reçues, la France continue de bénéficier des faveurs des industriels étrangers. Elle conservait fin 2018 la 1ère place européenne pour les sites de production d’entreprises à capitaux étrangers, avec 339 projets d’implantation et d’extension, devant la Turquie (203) et l’Allemagne (152) ! Et ce, alors que le Royaume-Uni, qui souffre de l’aléa du Brexit depuis 2016, voyait le nombre des ses investissements directs étrangers (IDE) industriels chuter de 35% entre 2017 et 2018, rapporte Ernst & Young dans son Baromètre EY de l’attractivité industrielle de la France.

Il faut dire que les leaders industriels français, puissants et exportateurs dans l’aéronautique, la construction navale ou l’agro-alimentaire, exercent un “effet gravitationnel”, explique le géant de l’audit et du conseil. L’attractivité industrielle premium se matérialise en France par de nouveaux sites de production (68 en 2018), attirés ou fixés par des bassins d’emplois et de compétences sophistiqués, équipés et mieux soutenus par un effort public dans des territoires et secteurs en transition.

qui est dans le vrai......les chefs d' entreprises étrangéres ou vivarais? telle est la question
>> A lire aussi - “Avec l’usine 4.0, notre industrie offre des débouchés inédits et formidables”
ici il s'agit des échanges commerciaux excédentaires avec la GB
pas de l'attractivité de la France pour d'éventuels investissements étrangers
les investisseurs étrangers viendront en France dans la mesure où il y a des débouchés pour leurs produits
or si l'on n'a plus de débouchés vers la GB cela devient pénalisant
les investisseurs étrangers viennent en France , Allemagne.....et pas au RU

CAR IL Y A PLUS DE DEBOUCHES DANS L UE QUE DANS LE RU . C 'est pour cela que vos entreprises qui affluaient au RU ( j' attends la liste ) me faisait pouffer de rire
or si l'on n'a plus de débouchés vers la GB cela devient pénalisant
quelle est la part d 'exportation GB vers UE ...?????

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Re: Brexit: Le débat

Message par vivarais » 03 mars 2020 18:23

crepenutella a écrit :
03 mars 2020 10:09
Mais le Royaume-Uni ne PEUT pas inverser la tendance de ses échanges commerciaux!!!!! c’est une île!!! Ça marchait que quand il possédait le tiers des terres émergées! Forcément ils avaient des terres à exploiter et de la main d’œuvre pas cher! Mais la c’est comme Belle île en mer! Ils peuvent retourner le problème dans tous les sens, il leur faut l’accès à de vastes marchés pour consommer pas trop cher en échange de l’exportation de leurs services (financiers). Tu leur propose quoi? Ils achètent les matières premières comme tout le monde en Afrique et en Chine, mais ils fabriquent au Royaume-Uni? Et ils vont les vendre à qui leurs aspirateurs à 2000 balles? Ils ne sont même pas auto suffisant en bouffe.
les pays bas sont un tout petit pays et pourtant tant pour l'élevage que pour la production maraichère , ils fournissent toute l'UE
ensuite ils ont su garder des relations équilibrées avec leurs anciennes colonies et créer le Commonwealth
eux n'ont pas une gauche qui entretient le reproche de la colonisation et de l'esclavage dans les anciennes colonies comme chez nous
Et ils vont les vendre à qui leurs aspirateurs à 2000 balles? Ils ne sont même pas auto suffisant en bouffe.
pas uniquement à l'UE comme aujourd'hui
nous même nous ne sommes pas autosuffisants en bouffe
il n'y a qu'à voir ce que l'on importe des pays du Commonwealth (Australie , nouvelle Zélande et canada ) et de chine :hehe:
ils feront comme ils faisaient avant que l'UE soit créée
c'est effarant cette idée que sans l'UE tout est devenu impossible alors que c'était possible avant
c'est effarant comment la caste supérieure est arrivée à formater les gens pour augmenter encore plus ses profits en mettant en concurrence les travailleurs des différents pays qui compose l'UE :hehe: :hehe:

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Re: Brexit: Le débat

Message par Fonck1 » 16 mai 2020 13:53

Brexit : les deux camps s'accusent mutuellement d'antijeu

Au terme d'une nouvelle semaine de pourparlers, les négociateurs se sont renvoyé la responsabilité du blocage actuel. Chaque camp veut pousser l'autre à bouger. À nouveau, la probabilité d'un échec des discussions est à la hausse et le spectre d'un Brexit sans accord resurgit.

La même inquiétude , mais avec une nouveauté. Vendredi 15 mai, au terme de la troisième semaine de tractations sur la relation future entre Londres et les Vingt-Sept, les problèmes techniques rencontrés par la Commission européenne pour diffuser la conférence de presse de Michel Barnier ont permis à son homologue britannique, David Frost, de s'exprimer en premier. De quoi inverser la vapeur par rapport aux précédentes occasions et tenter de ne plus apparaître comme le camp qui bloque tout progrès.
Obstacle majeur

Pour David Frost , « il ne fait aucun doute qu'un accord de libre-échange complet et standard, de même que d'autres accords clés […] pourraient être trouvés sans difficulté majeure dans le temps qui nous est imparti ». Malheureusement, estime le négociateur britannique, « l'obstacle majeur » pour y parvenir est « l'insistance de l'UE à inclure une série de propositions inédites et déséquilibrées relatives à ce qui est nommé Level Playing Field ». Cette partie de l'accord doit définir les conditions d'une concurrence équitable. Pour Londres, les choses sont claires : de tels dispositifs, jugés indispensables à Bruxelles , sont inenvisageables puisqu'ils obligeraient Londres à se plier aux réglementations décidées sur le continent. Pas question de s'engager à un alignement sur les aides d'Etat, les normes sociales ou environnementales. « Dès que l'UE reconnaîtra que nous ne signerons pas un accord sur cette base, nous serons en mesure de faire des progrès », a asséné David Frost dans un communiqué.

Quelques minutes plus tard, Michel Barnier parvenait finalement à prendre la parole sur le podium de la salle de presse de la Commission européenne, et rendait coup sur coup. Constatant « quelques ouvertures modestes » dans les discussions qui venaient de s'achever, y compris au sujet de la pêche, le négociateur en chef des Européens a reconnu qu'il n'était « pas optimiste » sur la négociation en cours : « aucun progrès n'a été possible sur les autres sujets les plus difficiles ». Les conditions d'une concurrence équitable, la gouvernance du futur accord, le partage des données, la lutte contre le blanchiment, les rôles futurs des parlements et de la société civile : impossible d'échapper à un « compte rendu lucide, sincère et décevant », a tranché le Savoyard, qui s'est dit « déçu ».
Le meilleur des deux mondes

Alors qu'un dialogue de sourds s'est installé, le Français a poussé son argumentaire plus loin qu'à l'accoutumée. Face à Londres qui brandit l'exemple des récents accords de libre-échange signés par l'UE pour affirmer qu'il lui est demandé plus qu'à Ottawa, Séoul ou Tokyo, Michel Barnier s'est fait précis . Si, comme certains le prétendent, Londres est prête à renoncer à la perspective d'un accord garantissant une absence totale de droits de douane et de quotas, autant être clair : il faudra négocier « chacune des lignes tarifaires », ce qui « dure des années ». Sachant que Londres veut à tout prix que la négociation soit terminée fin 2020 .

Aux yeux de Michel Barnier, Londres essaye, en réalité, d'avoir « le meilleur des deux mondes ». En demandant « beaucoup plus » que ce que permet par exemple l'accord UE-Canada : maintenir un accès aux prestataires de services, garder une interconnexion en matière d'électricité, faciliter l'accès des auditeurs britanniques au marché européen, garder un système de reconnaissance des qualifications professionnelles, avoir un droit de regard sur les attributions d'équivalences en matière de services financiers… « Nous n'allons pas marchander nos valeurs européennes au bénéfice de l'économie britannique », a-t-il prévenu.
« Changer de stratégie »

Déplorant une « réelle incompréhension sur les conséquences objectives parfois mécaniques » du Brexit, il a appelé le Royaume-Uni à être « plus réaliste » et à « changer de stratégie ». Et a tenu à écarter l'hypothèse d'un accord qui serait « bradé » dans la dernière ligne droite, au détriment de la souveraineté européenne : « L'Union européenne n'agira pas dans la précipitation sur un sujet aussi important ».

https://www.lesechos.fr/monde/europe/br ... eu-1203410
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crepenutella
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Re: Brexit: Le débat

Message par crepenutella » 16 mai 2020 15:56

Donc les anglais veulent un accord de libre échange, mais sans obéir à des règles communes. En gros ils veulent pouvoir nous vendre leurs produits sans qu’ils obéissent à nos normes, et sans payer de droit d’entrée comme tout le monde pour pouvoir bénéficier de ce marché. Ben non.
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Re: Brexit: Le débat

Message par vivarais » 16 mai 2020 17:20

crepenutella a écrit :
16 mai 2020 15:56
Donc les anglais veulent un accord de libre échange, mais sans obéir à des règles communes. En gros ils veulent pouvoir nous vendre leurs produits sans qu’ils obéissent à nos normes, et sans payer de droit d’entrée comme tout le monde pour pouvoir bénéficier de ce marché. Ben non.
n'est ce pas ce qui se fait en ayant signé des accords de libre échange avec le canada , le Mexique , le Vietnam etc
pourquoi les britanniques qui ne sont plus dans l'UE devraient être obligé de suivre des règles communes ce que ne font ni les suisses ,
ni les norvégiens qui utilisent des pesticides dans l'élevage du saumon interdit par l'UE
l'UE vient de signer un accord avec le Mexique pour importer 200 mille tonnes de viande de bœuf sans droit de douane
et la grande bretagne elle devrait payer des droits de douane pour ses échanges avec l'UE a lors qu'elle importe de l'UE plus qu'elle n'exporte vers elle

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