Ces Français qui n’ont plus envie de travailler…

[le chimple]

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Les français n'ont plus envie de travailler, tu m'étonnes !
Des retraités qui gagnent le double voir le triple sans rien foutre qu'un salarié qui se fait chier 10 heures par jour ,ne donne pas vraiment envie de tafer.
Ajoutons à cela que les confinements répétitifs pour tenter de sauver ces vieux grigous ont réduit considérablement l'offre d'emploi et par conséquent la rémunération, il faut être motivé pour aller bosser.

Tu veux certainement parler de nos politicards qui ont le droit .. ou plutot se sont voté la possibilité de cumuler les retraites d'emplois.. à taux plein .. qu'ils ont eu que quelques années .. comme hollande par exemple ??
Et c'est marrant parce que ce sont ce baltringues qui ont fait voter la retraite à 60 ans qui continuent à bosser jusqu'à 80 pour certains comme Badinter
Va demander à un ouvrier Michelin qui a passé 40 ans devant sa presse à pneu sous 40° en faisant les 3 huit s'il touche le triple ??
Lui , par contre , par rapport à un préposé à la photocopieuse ou la machine à café à la SNCF qui pourrait facilement bosser jusqu'à 65 , les bras encore tous neufs , cet ouvrier Michelin , je la lui donnerais à 55 !

[lotus95]

Ca me semble être une évolution plutôt positive , dans l'ère du temps compte tenu des projets de robotisation massive, et qui ne doit pas être systématiquement assimilée à de la fainéantise ou à une complaisance d'assisté ; je suis persuadée qu'un grand nombre est capable de réduire son train de vie pour gagner en qualité de vie.

Ce qui semble plus problématique pour le secteur de l'hotellerie-restauration, qui a du mal à recruter pour la saison touristique, parce qu'un grand nombre de salariés a choisi de se réorienter vers d'autres secteurs ; comment pourrait t-on les en blâmer quand on sait que ce secteur est à la merci de nouveaux épisodes épidémiques et de décisions politiques déconnectées de la réalité ? les contrats précaires qui constituent l'essentiel des recrutements de ces secteurs sont ceux qui ont le plus perdu dans l'épidémie, et la réforme du chômage enfoncera le clou.

Je crois que la problématique est la même pour le bâtiment ; au delà de ceux qui choisissent de ne plus travailler, au moins provisoirement, l'épidémie est probablement le détonateur d'une prise de conscience de l'ingratitude de certains métiers par rapport à d'autres, et la notion d'essentiel/non essentiel n'y est pas pour rien ; si c'est une occasion de revaloriser financièrement ces métiers, on pourra dire que c'est une bonne chose.

[Fonck1]

C'est un sujet intéressant. Si quelqu'un est abonné au Point, ce serait sympa de poster l'ensemble.
La crise du coronavirus a changé chez beaucoup leur vision du travail.

https://www.lepoint.fr/economie/ces-fra ... 501_28.php

Ils ont vendu leur appartement lyonnais presque sur un coup de tête. Dans quelques semaines, Laurent et Élisabeth boucleront leurs valises et partiront s'installer dans le Sud, avec leurs deux enfants. « Ces sept mois sans travailler ont été comme un déclic », raconte Élisabeth, hier encore chef de rang dans un restaurant de la chaîne L'Entrecôte. Pendant vingt ans, elle a œuvré soirs et week-ends. « J'ai soudain découvert une vie de famille que je ne connaissais pas. Le parc après l'école, les devoirs des enfants… J'y ai pris goût, je ne me vois pas reprendre ma vie d'avant. »

Ils vont être bien dans le sud avec 20% de chômage....moi qui y suit, je vois des gens qui repartent tous les mois, lassés....je ne parle même pas d'intégration...

[Fonck1]

Les français n'ont plus envie de travailler, tu m'étonnes !
Des retraités qui gagnent le double voir le triple sans rien foutre qu'un salarié qui se fait chier 10 heures par jour ,ne donne pas vraiment envie de tafer.
Ajoutons à cela que les confinements répétitifs pour tenter de sauver ces vieux grigous ont réduit considérablement l'offre d'emploi et par conséquent la rémunération, il faut être motivé pour aller bosser.

Tu veux certainement parler de nos politicards qui ont le droit .. ou plutot se sont voté la possibilité de cumuler les retraites d'emplois.. à taux plein .. qu'ils ont eu que quelques années .. comme hollande par exemple ??
Et c'est marrant parce que ce sont ce baltringues qui ont fait voter la retraite à 60 ans qui continuent à bosser jusqu'à 80 pour certains comme Badinter
Va demander à un ouvrier Michelin qui a passé 40 ans devant sa presse à pneu sous 40° en faisant les 3 huit s'il touche le triple ??
Lui , par contre , par rapport à un préposé à la photocopieuse ou la machine à café à la SNCF qui pourrait facilement bosser jusqu'à 65 , les bras encore tous neufs , cet ouvrier Michelin , je la lui donnerais à 55 !

tu sais, à force de cibler hollande, tu deviens de moins en moins crédible.

[Fonck1]

Ce qui interpelle c’est le témoignage de la nana qui semble découvrir qu’elle a des gosses... il était peut-être temps de s’en apercevoir en effet.

évidence !

[Fonck1]

Personne ne partage ce sentiment ? Moi si.
On consacre trop de notre vie au travail. Notre société peut fonctionner en passant moins de vie au travail.

pourtant, les français ne sont pas les premier a travailler le plus au monde, bien au contraire.

[le chimple]

Tu veux certainement parler de nos politicards qui ont le droit .. ou plutot se sont voté la possibilité de cumuler les retraites d'emplois.. à taux plein .. qu'ils ont eu que quelques années .. comme hollande par exemple ??
Et c'est marrant parce que ce sont ce baltringues qui ont fait voter la retraite à 60 ans qui continuent à bosser jusqu'à 80 pour certains comme Badinter
Va demander à un ouvrier Michelin qui a passé 40 ans devant sa presse à pneu sous 40° en faisant les 3 huit s'il touche le triple ??
Lui , par contre , par rapport à un préposé à la photocopieuse ou la machine à café à la SNCF qui pourrait facilement bosser jusqu'à 65 , les bras encore tous neufs , cet ouvrier Michelin , je la lui donnerais à 55 !

tu sais, à force de cibler hollande, tu deviens de moins en moins crédible.

Je vais faire un effort ...
Mais qu'on lâche aussi Sarko ....
Chacun sa tête de turc ..

[Fonck1]

tu sais, à force de cibler hollande, tu deviens de moins en moins crédible.

Je vais faire un effort ...
Mais qu'on lâche aussi Sarko ....
Chacun sa tête de turc ..

plus personne ne parle de sarko a part les juges....

[CrazyMan]

Personne ne partage ce sentiment ? Moi si.
On consacre trop de notre vie au travail. Notre société peut fonctionner en passant moins de vie au travail.

C'est une évidence.
Il y a de cela 60 ans, on en était encore à avoir une croissance énorme et à progresser dans notre subsistance.
Aujourd'hui, les pays développés ont tout en abondance (souvent au détriment des pays moins développés d'ailleurs), la population meure davantage de malbouffe que de faim.
On pourrait tout à fait envisager de remobiliser notre économie sur l'essentiel, et il y aurait fortement à parier que nous travaillerons beaucoup moins.

[Fonck1]

Personne ne partage ce sentiment ? Moi si.
On consacre trop de notre vie au travail. Notre société peut fonctionner en passant moins de vie au travail.

C'est une évidence.
Il y a de cela 60 ans, on en était encore à avoir une croissance énorme et à progresser dans notre subsistance.
Aujourd'hui, les pays développés ont tout en abondance (souvent au détriment des pays moins développés d'ailleurs), la population meure davantage de malbouffe que de faim.
On pourrait tout à fait envisager de remobiliser notre économie sur l'essentiel, et il y aurait fortement à parier que nous travaillerons beaucoup moins.

je reformule : on peut tout acheter dans un pays développé, même en abondance.

hors pour acheter, il faut avoir des sous donc bosser.

[Victor]

Les français n'ont plus envie de travailler, tu m'étonnes !
Des retraités qui gagnent le double voir le triple sans rien foutre qu'un salarié qui se fait chier 10 heures par jour ,ne donne pas vraiment envie de tafer.
Ajoutons à cela que les confinements répétitifs pour tenter de sauver ces vieux grigous ont réduit considérablement l'offre d'emploi et par conséquent la rémunération, il faut être motivé pour aller bosser.

Tu veux certainement parler de nos politicards qui ont le droit .. ou plutot se sont voté la possibilité de cumuler les retraites d'emplois.. à taux plein .. qu'ils ont eu que quelques années .. comme hollande par exemple ??
Et c'est marrant parce que ce sont ce baltringues qui ont fait voter la retraite à 60 ans qui continuent à bosser jusqu'à 80 pour certains comme Badinter
Va demander à un ouvrier Michelin qui a passé 40 ans devant sa presse à pneu sous 40° en faisant les 3 huit s'il touche le triple ??
Lui , par contre , par rapport à un préposé à la photocopieuse ou la machine à café à la SNCF qui pourrait facilement bosser jusqu'à 65 , les bras encore tous neufs , cet ouvrier Michelin , je la lui donnerais à 55 !

Mais en fait le "cheminot" en faisant grève bloque le pays, (car la SNCF a encore le monopole, donc pas d'offre concurrente pour les usagers clients) et il obtient des avantages indus alors que l'ouvrier Michelin, il sait très bien qu'il est en permanence sous la merci d'une délocalisation dans un pays à plus bas coût que la France (et c'est très facile d'en trouver car on est le pays qui a le coût horaire de travail le plus élevé).
Donc les dés sont pipés.
Et on en arrive à la situation actuelle avec 42 régimes de retraite et avec énormément d'inégalité entre français.

[CrazyMan]

je reformule : on peut tout acheter dans un pays développé, même en abondance.

hors pour acheter, il faut avoir des sous donc bosser.

Justement, l'idée serait de détacher revenus et emploi.
Nous sommes largement capables de produire en abondance tout ce dont nous avons besoin, en tout cas en ce qui concerne la nourriture.

L'idée serait de se détacher des bullshit jobs et de donner une signification à l'emploi qui ne relève plus de la seule subsistance. On pourrait tout à fait envisager un modèle économique où l'emploi serait d'abord viser pour son utilité sociale, par exemple la production agricole pour se nourrir ou les infirmiers qui ont également une forte utilité sociale.

On ne peut pas créer indéfiniment de l'activité économique et des emplois dans le seul but de faire de la croissance.

A titre personnel, je trouve complétement sympathique à l'idée que les individus commencent à se détacher de la vision quasiment théologique du travail, à savoir il faut travailler dur et péniblement pour mériter de "gagner son pain". Je suis d'autant plus content de constater qu'une bonne part des individus ne croient plus en l'idée selon laquelle l'individu s'épanoui par son travail.

Dans l'état actuel des choses, il faut défendre le travail. En revanche, si on veut aller plus loin et changer nos objectifs, il faut changer notre rapport au travail.

[Victor]

Personne ne partage ce sentiment ? Moi si.
On consacre trop de notre vie au travail. Notre société peut fonctionner en passant moins de vie au travail.

C'est une évidence.
Il y a de cela 60 ans, on en était encore à avoir une croissance énorme et à progresser dans notre subsistance.
Aujourd'hui, les pays développés ont tout en abondance (souvent au détriment des pays moins développés d'ailleurs), la population meure davantage de malbouffe que de faim.
On pourrait tout à fait envisager de remobiliser notre économie sur l'essentiel, et il y aurait fortement à parier que nous travaillerons beaucoup moins.

Je suis d'accord. Si on suit de mauvaises politiques économique, alors on plante l'économie du pays et on se retrouve avec un énorme taux de chômage (qui ne sera plus finançable). Donc, oui finalement on se retrouvera à beaucoup moins travailler mais dans une misère vraiment noire.

[CrazyMan]

Et on en arrive à la situation actuelle avec 42 régimes de retraite et avec énormément d'inégalité entre français.

Donc les inégalités entre les retraites t'interpellent mais, en revanche, les inégalités qui montent jusque dans tes rapports astronomiques entre salariés et actionnaires/patrons ne t'interpellent pas ?
Il faut croire qu'une différence de l'ordre de 1,5 smic entre deux retraites te semble plus intolérable qu'une différence d'ordre de 100 smic pour l'un et 1 smic amélioré pour l'autre ne te dérange en aucun cas.

Si les inégalités t'intéressent Victor, on peut en parler. C'est un thème que j'étudie pour préparer l'agrég. Mais sache que lorsque l'on parle des inégalités, on cherche d'abord à comprendre comment se forment les grandes inégalités plutôt que les "inégalités comme outil politique" à la sauce retraite des cheminots...

[Mickey]

Ca me semble être une évolution plutôt positive , dans l'ère du temps compte tenu des projets de robotisation massive, et qui ne doit pas être systématiquement assimilée à de la fainéantise ou à une complaisance d'assisté ; je suis persuadée qu'un grand nombre est capable de réduire son train de vie pour gagner en qualité de vie.

Ce qui semble plus problématique pour le secteur de l'hotellerie-restauration, qui a du mal à recruter pour la saison touristique, parce qu'un grand nombre de salariés a choisi de se réorienter vers d'autres secteurs ; comment pourrait t-on les en blâmer quand on sait que ce secteur est à la merci de nouveaux épisodes épidémiques et de décisions politiques déconnectées de la réalité ? les contrats précaires qui constituent l'essentiel des recrutements de ces secteurs sont ceux qui ont le plus perdu dans l'épidémie, et la réforme du chômage enfoncera le clou.

Je crois que la problématique est la même pour le bâtiment ; au delà de ceux qui choisissent de ne plus travailler, au moins provisoirement, l'épidémie est probablement le détonateur d'une prise de conscience de l'ingratitude de certains métiers par rapport à d'autres, et la notion d'essentiel/non essentiel n'y est pas pour rien ; si c'est une occasion de revaloriser financièrement ces métiers, on pourra dire que c'est une bonne chose.

Exactement, aux USA patrie du néolibéralisme, le cadre moyen estime que celui qui bosse dans les tranchées sous le froid et la chaleur gagne plus que lui puisque sa durée de vie sera moins longue.
En France nous sommes dans l'opposé, un job de fonx pépère dans un bureau climatisé rapporte plus qu'un travail ingrat à l'extérieur dans une boîte privée.
C'est ça qu'il faut changer illico presto pour que les activités difficiles soient reconnues à leur juste valeur.
Ces incapables de fonx ne méritant pas plus que mille euros par mois ,les travailleurs du privé devant gagner le double,voir le triple.

[da capo]

Et on en arrive à la situation actuelle avec 42 régimes de retraite et avec énormément d'inégalité entre français.

Donc les inégalités entre les retraites t'interpellent mais, en revanche, les inégalités qui montent jusque dans tes rapports astronomiques entre salariés et actionnaires/patrons ne t'interpellent pas ?
Il faut croire qu'une différence de l'ordre de 1,5 smic entre deux retraites te semble plus intolérable qu'une différence d'ordre de 100 smic pour l'un et 1 smic amélioré pour l'autre ne te dérange en aucun cas.

Si les inégalités t'intéressent Victor, on peut en parler. C'est un thème que j'étudie pour préparer l'agrég. Mais sache que lorsque l'on parle des inégalités, on cherche d'abord à comprendre comment se forment les grandes inégalités plutôt que les "inégalités comme outil politique" à la sauce retraite des cheminots...

''Il faut croire qu'une différence de l'ordre de 1,5 smic entre deux retraites te semble plus intolérable qu'une différence d'ordre de 100 smic pour l'un et 1 smic amélioré pour l'autre ne te dérange en aucun cas.''

Tout dépend du nombre de personnes concernées ; les patrons à 100 smic, c'est comme les poissons volants, alors que les régimes spéciaux à des titres divers, concernent à peu près 5 millions
de bénéficiaires.

Et le bénéficiaire d'un régime spécial bénéficie des contributions de ses semblables, qui eux sont au régime général.

C'est bien, de vouloir combattre les inégalités, mais alors toutes les inégalités.