coincetabulle a écrit : ↑21 mars 2020 08:46
le problème ce n'est pas tant son taux de mortalité / létalité. c'est son taux de contagion très élevé.
du coup on se retrouve avec certes un virus peu dangereux, mais qui contamine tellement de personne que le bilan est considérablement alourdi.
pour les chiffres, c'est beaucoup trop tôt pour avoir une idée précise. on ne sait même pas combien sont réellement infectés ...
Très juste, je dirais même que l'effet pervers est dans la contamination invisible de personnes à risques par des porteurs sains ; la configuration la plus fréquente étant familiale : enfants-parents, petits enfants-grands parents ... mais aussi dans le milieu professionnel pour tous ceux en contact fréquent avec le public ou encore ceux qui prennent régulièrement les transports ; la réponse adaptée serait d'aller dans le sens d'une généralisation des tests
Le taux de mortalité n'est qu'une tendance qui a le mérite d'exister, et qui doit être confirmée dans la durée pour signifier quelque chose ; pour autant qu'on ne change pas les pré-requis de test en cours de route, ce qui fausserait l'évolution ;
le fait que l'Allemagne ait un taux très bas s'explique par le nombre de tests effectués, près de 10 fois supérieur à celui de la France :
plus de tests = plus de cas bénins = taux de mortalité plus bas
a contrario, plus on cantonne les tests aux cas graves, et plus le taux est élevé ; c'est logique ...
cela dit, ça ne semble pas expliquer le cas de l'Italie qui a un taux beaucoup plus élevé en ayant un plus grand nombre de tests ... probablement la concentration des cas sur une région et le débordement des hôpitaux, ou un âge moyen plus élevé ...