Fonck1 a écrit : ↑28 octobre 2020 13:57
lotus95 a écrit : ↑28 octobre 2020 13:24
techniciens ... de quoi ? de la turlutte et des dessous de table ?
Chacun ses techniciens de confiance, mais le choix de chacun est révélateur de son idéologie ... comme si des considérations de ce genre avaient la moindre place dans des questions de santé
Pour moi, le vecteur de communication a moins d'importance que l'absence d'inscription dans la base Transparence Santé et le degré d'expertise réelle des intervenants ; va falloir t'y faire, tout le monde s'exprime sur les réseaux sociaux aujourd'hui , et si ça contrarie les méprisants élitistes, c'est d'autant plus plaisant
Le contenu a de l'importance aussi, les grands discours creux et les méthodes Coué non appuyés de sources scientifiques sérieuses ne valent que pipi de chat, quand bien même ils seraient prononcés par des grands noms ... compétence n'a jamais rimé avec objectivité, quel que soit le domaine.
mais tu penses sérieusement que l'Elysée est mal renseigné?
Et si tu cherches 10 milliards, c'est simple, creuses du côté des niches fiscales improductives ou qui représentent des trous sans fond, des allègements qui sont censés favoriser l'emploi et finissent leur course dans les paradis fiscaux ... tu as bien au bas mot entre 50 et 100 milliards par an là dedans
on vit à crédit et sur la consommation depuis des années, il serait étonnant qu'il y a des sous qui traînent.
par ailleurs, je ne vois pas pourquoi on devrait supprimer des niches alors que les gens ont investis l'ont fait sur la base d'un contrat.
si demain plus personne n’investit, alors l'état ne pourra plus emprunter des milliards comme il le fait.
après il faut pas se leurrer, il y a des boites qui auront été aidées par les aides et d'autres non....c'est ainsi, les plus débrouillards s'en sortent les autres non.
Ou L'Elysée est mal renseigné, parce le conseil qui le renseigne porte bien plus le costume politique à la botte du lobby pharma que scientifique
Ou il est bien renseigné, et décide néanmoins de mesures qui vont dans le sens d'objectifs qui n'ont pas grand chose à voir avec la gestion d'une épidémie
Toujours est t-il que les décisions prises n'ont jamais suivi et ne suivent toujours pas la réalité des faits et les preuves scientifiques.
Je ne parle pas de n'importe quelle niche ... je parle en particulier des 50 milliards d'allègements de cotisations qu'on dilapide actuellement en direction des entreprises sans distinction de taille ou d'intérêt stratégique pour le pays, et sans contrepartie
Pour ce qui est des budgets consacrés à l'hôpital, il faut prendre conscience que les gouvernements successifs ont supprimé près de 70 000 lits en 15 ans ... près de 4000 pour le gouvernement actuel .... les intentions sont claires et sans équivoque
Il se trouve que ces financements proviennent de NOS cotisations sociales et impôts, gérés paritairement (en théorie) dans des caisses dédiées, et que l'Etat ne peut pas s'arroger le droit de dévoyer ces fonds au profit de parasites boulimiques d'aides sociales en tous genres, et au détriment de la qualité des soins prodigués à ceux qui alimentent ces caisses.
En allégeant les cotisations de façon indifférenciée et sans contrepartie, et en ne les compensant pas dans les mêmes proportions auprès de la Secu, on a tout bonnement pillé ces caisses au profit d'intérêts privés ... et ça continue avec les médocs hors de prix qu'on autorise en dépit du bon sens et le dépistage aveugle qui nous coûte la peau des dents
On a enfoncé le clou en décidant de transformer les hôpitaux en centres de profit, avec nombre de bureaucrates qui pèsent sur les coûts et un système de tarification qui encourage la surenchère d'actes inutiles : au final, on a plombé la gestion des hôpitaux publics, et on se sert aujourd'hui de cet argument pour dénier aux soignants le droit à un rythme de travail et des salaires décents.
Tous les ingrédients sont là pour détruire l'hôpital public et piller les caisses de Sécu ; et cette crise illustre la continuité de ces plans scabreux, qu'on cherche néanmoins à camoufler derrière une mayonnaise sur l'épidémie et la culpabilisation des comportements.