Mesoke a écrit : ↑14 mars 2021 21:21
Pour répondre à Lotus plus haut :
- Tu dis sans cesse que l'épidémie recule. Or, factuellement, depuis près d'un mois elle ne recule pas. C'est toi qui tournes le informations comme elles t'arrangent. Par ailleurs bizarrement le nombre de nouveau cas a reculé après que beaucoup de pays, notamment en Europe, aient pris des mesures pour diminuer les relations sociales entre leurs habitants (confinements, couvre feu, fermeture de lieux publics, etc). Absolument rien ne montre une baisse naturelle du nombre de cas, c'est une interprétation basée sur que dalle.
- Pourquoi le nombre de positifs faibles remettrait-il en cause les mesures sanitaires actuelles ? Ce sont des anciens malades qui ont été contagieux, et ont peut-être contaminé des gens. Qu'ils aient été testés positifs tardivement n'y change rien. Ils n'ont pas de raison de ne pas être pris en compte dans les stats, même si c'est en décalé par rapport au pic de leur maladie.
- Oui il y a des tas d'effets négatifs au confinement. Mais ça ne prouve en rien que la situation aurait été meilleure sans confinement, si le scénario de l'explosion épidémique s'était avérée vraie, avec des services sanitaires débordés et des tas de gens qui meurent faute de soin.
On a déjà parlé de l'étude de John Ioannidis, et de son choix discutable de pays, en ne comparant que des pays ayant confiné avec une grosse crise sanitaire avec seulement deux pays n'ayant pas confiné avec des bons résultats, le tout seulement lors de la crise du printemps. Genre ils auraient pu comparer la Suède avec la Norvège par exemple, pays voisin qui a confiné et a eu de bien meilleurs résultats.
Le confinement évite une partie des rencontres entre personnes, celle qui est moins essentielle : on autorise le travail, les courses (alimentaires uniquement lors du premier confinement), on ferme tous les commerces qui ne servent pas à la survie physique, et on interdit les regroupement sociaux. Du coup on
limite les interactions sociales, on ne les interdit pas complètement (bien qu'on interdise la partie la plus intéressante de ces interactions sociales). Le but étant de faire baisser le taux de reproduction du virus, pas de le réduire à zéro en parquant tout le monde chez soi. Et confinement ou pas l'entourage proche d'un malade est la principale victime de l'épidémie.
- Que certains médecins allemands aient donné des placebos à leurs patients en croyant les guérir n'enlève rien au fait que le nombre de nouveaux cas dans ce pays a diminué après qu'un confinement y ait été décrété.
- On n'a pas de frontière avec nos voisins, des tas de routes qui passent d'un pays à l'autre, et des tas de travailleurs qui travaillent dans un pays en habitant dans un autre. Ca fait combien de milliers, ou dizaines de milliers de personnes qui entrent ou sortent de France chaque jour, vers 6 ou 7 pays différents ? Comment veux-tu tous les contrôler ?
- Si tu regardes la courbe de CovidTracker que tu as toi-même postée, tu verras qu'au tout tout début on est à environ 4,5% d'admissions aux urgences pour COVID, avec une augmentation très très rapide qui laisse bien imaginer que quelques jours avant le début de l'enregistrement de ces statistiques on était dans les 3%, comme aujourd'hui.
- Oui, le port du masque en extérieur ne se justifie pas, hors grosse foule genre gros marché, foule sur une plage ou concert.
- Pour la transcriptase inverse : comme je le disais plus oui, il est possible que de l'ARN soit inscrit dans l'ADN humain, c'est un des principes des mutations évolutives. Sauf que ça reste tellement rare que cet effet ne se remarque qu'à des échelles de temps énormes, et un nombre de générations énormes. Ca ne se voit pas pour des individus sur la courte période de temps qu'est une épidémie. Par ailleurs on a des milliards de bouts d'ARN viral dans le corps. On estime qu'il y a 100 fois de virus dans notre organisme que de cellules humaines, soit des millions de milliards. Et ce hors épidémie de COVID. Donc si de l'ARN de virus se codait sans cesse dans notre ADN par transcriptase inverse ça se saurait, on muterait sans cesse. Ca n'est pas les quelques millions de brins d'ARN vaccinal ingéré deux fois en quelques semaines qui vont rendre le truc plus dangereux.
Ca Raoult le sait très bien. Donc il mitonne une fois de plus ...
- Encore une fois aucun vaccin n'a été fait contre des coronavirus auparavant parce qu'on n'a eu que deux grosses épidémies avec ce type de virus : le SARS et le MERS. Et que ces épidémies n'ont pas touché suffisamment de monde pour développer un vaccin (genre 10000 malades au total des deux maladies).
- L'histoire des anticorps facilitant est une théorie difficile à vérifier tant le système immunitaire est quelques chose d'extrêmement complexe. C'est en cours d'analyse, peut-être avancée pour certaines maladies comme ebola. Mais en attendant on n'a pas preuve que ça existe vraiment, et encore moins pour le COVID. Donc non, ça n'est pas un argument. C'est au mieux une piste d'étude. Et vu le nombre de millions de vaccinés dans le monde j'imagine que ça ne fonctionne pas trop avec le COVID.