Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
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Patchouli38
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Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
"Safaris humains": des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Les "chasseurs" auraient payé jusqu'à 100 000 euros pour jouer les snipers durant le siège de Sarajevo (1992-1996). Il fallait verser un supplément pour s'en prendre à des enfants.
es accusations du parquet de Milan sont glaçantes. Durant la guerre qui a ravagé la Bosnie dans les années 1990, des citoyens italiens auraient payé pour aller passer des weekends de "chasse" à Sarajevo, la capitale bosnienne, relate le quodidien espagnol El Pais. Assiégés par les forces serbes de 1992 à 1996, ses civils étaient systématiquement pris pour cibles par leurs tireurs d'élite, notamment sur l'avenue principale de la ville, surnommée à cette occasion Sniper alley.
"Des citoyens ordinaires, liés à des milieux d'extrême droite et passionnés d'armes, auraient eu recours à ce service comme à une sorte de safari humain dans la ville assiégée", raconte le journal. "Selon la plainte, ils se rendaient de Trieste à Belgrade à bord d'un vol de la compagnie serbe Aviogenex, qui opérait alors depuis l'aéroport italien. Pour jouer les snipers le week-end, ils auraient déboursé l'équivalent de 80 000 à 100 000 euros, selon les premières hypothèses de l'enquête. Tirer sur des enfants coûtait plus cher."
Réticence des justices locales
Parmi les suspects figure notamment un le propriétaire milanais d'une clinique de chirurgie esthétique, ainsi que des habitants de Turin et de Trieste. La plainte a été déposée par le journaliste et écrivain Ezio Gavazzeni, soutenu par l'ex-magistrat italien Guido Salvini et l'ancien maire de Sarajevo Benjamina Karic. Les accusations, qui circulent depuis plusieurs années et ont fait l'objet d'un documentaire du réalisateur slovène Miran Zupanic, Sarajevo Safari (2023).
"Il s’agit de personnes fortunées, jouissant d’une bonne réputation – des hommes d’affaires – qui, pendant le siège de Sarajevo, ont payé pour tuer des civils non armés", accuse Ezio Gavazzeni dans le journal La Repubblica. "Ils ont quitté Trieste pour une chasse à l’homme, puis sont retournés à leur vie quotidienne respectable."
Selon le journaliste, la justice bosnienne s'est montrée réticente à poursuivre les suspects en raison de la difficulté d'enquêter dans un pays divisé et marqué par la guerre. Quant aux juges serbes, ils considèrent que les allégations relèvent d'une "légende urbaine". D'où le choix d'une plainte en Italie. Le procureur italien Alessandro Gobbis a déjà listé plusieurs personnes à faire témoigner. Ezio Gavazzeni estime qu'une centaine de"touristes" se sont rendus à Sarajevo, mais ne pense pas que la justice pourra en identifier plus de dix.
Services de renseignement
"Parmi les témoins, Gavazzeni cite un agent des services de renseignement bosniens, E. S., qui était au courant des événements et affirme que les services de renseignement italiens – qui avaient du personnel à Sarajevo – ont reçu des informations à leur sujet en 1993 et que des dossiers classifiés sur l'affaire pourraient exister", poursuit El Pais.
L'espion bosnien aurait signalé la présence d'au moins cinq Italiens dans les collines autour de Sarajevo, venus accompagnés pour tirer sur des civils. Un officier de renseignement slovène et d'autres témoins e ont évoqué, lors du procès de Slobodan Milosevic, la présence de "touristes tireurs", dont les armes et les tenues étaient distinctes de celles des snipers serbes.
"Nous sommes impatients de découvrir la vérité sur cette affaire cruelle et de régler nos comptes avec le passé", a déclaré Dag Dumrukcic, consul bosnien à Milan, qui a assuré le parquet de Milan de son entière coopération. "Je suis au courant de certaines informations que je communiquerai à l'enquête." Trente ans après les faits, justice sera peut-être faite.".
https://www.geo.fr/geopolitique/safaris ... nie-229462
Les "chasseurs" auraient payé jusqu'à 100 000 euros pour jouer les snipers durant le siège de Sarajevo (1992-1996). Il fallait verser un supplément pour s'en prendre à des enfants.
es accusations du parquet de Milan sont glaçantes. Durant la guerre qui a ravagé la Bosnie dans les années 1990, des citoyens italiens auraient payé pour aller passer des weekends de "chasse" à Sarajevo, la capitale bosnienne, relate le quodidien espagnol El Pais. Assiégés par les forces serbes de 1992 à 1996, ses civils étaient systématiquement pris pour cibles par leurs tireurs d'élite, notamment sur l'avenue principale de la ville, surnommée à cette occasion Sniper alley.
"Des citoyens ordinaires, liés à des milieux d'extrême droite et passionnés d'armes, auraient eu recours à ce service comme à une sorte de safari humain dans la ville assiégée", raconte le journal. "Selon la plainte, ils se rendaient de Trieste à Belgrade à bord d'un vol de la compagnie serbe Aviogenex, qui opérait alors depuis l'aéroport italien. Pour jouer les snipers le week-end, ils auraient déboursé l'équivalent de 80 000 à 100 000 euros, selon les premières hypothèses de l'enquête. Tirer sur des enfants coûtait plus cher."
Réticence des justices locales
Parmi les suspects figure notamment un le propriétaire milanais d'une clinique de chirurgie esthétique, ainsi que des habitants de Turin et de Trieste. La plainte a été déposée par le journaliste et écrivain Ezio Gavazzeni, soutenu par l'ex-magistrat italien Guido Salvini et l'ancien maire de Sarajevo Benjamina Karic. Les accusations, qui circulent depuis plusieurs années et ont fait l'objet d'un documentaire du réalisateur slovène Miran Zupanic, Sarajevo Safari (2023).
"Il s’agit de personnes fortunées, jouissant d’une bonne réputation – des hommes d’affaires – qui, pendant le siège de Sarajevo, ont payé pour tuer des civils non armés", accuse Ezio Gavazzeni dans le journal La Repubblica. "Ils ont quitté Trieste pour une chasse à l’homme, puis sont retournés à leur vie quotidienne respectable."
Selon le journaliste, la justice bosnienne s'est montrée réticente à poursuivre les suspects en raison de la difficulté d'enquêter dans un pays divisé et marqué par la guerre. Quant aux juges serbes, ils considèrent que les allégations relèvent d'une "légende urbaine". D'où le choix d'une plainte en Italie. Le procureur italien Alessandro Gobbis a déjà listé plusieurs personnes à faire témoigner. Ezio Gavazzeni estime qu'une centaine de"touristes" se sont rendus à Sarajevo, mais ne pense pas que la justice pourra en identifier plus de dix.
Services de renseignement
"Parmi les témoins, Gavazzeni cite un agent des services de renseignement bosniens, E. S., qui était au courant des événements et affirme que les services de renseignement italiens – qui avaient du personnel à Sarajevo – ont reçu des informations à leur sujet en 1993 et que des dossiers classifiés sur l'affaire pourraient exister", poursuit El Pais.
L'espion bosnien aurait signalé la présence d'au moins cinq Italiens dans les collines autour de Sarajevo, venus accompagnés pour tirer sur des civils. Un officier de renseignement slovène et d'autres témoins e ont évoqué, lors du procès de Slobodan Milosevic, la présence de "touristes tireurs", dont les armes et les tenues étaient distinctes de celles des snipers serbes.
"Nous sommes impatients de découvrir la vérité sur cette affaire cruelle et de régler nos comptes avec le passé", a déclaré Dag Dumrukcic, consul bosnien à Milan, qui a assuré le parquet de Milan de son entière coopération. "Je suis au courant de certaines informations que je communiquerai à l'enquête." Trente ans après les faits, justice sera peut-être faite.".
https://www.geo.fr/geopolitique/safaris ... nie-229462
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Un sujet qui interroge sur l' "humanité". Chasser la tourtrelle des bois, c'est déjà lamentable dans cette France repue de calories et de gras nitrité, mais que des riches ...pas seulement italiens...puissent jouir de ces assassinats et aller à la messe et caresser la joue de son chicouf blond!!!!!!!!!!!!!!
Je remets un article de France Télévisons, pas CNews!, sur cette affaire que beaucoup de gens "bien" vont s'évertuer à étouffer, comme c'est le cas depuis 1993.
Je remets un article de France Télévisons, pas CNews!, sur cette affaire que beaucoup de gens "bien" vont s'évertuer à étouffer, comme c'est le cas depuis 1993.
"Tuer des civils sans défense 'pour le plaisir'" : ce que l'on sait de l'enquête sur des "safaris humains" à Sarajevo lors de la guerre de Bosnie
Article rédigé parLinh-Lan Dao
France Télévisions
Publié le 16/11/2025 12:48
Mis à jour le 16/11/2025 14:18
Temps de lecture : 9min
Une civile bosnienne prend la fuite dans une zone ciblée par les snipers serbes, dans un quartier de Sarajevo, le 4 août 1993. (MICHAEL EVSTAFIEV / AFP)
Une civile bosnienne prend la fuite dans une zone ciblée par les snipers serbes, dans un quartier de Sarajevo, le 4 août 1993. (MICHAEL EVSTAFIEV / AFP)
De nombreux étrangers sont soupçonnés d'avoir payé pour tirer sur des civils assiégés à Sarajevo, en Bosnie, dans les années 1990. La justice italienne a ouvert une enquête.
Un loisir macabre. L'ex-maire de Sarajevo Benjamina Karic a annoncé vendredi 14 novembre, sur Instagram,(Nouvelle fenêtre) avoir adressé une demande d'information au parquet de Bosnie-Herzégovine, concernant sa plainte déposée trois ans plus tôt au sujet de "safaris humains" menés par de riches touristes étrangers lors du siège de la capitale bosnienne, entre 1992 et 1995. Cette affaire "fait l'objet d'une enquête internationale et [est] présente dans les médias mondiaux", se félicitait la femme politique bosnienne vendredi, évoquant une information judiciaire ouverte par le parquet de Milan.
Trente ans après la fin de la guerre des Balkans(Nouvelle fenêtre), la justice italienne soupçonne plusieurs ressortissants étrangers d'avoir payé des membres de l'armée serbe pour tirer sur des habitants de Sarajevo, dont des enfants. Ces "touristes de guerre" fortunés pouvaient débourser jusqu'à 100 000 euros par jour(Nouvelle fenêtre), selon une plainte adressée au parquet de Milan par le journaliste et écrivain italien Ezio Gavanezzi. Voici ce que l'on sait de ces sinistres excursions, survenues lors d'un siège qui a fait 11 500 victimes civiles.
Plusieurs enquêtes ouvertes
Le procureur milanais Alessandro Gobbis, spécialisé dans la lutte antiterroriste, a ouvert une enquête contre X pour "homicide volontaire aggravé par la cruauté et des motifs abjects". Les enquêteurs cherchent à identifier les ressortissants italiens ayant "payé 'pour jouer à la guerre' et 'tuer des civils sans défense 'pour le plaisir'" à Sarajevo et dans d'autres villes assiégées pendant le conflit, rapportait lundi La Repubblica(Nouvelle fenêtre). Sollicité par franceinfo, le parquet italien n'a pas donné suite.
L'enquête a été ouverte après une plainte déposée par Ezio Gavanezzi, datée du 28 janvier. Dans une interview à ce quotidien italien(Nouvelle fenêtre), le journaliste explique avoir mené ses propres investigations pendant un an et demi, accumulant preuves et témoignages, avant de remettre un rapport de dix-sept pages à la justice transalpine. Dans cet exposé des faits, réalisé avec l'aide de son avocat Nicola Brigida et de l'ex-magistrat Guido Salvini, le journaliste dresse le portrait et le mode opératoire de ces "tireurs d'élite du week-end", qu'il estime à "au moins une centaine".
La plainte cite notamment un rapport pénal de l'ancienne maire de Sarajevo Benjamina Karic. L'édile bosnienne avait porté plainte auprès du parquet local en 2022, dans le sillage du documentaire slovène Sarajevo Safari(Nouvelle fenêtre). "A ma connaissance, le procureur n'a pas encore pris de décision quant à la suite de la procédure", a déclaré Benjamina Karic dans sa demande d'information, adressée jeudi au parquet de Bosnie-Herzégovine. Outre-Atlantique, la représentante et militaire pro-Trump Anna Paulina Luna a déclaré le même jour sur X(Nouvelle fenêtre) avoir ouvert une enquête afin de rechercher d'éventuels participants américains.
Des excursions organisées par une agence serbe
Le rapport d'Ezio Gavanezzi, dont le quotidien Il Giornale(Nouvelle fenêtre) a pris connaissance, s'appuie sur l'interrogatoire d'un prisonnier serbe, ayant officié comme accompagnateur sur une excursion meurtrière. Ce témoignage est rapporté au journaliste italien par un certain Edin Subasic, ancien agent du renseignement bosnien. Parmi les cinq "chasseurs" accompagnés par le volontaire serbe de Belgrade à Sarajevo, trois Italiens sont identifiés : un homme originaire de Milan, un autre de Turin et le troisième, propriétaire d'une clinique privée spécialisée en chirurgie esthétique à Trieste.
Les trajets s'effectuaient "en avion depuis Trieste [nord de l'Italie], puis en hélicoptère et en véhicule depuis la Serbie, à travers la zone de guerre, jusqu'à Sarajevo". Vêtus de tenues de camouflage, les "chasseurs" réalisaient des allers-retours en fourgonnette en moins de 72 heures, sous couvert de "mission humanitaire". Ainsi, ils franchissaient sans encombre les points de contrôle en Croatie et Bosnie jusqu'à Pale, en banlieue de Sarajevo, "où résidaient les officiers de l'armée serbe".
Des propos qui font écho à ceux du pompier américain volontaire John Jordan, entendu en 2007 lors du procès de l'ancien général serbe Dragomir Milosevic devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Selon une transcription(Nouvelle fenêtre) de sa prise de parole, publiée sur un site d'actualité croate(Nouvelle fenêtre), John Jordan avait repéré "des étrangers (...) conduits vers des positions de tireurs d'élite par des locaux" dans plusieurs quartiers de Sarajevo contrôlés par l'armée serbe et à Mostar, dans le Sud-Ouest bosnien. Vêtus d'un "mélange de vêtements civils et militaires", les visiteurs se distinguaient par leur façon de se déplacer et leurs armes, différentes de celles portées par les locaux. "Quand un type arrivait avec un fusil comme ça, on aurait dit qu'il allait chasser l'ours dans la Forêt-Noire, pas se battre dans les rues des Balkans", avait relaté John Jordan.
Selon le rapport d'Ezio Gavanezzi, cité par Il Giornale, les excursions étaient organisées par une sorte d'agence de voyages, reposant sur "l'infrastructure de l'ancienne compagnie aérienne serbe de vols charters et touristiques Aviogenex [fermée depuis 2015], qui possédait une succursale à Trieste". Cette agence fixait une grille de prix selon les victimes, allant des femmes et des vieillards, qui pouvaient être tués gratuitement, jusqu'aux enfants, cibles les plus chères. Les victimes n'étaient pas tuées sur le coup, mais grièvement blessées en attendant que les secours arrivent, pour être à leur tour touchés.
Des tireurs riches, en quête "d'adrénaline"
Quel est le profil des tireurs ? "On ne parle pas seulement de quelques psychopathes, il s'agit de beaucoup, beaucoup de personnes de différentes nationalités qui payaient l'équivalent du prix actuel d'un appartement trois pièces à Milan pour participer à ces 'safaris'. Des gens riches et puissants, bien insérés dans la société, avec d'immenses ressources à disposition", décrit Ezio Gavanezzi dans un entretien à La Libre Belgique(Nouvelle fenêtre). Auprès de La Repubblica(Nouvelle fenêtre), le journaliste italien évoque des participants liés aux milieux d'extrême droite.
Toutefois, "je pense qu'il n'y avait aucune motivation [politique], juste l'envie de ressentir l'adrénaline de tirer sur des humains", avance-t-il auprès de La Libre Belgique, après avoir analysé les profils des tireurs avec une criminologue. "C'était du pur amusement", tranche Ezio Gavanezzi, décrivant "un tourisme systématique" avec des safaris organisés "chaque week-end" durant les trois années de siège. Le journaliste évoque des difficultés au moment de recueillir la parole de ses sources : "La peur les empêchait de s'exprimer parce que les 'clients' de ces 'safaris humains' sont vraiment nombreux et sont encore pour la plupart vivants."
La grande majorité des participants venait d'Italie du Nord, et ils seraient aujourd'hui âgés de 65 à 82 ans, précise le journaliste auprès de Ouest-France(Nouvelle fenêtre). Ces hommes, qui "voulaient tuer des gens et rentrer chez eux impunis", avaient pour point commun une passion pour les armes et pour la chasse. Outre l'Italie, ces "chasseurs" venaient de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni, voire du Canada et des Etats-Unis, selon l'auteur.
Des services de renseignement informés dès 1993
L'ancien agent du renseignement bosnien Edin Subasic, une des sources du journaliste italien, assure avoir alerté, fin 1993, "les responsables du Sismi [ancien service de renseignement militaire italien] à Sarajevo, car il y avait des indices laissant penser que des groupes de touristes, composés de tireurs d'élite et de chasseurs, partaient de Trieste", selon un extrait de l'échange, cité par Le Parisien(Nouvelle fenêtre).
Quelques mois plus tard, les renseignements transalpins confirment que Trieste est bien la ville de départ. Pour autant, ceux-ci ne livrent "aucune information supplémentaire concernant la répétition de ce safari à Sarajevo", ni ne communiquent "les noms des chasseurs" ou des "organisateurs". "Nous ignorons si des arrestations ont eu lieu", soutient Edin Subasic.
Selon l'ex-espion, les services secrets bosniens avaient eu vent de ces safaris fin 1993. "Les Bosniaques disaient que des gens, du camp d'en face, payaient des emplacements de chasse. Ils prenaient un plaisir sadique à tirer sur tout ce qui bouge, y compris enfants et animaux. Je supposais que c'était plutôt de riches Serbes. C'était un bruit qui courait, mais on n'avait pas de preuves." L'ex-officier Michel Goya a également entendu parler de ces emplacements de chasse en 1993, alors qu'il opérait à Sarajevo comme Casque bleu au sein de la force de maintien de la paix des Nations unies, témoigne-t-il auprès du Point(Nouvelle fenêtre).
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UBUROI
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Un documentaire pour toucher le fond!
Le titre du sujet lancé le 14 nov. utilise un "conditionnel" bien pudique. Peut être parce qu'on ne peut pas croire que des salauds aient pu jouir en visant un bébé dans un landau dans cette ville de Sarajevo où 10 500 civils furent tués!
Le conditionnel de la peur et de la honte? Heureusement l'humanité est en phase terminale
En 1993, j'avais 43 ans et je me souviens de ces informations sur le siège de Sarajevo où on parlait de "snipers". Je pensais à cette époque qu'il s'agissait des recrues de la soldatesque serbe de de l'ancien général serbe Dragomir Milosevic traduit devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
Sans doute certains de ces dégénérés mais aussi ces fumiers de tueurs du dimanche
https://mubi.com/en/films/sarajevo-safari/trailer
Le titre du sujet lancé le 14 nov. utilise un "conditionnel" bien pudique. Peut être parce qu'on ne peut pas croire que des salauds aient pu jouir en visant un bébé dans un landau dans cette ville de Sarajevo où 10 500 civils furent tués!
Le conditionnel de la peur et de la honte? Heureusement l'humanité est en phase terminale
En 1993, j'avais 43 ans et je me souviens de ces informations sur le siège de Sarajevo où on parlait de "snipers". Je pensais à cette époque qu'il s'agissait des recrues de la soldatesque serbe de de l'ancien général serbe Dragomir Milosevic traduit devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
Sans doute certains de ces dégénérés mais aussi ces fumiers de tueurs du dimanche
https://mubi.com/en/films/sarajevo-safari/trailer
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Patchouli38
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Et ces "touristes" sont majoritairement des milliardaires qui, pour tromper leur ennui, n'avaient rien trouvé de mieux que de balancer leur sale fric dans l'assassinat de personnes innocentes, déjà touchées durement par la guerre.
Que justice soit faite et que les accusés soient lourdement condamnés.
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papibilou
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Dire que ce sont "majoritairement des milliardaires" laisse entendre que les milliardaires ont une vision épouvantable de la vie des autres êtres humains. Donc oublions la fortune de ces meurtriers et qu'ils soient condamnés lourdement comme vous le dites. Je pense que 20 ans est un minimum.Patchouli38 a écrit : ↑17 novembre 2025 08:19 Et ces "touristes" sont majoritairement des milliardaires qui, pour tromper leur ennui, n'avaient rien trouvé de mieux que de balancer leur sale fric dans l'assassinat de personnes innocentes, déjà touchées durement par la guerre.
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
C'est du même acabit que les snipers étrangers qui vont se défouler en Ukraine sous couvert d'aide à Zelensky.
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
A désespérer de la nature humaine...Patchouli38 a écrit : ↑17 novembre 2025 08:19 Et ces "touristes" sont majoritairement des milliardaires qui, pour tromper leur ennui, n'avaient rien trouvé de mieux que de balancer leur sale fric dans l'assassinat de personnes innocentes, déjà touchées durement par la guerre.
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- Yaroslav
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Retour sur le siège de Sarajevo, 30 ans après.
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- mic43121
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Si ces connards sont encore vivant il fait les lâcher dans un parc fermé !!
.et ouvrir une chasse aux connards ..on trouvera des volontaires ..(assis cons que leurs cibles
)
.et ouvrir une chasse aux connards ..on trouvera des volontaires ..(assis cons que leurs cibles
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
UBUROI a écrit : ↑17 novembre 2025 04:27 Un documentaire pour toucher le fond!
Le titre du sujet lancé le 14 nov. utilise un "conditionnel" bien pudique. Peut être parce qu'on ne peut pas croire que des salauds aient pu jouir en visant un bébé dans un landau dans cette ville de Sarajevo où 10 500 civils furent tués!
Le conditionnel de la peur et de la honte? Heureusement l'humanité est en phase terminale![]()
En 1993, j'avais 43 ans et je me souviens de ces informations sur le siège de Sarajevo où on parlait de "snipers". Je pensais à cette époque qu'il s'agissait des recrues de la soldatesque serbe de de l'ancien général serbe Dragomir Milosevic traduit devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
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Le conditionnel est utilisé quand une information diffusée l'est au conditionnel, c'est aussi simple que ça.
Si je veux bien croire que des gens puissent être payés pour aller tuer d'autres gens, ce qui est une motivation horrible mais qui est vieille comme le monde, par contre j'ai du mal à croire que des hommes puissent payer pour aller sans motivation tuer froidement d'autres hommes.
Car j'imagine que le plus gros prix à payer est celui de pouvoir ensuite se regarder dans un miroir.
De plus puisque les journalistes arrivent à déterminer l'identité des tueurs, comment expliquer la passivité de la police, des parquets et de la justice ?? J'ai du mal à croire à un truc aussi énorme et à imaginer que des gens parfaitement identifiés puissent aller commettre ce genre de crimes d'une gratuité totale sans être inquiétés par la justice.
Dans toutes information données au conditionnel il faut essayer de faire la part des choses et ne pas se jeter dessus comme un bourrin.
Et rassurez vous monsieur Uburoi, malgré votre passage sur terre qui va bientôt se terminer, et malgré tous vos messages de haine, l'humanité n'est en rien en phase terminale , bien après votre départ la terre continuera de tourner et les hommes avec.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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