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vivarais a écrit : ↑18 mai 2020 09:57est ce qu'à la fin du mandat de Lula elle était aussi intacte qu'au début de son mandat
Lula n'y pouvait rien pas plus que bolsonaro car cela n'est pas du domaine fédéral mais au niveau de la gouvernance de chaque état local brésilien
même un imbécile l'a compris
et je pense que vous faites l'âne pour avoir du son
Amazonie brésilienne : ils ont passé 180 jours dans l'enfer vert
Par Sam Cowie - Publié le 14/01/2020 à 16h00
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https://www.geo.fr/environnement/amazon ... ert-199450
Les incendies de l’été 2019 ont mutilé la forêt protégée de Jacundá (Etat de Rondônia). Les brûlis agricoles sont ici la première cause de déforestation.
© Tommaso Protti for Carmignac Foundation
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Derrière la plus grande forêt du monde, trésor de biodiversité, un territoire sans foi ni loi. Déforestation illégale, mines sauvages, urbanisation anarchique, trafic de drogue, misère... Le reporter Sam Cowie et le photographe Tommaso Protti, qui a travaillé sous l’égide de la fondation Carmignac, ont exploré en profondeur la réalité de l’Amazonie brésilienne.
Armés de vieux fusils de chasse, le visage couvert de T-shirts pour se protéger de la poussière rouge, une douzaine de gardes forestiers de la tribu Guajajara s’entassent à l’arrière de deux pick-up gris métallisé. La piste cahoteuse s’enfonce dans la réserve indigène d’Araribóia, dans l’extrémité orientale de l’Amazonie brésilienne. Quelque 12 000 autochtones guajajara vivent sur ces 413 hectares, au milieu des derniers vestiges de forêt primaire de l’Etat du Maranhão. Sur les panneaux à l’entrée du territoire guajajara, des impacts de balles.
Les Guajajara, les « gardiens de la forêt »
Pour lutter contre la déforestation qui a déjà dépouillé 75 % du Maranhão, les Guajajara, qui se sont baptisés « gardiens de la forêt », s’organisent en patrouilles. Une fois par mois, ils mènent des raids armés, détruisant les campements de forestiers illégaux, s’emparant de leur équipement et n’hésitant pas à molester les bûcherons s’ils les attrapent. Et mettant leur propre vie en jeu : trois gardiens ont déjà été tués et plusieurs membres de la tribu, dont le chef Olímpio Santos Guajajara, vivent constamment sous la menace.