vivarais a écrit : ↑20 novembre 2019 20:40
mais revenons au sujet , il a décoré des individus qui ont trahi ceux qui croyaient en eux
Georges marchais a du se retourner dans sa tombe
c'est comme les leaders des syndicats une fois leur mandat terminé surtout à la CFDT qui retournent leur vestes
que pensez vous par exemple du leader syndical CFDT à Arcelor Mittal qui a trahi ses camardes dans le combat parce ce que hollande lui avait promis un poste de député européen
le mandat est passé et les socialistes l'ont jeté comme une vieille chaussette et ne l'ont pas remis sur les listes de 2019
et aujourd'hui tous ces anciens camarades lui tournent le dos
la CFDT va devoir lui trouver un poste d'administrateur de la sécu quelque part ailleurs parce qu'en Moselle plus personne n'en veut
lui aussi était un beau parleur comme macron mais il a trahi ses camarades
comme pour robert hue et les autres remerciés par macron
il a eu ses trente pièces de Juda
inutile que je vous mette le lien vous savez de qui je parle
Il y a plusieurs types de malhonnêtes, toi t'es hors normes! Alors afin d'éviter qu'Edouard Martin ne soit sali par un mineur (fer ou sel?
) sous curatelle, je publie le parcours exemplaire de ce militant:
En 1989, Édouard Martin est élu délégué du personnel CFDT de l’usine ArcelorMittal, fonction qu'il occupe jusqu'en 1993. Il prend la tête de la lutte contre la fermeture des hauts-fourneaux de Florange en 2009 1,2. Il occupe par ailleurs le siège de membre du comité d'entreprise européen d'ArcelorMittal de 2006 à 2013.
Le 17 décembre 2013, Édouard Martin est désigné tête de liste PS aux élections européennes de 2014 à la place de Catherine Trautmann dans le Grand Est3, cette dernière occupant la seconde place sur la liste. Son engagement politique suscite la réserve de plusieurs syndicats4. Il est élu le 25 mai et entrera en fonction le 1er juillet 2014. En novembre 2014, à la suite de l'annonce de quelques nouveaux emplois à Florange, il évoque « un signal plutôt positif » en dépit des réserves d'autres élus du PS5.
Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, il est chargé du pôle « emploi industriel, reconversion » dans le cadre de sa campagne présidentielle6.
En octobre 2018, il officialise sa rupture avec le Parti socialiste en devenant le porte parole de la délégation du parlement européen de Génération.s7. Lors d'un discours au Cirque d'Hiver le 6 décembre 2018, il annonce vouloir participer aux prochaines élections européennes sous la bannière de ce dernier parti.
Lors des élections européennes du 26 mai 2019, il se présente en dernière position sur la liste citoyenne du Printemps européen de Génération.s dirigée par Benoît Hamon. Il avait annoncé dés son élection qu'il ne solliciterait pas de second mandat et s'est remis en quête d'un emploi8.
Le Point du 19/5/19
D'Édouard Martin on garde en mémoire l'image d'un métallo, chasuble de la CFDT sur le dos, qui avait lâché, entre colère et amertume, les larmes aux yeux, un « traître », devant des caméras pendant un discours télévisé de Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre. Le chef du gouvernement venait d'annoncer, le 30 novembre 2012, avoir signé un accord avec le leader de l'acier, ArcelorMittal, actant la fermeture des deux hauts-fourneaux de Florange. Et signant du même coup l'échec du combat des métallos, emmenés par Édouard Martin.
Syndicaliste dès 2006
Il entre à l'usine à Florange en 1981, aux hauts-fourneaux, à l'âge de 18 ans. « Ma mère me répétait d'être obéissant, d'écouter les chefs, parce qu'ils ont toujours raison », se souvient-il en souriant malicieusement. Sauf que les inégalités du monde du travail le hérissent et, « même si la phrase de (sa) mère (le) hante », il prend un premier mandat à la CFDT en 1989 et se consacre exclusivement au syndicalisme à partir de 2006.
« Si je devais le redire, je le redirais : ce mec-là nous a trahis », dit l'ancien sidérurgiste, un léger accent lorrain dans la voix. Pourtant, deux ans plus tard, il a accepté de conduire la liste pour les européennes du PS. Un choix qui lui a valu « des traînées de boue sur les réseaux sociaux », se remémore-t-il.
« Je n'étais pas là pour écouter des débats »
À peine installé dans son bureau à Bruxelles, l'ancien ouvrier a réclamé le rapport sur l'avenir de l'industrie de la production des métaux de base. « Je les ai tous harcelés pour devenir rapporteur. Je n'étais pas là pour écouter les débats et faire quelques interventions », sourit-il. Et, comme il est « gourmand », il s'est investi dans les droits des femmes, la protection de l'environnement, contre le dumping social. Sa plus grande réussite, selon lui : s'être battu pour que la Chine n'obtienne pas le statut d'économie de marché. « C'était mettre en péril des milliers d'emplois dans la sidérurgie, l'aluminium, le papier », énumère l'eurodéputé, qui vit toujours en Lorraine.
Il souhaiterait voir le rôle du Parlement européen renforcé et « remettre le citoyen au cœur de toutes les politiques ». « La faiblesse de l'Europe, c'est qu'il n'y a pas assez d'Europe ! » estime-t-il. « L'Europe est de plus en plus libérale et les citoyens ne se sentent pas protégés. Quand des commissaires parlent d'eux, ils emploient le mot de consommateurs ! » s'agace le député européen, en jeans et chemise.
En 2018, il a rejoint Benoît Hamon quand il a fondé Génération·s, dont « le programme avec le revenu minimum universel, le 49.3 citoyen ou la taxe robot me ressemble », dit-il. Pour ces élections européennes, il redoute « qu'on batte un record d'abstention ». « Pourtant, c'est une élection importante. Le soir du 26 mai, on va en prendre pour cinq ans », rappelle-t-il. Lui va désormais « chercher du boulot », confiant n'avoir ni propositions ni pistes.