https://www.lesechos.fr/economie-france ... 22-1895190
Ah si les Français achetaient français, mais acheter quoi, voilà toute la question ?

Est-ce que vous commencez à comprendre et à prendre en compte le faible niveau intellectuel et culturel du forum ?
Source:Le Figaro.
L'inflation aura bel et bien atteint des niveaux records en 2022. Ce vendredi matin, l'Insee a indiqué que la hausse des prix avait atteint 5,2% en moyenne sur les douze derniers mois, après 1,6% en 2021. Et ce, malgré un léger ralentissement durant les dernières semaines de l'année :
Sur le seul mois de décembre, l'inflation a légèrement reculé à 5,9% sur un an, tandis qu'elle était évaluée à 6,2% en novembre 2022. Les hausses de prix étaient l'an dernier plus faibles en début d'année, d'où la différence entre le niveau d'inflation de décembre 2022 (5,9%) et la moyenne annuelle sur 2022 (5,2%).
Reste que le niveau enregistré sur l'année est le plus élevé depuis... quarante ans. Diffusée à travers l'économie, la flambée des prix touche tous les Français, mais certains plus encore que d'autres, selon l'Insee : l'an dernier, «les ménages dont la personne de référence a plus de 60 ans subissent la plus forte hausse de prix (+5,8 %). Ceux dont la personne de référence a moins de 30 ans connaissent la moins forte hausse (+4,2 %)», analysent les statisticiens nationaux.
De même, les propriétaires ont subi plus durement l'inflation que les locataires, et les ménages du «premier décile de niveau de vie» ont encaissé une inflation légèrement supérieure à la moyenne, de l'ordre de 0,3 point de pourcentage. Des différences expliquées par la structure de la consommation, et les habitudes de vie de chacun.
Sur l'ensemble de l'année dernière, «la hausse de l'inflation résulte d'une accélération des prix de l'énergie (+23,1% après 10,5% en 2021) et de l'alimentation (+6,8% après +0,6%), et dans une moindre mesure des produits manufacturés et des services, qui ont progressé de 3%», décrypte l'Insee.
Autre indicateur, l'inflation sous-jacente, qui exclut les variations transitoires des prix pour se concentrer sur les tendances inflationnistes profondes, n'échappe pas elle aussi à une très forte hausse, passant de 1,1% en moyenne sur 2021 à 3,9% en 2022.
L'année qui vient de s'écouler a été particulièrement mouvementée en matière d'inflation : les prix ont flambé presque sans interruption entre juillet 2021 et juillet 2022, avec une forte accélération sur le premier semestre, engendrée par l'explosion des prix de l'énergie. La seconde partie de l'année a été plus contrastée : un ralentissement à la rentrée, puis un pic en octobre, suivi d'une accalmie jusqu'en décembre.
Une inflation attendue en hausse début 2023:
Disparition des remises à la pompe accordées par l'État et TotalEnergies, bouclier tarifaire atténué sur le gaz et l'électricité... Les premiers mois de 2023 seront marqués par de nouvelles hausses des prix de l'énergie. De quoi peser sur le budget des acteurs économiques, alors que les prix des carburants ont logiquement bondi, début janvier, suite aux suppressions des ristournes.
Dans ses dernières projections macroéconomiques, publiées en décembre, la Banque de France écrivait s'attendre à un pic d'inflation «au premier semestre», entre 7% et 8%. De son côté, l'Insee tablait sur un pic de «7% sur un an en janvier et en février», entretenue ensuite par la hausse des prix du tabac et celle des produits alimentaires.
Cette accélération resterait toutefois temporaire, alors que les prix de l'énergie sont bien en deçà des niveaux records observés ces derniers mois. Sauf surprise, l'année 2023 serait celle d'un ralentissement progressif des hausses de prix, selon les experts. Les différentes projections s'accordent également sur le poids de moins en moins sensible de l'énergie dans la progression des prix, alors que les produits alimentaires, services et produits manufacturés ont pris le relais dans l'indicateur global.
La Banque de France s'attend ainsi à une «décrue, progressive mais nette, sur le reste de l'année», tablant sur un taux d'inflation autour des 4% en fin d'année dans l'Hexagone. Pour les statisticiens nationaux, les prix vont «refluer progressivement», après le premier trimestre, jusqu'à atteindre «environ +5,5% en juin». La Commission européenne s'attend, quant à elle, à une inflation établie à 4,4% pour Paris cette année.
Même constat pour la BCE : «La progression de l'IPCH devrait rester extrêmement forte au cours des prochains mois avant de ralentir régulièrement tout au long de 2023, portée par des effets de base liés à l'énergie et par une atténuation des tensions en amont, et soutenue par les mesures prises par les pouvoirs publics», avancent prudemment les analystes de la Banque centrale.
Dans la zone euro, le taux repasserait sous la barre des 4% d'ici la fin d'année. Comme en 2022, la France ferait partie des nations les moins touchées par la flambée des prix. Avec un coût pour les finances publiques.
Les Français peuvent dire merci au patronat qui depuis de nombreuses années préfère les bénéfices immédiats aux investissements et a une meilleur rémunération de leurs salariés.
Tu fais preuve d'humilité et pour la première fois avec réalisme
Tu fais preuve d'humilité et pour la première fois avec réalisme
C'est ce que rabâchent les perroquets cégétistes, mais c'est faux : la part de la valeur ajoutée que les entreprises françaises consacrent à l'investissement, loin de diminuer, est à son plus haut niveau depuis 50 ans !Georges61 a écrit : ↑13 janvier 2023 12:15
Les Français peuvent dire merci au patronat qui depuis de nombreuses années préfère les bénéfices immédiats aux investissements et a une meilleur rémunération de leurs salariés.
La balance commerciale suisse affiche un excédent d'environ 10 milliards avec 8 fois moins d'habitants qu'en France et des salaire de 1,5 à 3 fois supérieur aux salaires français.
C'est simple. Il suffit de dire que la connerie n'a pas de limite !da capo a écrit : ↑13 janvier 2023 14:33C'est ce que rabâchent les perroquets cégétistes, mais c'est faux : la part de la valeur ajoutée que les entreprises françaises consacrent à l'investissement, loin de diminuer, est à son plus haut niveau depuis 50 ans !Georges61 a écrit : ↑13 janvier 2023 12:15
Les Français peuvent dire merci au patronat qui depuis de nombreuses années préfère les bénéfices immédiats aux investissements et a une meilleur rémunération de leurs salariés.
La balance commerciale suisse affiche un excédent d'environ 10 milliards avec 8 fois moins d'habitants qu'en France et des salaire de 1,5 à 3 fois supérieur aux salaires français.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/ed ... 40-1393306
Quant aux comparaisons de l'économie française avec celle de la Suisse et pourquoi pas celle de Monaco ou du Lichtenstein tant qu'on y est, comment dire ?
Pourquoi ne pouvons nous pas comparer l'économie d'un petit pays à un grand ? Parce que cela vous dérange de voir que des pays s'en sortent mieux que la France. Un petit pays a moins de charge, mais a aussi moins de ressource et moins de monde pour les exploiter. C'est vrai que la suisse ne compte que 6,8 millions d'habitants et après, s'il y en avait autant que la France ce pays produirait presque 9 fois plus.da capo a écrit : ↑13 janvier 2023 14:33C'est ce que rabâchent les perroquets cégétistes, mais c'est faux : la part de la valeur ajoutée que les entreprises françaises consacrent à l'investissement, loin de diminuer, est à son plus haut niveau depuis 50 ans !Georges61 a écrit : ↑13 janvier 2023 12:15
Les Français peuvent dire merci au patronat qui depuis de nombreuses années préfère les bénéfices immédiats aux investissements et a une meilleur rémunération de leurs salariés.
La balance commerciale suisse affiche un excédent d'environ 10 milliards avec 8 fois moins d'habitants qu'en France et des salaire de 1,5 à 3 fois supérieur aux salaires français.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/ed ... 40-1393306
Quant aux comparaisons de l'économie française avec celle de la Suisse et pourquoi pas celle de Monaco ou du Lichtenstein tant qu'on y est, comment dire ?
Pourquoi ne pouvons nous pas comparer l'économie d'un petit pays à un grand ? Parce que cela vous dérange de voir que des pays s'en sortent mieux que la France. Un petit pays a moins de charge, mais a aussi moins de ressource et moins de monde pour les exploiter. C'est vrai que la suisse ne compte que 6,8 millions d'habitants et après, s'il y en avait autant que la France ce pays produirait presque 9 fois plus.da capo a écrit : ↑13 janvier 2023 14:33C'est ce que rabâchent les perroquets cégétistes, mais c'est faux : la part de la valeur ajoutée que les entreprises françaises consacrent à l'investissement, loin de diminuer, est à son plus haut niveau depuis 50 ans !Georges61 a écrit : ↑13 janvier 2023 12:15
Les Français peuvent dire merci au patronat qui depuis de nombreuses années préfère les bénéfices immédiats aux investissements et a une meilleur rémunération de leurs salariés.
La balance commerciale suisse affiche un excédent d'environ 10 milliards avec 8 fois moins d'habitants qu'en France et des salaire de 1,5 à 3 fois supérieur aux salaires français.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/ed ... 40-1393306
Quant aux comparaisons de l'économie française avec celle de la Suisse et pourquoi pas celle de Monaco ou du Lichtenstein tant qu'on y est, comment dire ?
Vu que la France a des idées (de moins en moins quand même) mais pas de pétrole ni de gaz et que les énergies fossiles ont explosé, on voit mal comment il pourrait en être autrement.danielle49 a écrit : ↑12 janvier 2023 17:56 Si en 2022 la dette s'est creusée sévèrement, le déficit commercial de la France en a fait autant. En 2022 il bat tous les records et est même plus mauvais que prévu ?
https://www.lesechos.fr/economie-france ... 22-1895190
Ah si les Français achetaient français, mais acheter quoi, voilà toute la question ?![]()