.................................«C’est un énième coup de massue»: Le couvre-feu à 18 heures inquiète les commerçants...........................
Après une embellie en décembre, les commerces craignent de perdre à nouveau une part importante de leur clientèle, dans les départements où le couvre-feu sera abaissé à 18 heures.
Alors que le couvre-feu va être avancé dès samedi à 18 heures dans quinze départements, certains professionnels crient leur ras-le-bol. D’autres sont résignés.
A partir de ce samedi 2 janvier, quinze départements notamment dans le Grand-Est et en Bourgogne Franche-Comté se verront imposer un couvre-feu dès 18 heures. Autrement dit, alors que les déplacements n'y seront plus autorisés (sauf dérogations), les commerces devront baisser le rideau une fois cet horaire passé.
« Nous allons ainsi nous priver de toute la clientèle de bureau, surtout dans les grandes villes, qui avait l'habitude d'effectuer quelques achats en rentrant du travail », soupire Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce qui réunit notamment les enseignes de l'habillement et de la chaussure.
«Dans notre secteur d'activité,les tranches 18-19 heures représentent au minimum 15-20 % du chiffre de la journée,précise-t-il.L'impact va donc être important. »
D'autant plus que les commerces, malgré un bon mois de décembre, font toujours face à de grandes difficultés. Pour certains (dans l'équipement de la personne et de la maison notamment), les pertes sur l'année sont même estimées à 40-50 % selon Marc Sanchez, secrétaire général du syndicat des indépendants :
« Ce couvre-feu, c'est un énième coup de massue. Les commerçants sont consternés, ils ne comprennent pas. Pourquoi encore pénaliser le commerce alors que le vaccin est là? »
D'autres préfèrent voir le verre à moitié plein et considèrent la mesure comme un moindre mal. « C'est toujours mieux qu'un troisième confinement, plaide Francis Palombi, président de la confédération des commerçants de France. Evidemment que le chiffre d'affaires va être impacté, notamment dans les grandes métropoles. Mais on évite la fermeture totale qui serait bien plus difficile à vivre ».
« S'adapter ou mourir »:
A Nancy d'ailleurs, les commerçants s'étaient presque résignés à devoir fermer leurs boutiques dès ce week-end. « On est soulagés que cela ne soit pas le cas. Mais au final, cela aurait peut-être permis de rouvrir plus sereinement dans une quinzaine de jours et ainsi d'être prêts et opérationnels pour la période des soldes », soutient Sébastien Duchowicz, directeur des vitrines du Grand Nancy qui représente 350 adhérents (équipements de la personne, restaurants, services…).
Sa crainte désormais : « que tout ceci ne soit qu'une demi-mesure pour nous faire patienter et que le confinement soit décrété à la mi-janvier, juste avant les soldes. Le pire des scénarios ».
En attendant, chacun commence déjà à réfléchir à la meilleure organisation pour continuer à réaliser du chiffre. « Pour les métiers de service, comme les coiffeurs, une ouverture plus tôt le matin, dès 7h30 par exemple pourrait permettre de récupérer un peu plus de clients », estime Sébastien Duchowicz.
Dans la région de Nancy, le préfet a également autorisé l'ouverture des magasins tous les dimanches en janvier. « A Colmar aussi, le maire a pris un arrêté dans ce sens. Cela permettra de lisser les flux, espère Céline Kern-Borni. Les boutiques qui le peuvent pourraient aussi ouvrir sur l'heure du déjeuner. » Et de conclure, comme une fatalité :
« De toute façon, il faudra trouver des solutions pour nous permettre de survivre. Comme on le fait depuis presque un an. En somme, c'est s'adapter ou mourir. »
Source:Le Parisien.
https://www.leparisien.fr/economie/c-es ... 416894.php
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...