https://m.20minutes.fr/amp/a/4019084Onze hommes et deux femmes, soupçonnés d’avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron en 2018, comparaissent devant le tribunal correctionnel à partir de ce mardi. Tous sont proches de l’ultra-droite
Onze hommes et deux femmes sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris, soupçonnés d’avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron en 2018.
Au fil des investigations, leur projet s’est avéré moins avancé que ce qu’imaginaient les enquêteurs.
Ils encourent jusqu’à dix ans de prison.
Ambitionnaient-ils réellement de tuer Emmanuel Macron, en novembre 2018, alors que celui-ci se trouvait dans l’est de la France pour les commémorations du centenaire de l’armistice ? Ou d’assassiner le maire de La Mure, petite commune en périphérie de Grenoble, parce que ce dernier s’était dit favorable à l’accueil de migrants ? S’agissait-il de paroles en l’air lorsqu’ils évoquaient le fait de vouloir brûler des mosquées, assassiner des migrants ou enlever des députés et des « riches » pour obtenir de l’argent ? C’est à toutes ces questions que devra répondre le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce mardi et lors des trois semaines à venir : onze hommes et deux femmes, tous proches de la mouvance d’ultra-droite, notamment d’un groupe surnommé les « Barjols », sont jugés pour le délit d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme.
L’affaire démarre à l’automne 2021 lorsque la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) reçoit un « renseignement » : un certain Jean-Pierre Bouyer projetterait une action violente contre le président de la République. Immédiatement placé sur écoute, l’homme alors âgé de 66 ans, qui fut tour à tour mécanicien, gérant d’un garage puis d’une exploitation forestière au Gabon, ne cache, en effet, pas à ses interlocuteurs son intention de commettre une action violente. « Tu sais, moi, appuyer sur la détente, je le fais, ça ne me dérange pas », confie-t-il à une de ses contacts. A cette dernière, il explique qu’il est sur le point de partir dans l’est de la France avec des amis « faire quelque chose ». « Au bout d’un moment, t’es obligé », insiste-t-il, mystérieux, lui précise qu’il part « s’équiper » mais que « tout est prêt ».
Stages survivalistes et paramilitaires
Le départ vers la Moselle se fera le 5 novembre. Le président de la République, lui, est arrivé la veille dans la région, point de départ de son « itinérance mémorielle », cent ans après la Grande Guerre. Cette concordance des calendriers inquiète particulièrement les enquêteurs. D’autant que Jean-Pierre Bouyer a fait la route depuis l’Isère avec un homme de 26 ans qu’il présente comme son « bras droit » pour rejoindre deux autres hommes. Tous se sont connus dans le cadre des Barjols, un groupuscule d’ultra-droite, complotiste né sur Facebook à la fin de l’année 2016.
A la fin de l’été 2018, le groupe se transforme en association. Pour y adhérer, les membres doivent remplir un bulletin dans lequel ils renseignent notamment leurs connaissances militaires ou survivalistes. Surtout, plusieurs rassemblements sont organisés pour affiner la préparation physique des membres, faire des entraînements de tir, des cours de boxe. Lors d’une de ces réunions, en septembre 2018, plusieurs membres se filment, cagoulés, en train de brûler un drapeau européen avant de demander la démission de l’exécutif. De ce groupe, Jean-Pierre Bouyer a un temps été le numéro 2 avant de prendre ses distances, déplorant l’immobilisme de ses membres. « J’en ai plein le cul des mecs, dès que tu leur demandes de faire quelque chose, ils chient dans le froc », lâche-t-il au téléphone.
« De toute façon, nous n’étions pas prêts »
Le 6 novembre, convaincu d’une « menace imminente », les policiers décident donc de mener des interpellations. Mais au fil des investigations, le « projet d’attentat » s’avère bien plus balbutiant que ce à quoi s’attendaient les enquêteurs. Si la plupart ont reconnu en garde à vue avoir déjà parlé de tuer Emmanuel Macron, ils assurent qu’il s’agissait avant tout d’un « délire », de paroles en l’air. « De toute façon, nous n’étions pas prêts », insiste Jean-Piere Bouyer.
Au cours de l’instruction, il a rejeté la faute sur un de ses co-prévenus, Mickaël Iber. Selon ses dires, ce dernier projetait de l’attirer vers lui lors d’un bain de foule pour « lui trancher la gorge » ou lui « donner un coup de couteau ». Il reconnaît cependant lui avoir suggéré d’utiliser un couteau en céramique pour échapper au détecteur de métaux. Faux, rétorque Mickaël Iber : s’il avoue avoir cherché des armes, il assure que le projet était celui de son acolyte. Il jure que son projet à lui était de bloquer le pays. Dix jours après son interpellation aura lieu le premier jour de blocage des gilets jaunes. Au terme de l’enquête, le parquet a finalement écarté le renvoi devant une cour d’assises en raison notamment du caractère embryonnaire du « projet ». Les prévenus risquent néanmoins jusqu’à 10 ans de prison.
Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
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Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
....................................Projet d’attaque contre Emmanuel Macron: L’heure du jugement pour 13 membres du groupe des Barjols.
Treize militants du groupe d’ultradroite ont comparu en janvier et début février devant le tribunal correctionnel de Paris. Soupçonnés notamment d’avoir préparé une « action violente » contre Emmanuel Macron fin 2018, ils sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste délictuelle.
Le ministère public a réclamé des peines allant d’un an d’emprisonnement avec sursis jusqu’à cinq ans ferme, ainsi qu’une relaxe.
https://www.ouest-france.fr/societe/jus ... e9d82a996b
Treize militants du groupe d’ultradroite ont comparu en janvier et début février devant le tribunal correctionnel de Paris. Soupçonnés notamment d’avoir préparé une « action violente » contre Emmanuel Macron fin 2018, ils sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste délictuelle.
Le ministère public a réclamé des peines allant d’un an d’emprisonnement avec sursis jusqu’à cinq ans ferme, ainsi qu’une relaxe.
Source:Ouest-France.
Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre son jugement ce vendredi 17 février dans le procès des 13 membres du groupuscule d’ultradroite des Barjols. Âgés de 26 à 66 ans, ils sont soupçonnés d’avoir préparé une « série d’actions violentes » fin 2018 contre Emmanuel Macron, des élus locaux, des migrants ou des mosquées. Tous sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste délictuelle, passible de dix ans de prison.
Après trois semaines d’audience en janvier et début février, le parquet a requis des peines allant d’un an de prison avec sursis à cinq ans d’emprisonnement et une relaxe. La peine la plus lourde a été réclamée à l’encontre de Jean-Pierre Bouyer, l’ex-numéro 2 des Barjols.
Contre Denis Collinet, fondateur du groupe créé sur Facebook en 2017, adepte de la théorie du « grand remplacement », de réunions secrètes et qui véhiculait une « idéologie du chaos », la représentante du ministère public a demandé trois ans ferme.
.............Projets pas tous très élaborés,mais bien-là ,selon le parquet:
Selon elle, «des projets d’actions violentes n’étaient pas tous très élaborés,pas tous aboutis,mais bien-là,au cœur des Barjols.».Il y avait chez les membres du groupe d’ultradroite une «volonté de passer à l’acte»,a-t-elle souligné,en listant «les réunions préparatoires»,«l’évocation de modes opératoires»,les «moyens de communication cryptées»,les «vidéos de menaces»,les «recherches de fabrication d’explosifs» et surtout la quête d’armes.
Aucun projet n’a connu un début d’exécution, mais l’enquête ouverte fin octobre 2018 sur la base d’informations du renseignement selon lesquelles Jean-Pierre Bouyer envisageait de s’en prendre au chef de l’État avec un couteau en céramique lors du centenaire de l’armistice a vite amené à des interpellations.
Bouyer s’est dit lors du procès « étranger au projet d’attaque ». Affirmant avoir « horreur de la violence », malgré sa détermination affichée : « On va reprendre notre pays […] J’irai au combat, je pourrai y laisser ma vie », écrivait-il alors. « Seulement des mots », selon le sexagénaire. Et des « appels à passer à l’action » à replacer selon sa défense « dans le contexte » social en ébullition d’avant « gilets jaunes ».
« La machine judiciaire s’est emballée »,pour la défense:
À la barre, des prévenus, au parcours souvent cabossé et vivant chichement, ont surtout minimisé la teneur de leurs échanges. Prendre les armes ? « C’était du vent ».L’idée d’un putsch?...« Un simple délire »...D’attaques ?...Des « paroles tenues sous le coup de la colère ». Quant aux réunions des Barjols, elles sont décrites comme « des fêtes » où des gens « à moitié bourrés parlent de tout et de rien ».
Denis Collinet, 63 ans, est l’un des seuls à reconnaître des « convictions d’extrême droite », érigeant « l’invasion migratoire » comme une « cause de la décadence » supposée du pays. Mais récuse tout projet violent, assurant qu’il « voulait un putsch pacifique ».
La défense a, elle, dénoncé un « dossier ovni » bâti sur de simples propos échangés entre les prévenus, hostiles à l’islam et au chef de l’État. « La machine judiciaire s’est emballée », a estimé Me Lucile Collot, quand sa consœur Me Olivia Ronen parlait d’un « voyage en absurdie » entrepris fin 2018 par l’antiterrorisme.
La 16e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris doit rendre sa décision à partir de 13 h 30.
https://www.ouest-france.fr/societe/jus ... e9d82a996b
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
non mais après ça, on nous fait croire que l’extrême droite est d 'intérêt national.... 

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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
"Les Barjols"
"Les Barjols est un groupuscule d'extrême droite identitaire actif de 2017 à 2018 en France. Il est démantelé après avoir envisagé une attaque violente contre le président de la République Emmanuel Macron.
Formé autour de deux pages Facebook « Les Barjols » et « Les Barjols 38 », cette dernière ayant été fondé par Jean-Pierre Bouyer, le groupe organise plusieurs rencontres ayant pour thème le maniement des armes à feu et le survivalisme. Ses membres y tiennent des propos virulents, haineux, particulièrement à propos de l'immigration et islamophobes.
Le 5 novembre 2018, quatre hommes se retrouvent à Serémange : Jean-Pierre Bouyer, Mickaël Iber, Antoine D. et David G.. Ils souhaitent, avec un plan flou, attaquer Emmanuel Macron, en déplacement à proximité. Ils sont interpellés par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) le lendemain. Entre novembre 2018 et janvier 2021, douze personnes sont mises en examen pour des chefs d’accusation de terrorisme."
"Membres
Leaders
L'un des administrateurs de la page des « Barjols 38 » se nomme Jean-Pierre Bouyer. Il est un retraité isérois14, domicilié à Saint-Georges-de-Commiers17 près de Grenoble8 et âgé de soixante-deux ans. Électromécanicien de formation, exploitant du bois, il rentre du Gabon en 201612. Il milite pour la candidature de Nicolas Dupont-Aignan à l'élection présidentielle de 2017 et adhère au parti après le premier tour17, mais abandonne rapidement12. Après une opération contre le cancer8, il intègre le groupe des Barjols, pour lesquels il mène des appels au recrutement : « Je cherche des patriotes des vrais pas des figurants [...] des personnes qui désirent donner d'eux-mêmes pour ce pays. » et à l'action violente : « Si un seul buffle fonce dans un mur à plusieurs reprises, il y a de grande chance à ce qu'il se face mal (sic), mais si un troupeau entier rentre dans le mur celui-ci tombera en une seule fois !! Je vous laisse méditer car nous réfléchissons à une opération coup de poing12. » Le « président-fondateur » de la première page Facebook des « Barjols » Denis Collinet le présente comme son « ami » et « bras-droit » ; ils avaient tous deux fréquentés le groupe Forces françaises unifiées, fermé en 2017. Bouyer quitte cependant la page durant l'été 20187.
Sur Facebook, Bouyer partage des propos islamophobes et son soutien à Marion Maréchal, Nicolas Dupont-Aignan et l'Action française3. Lors de son interpellation par la DGSI, il déclare subir un sentiment d'insécurité face à l'immigration et aux « cités [qui] sont des zones de non-droit » et être « populiste mais pas d'extrême droite »6. Au cours de l'année 2018, il co-anime avec un ancien frontiste la page Facebook « Populiste et fiers de l'être ». Avec l'ambition de créer le point de départ d'une « colère » de la population, il envisage de couper les câbles alimentant les antennes relais des télévisions diffusant la finale de la Coupe du monde de football le 13 juillet 2018. Il tente d'organiser des rassemblements devant les mairies le 3 octobre, sans succès aussi8. Il devait participer au mouvement des Gilets jaunes, prévu pour le 17 novembre, avec Denis Collinet13, mouvement qu'il considère comme « notre dernière chance »1.
Delphine T. est dénoncée en 2019 par un homme du groupe comme investigatrice des projets. Aide-soignante à la retraite, elle se présente comme une ancienne élève des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et de l'École nationale des sous-officiers d'active. Elle s'investit fortement sur le réseau social à partir de 2017, où elle appelle à « l'action » contre Emmanuel Macron le « poudré ». Elle le considère « faible avec les migrants et l'islam », mais « fort contre les Gilets jaunes », tout en étant critique vis-à-vis de ces derniers11."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Barjols
Non, non, c'était pour de la rigolade.... en mode survivaliste !
"Les Barjols est un groupuscule d'extrême droite identitaire actif de 2017 à 2018 en France. Il est démantelé après avoir envisagé une attaque violente contre le président de la République Emmanuel Macron.
Formé autour de deux pages Facebook « Les Barjols » et « Les Barjols 38 », cette dernière ayant été fondé par Jean-Pierre Bouyer, le groupe organise plusieurs rencontres ayant pour thème le maniement des armes à feu et le survivalisme. Ses membres y tiennent des propos virulents, haineux, particulièrement à propos de l'immigration et islamophobes.
Le 5 novembre 2018, quatre hommes se retrouvent à Serémange : Jean-Pierre Bouyer, Mickaël Iber, Antoine D. et David G.. Ils souhaitent, avec un plan flou, attaquer Emmanuel Macron, en déplacement à proximité. Ils sont interpellés par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) le lendemain. Entre novembre 2018 et janvier 2021, douze personnes sont mises en examen pour des chefs d’accusation de terrorisme."
"Membres
Leaders
L'un des administrateurs de la page des « Barjols 38 » se nomme Jean-Pierre Bouyer. Il est un retraité isérois14, domicilié à Saint-Georges-de-Commiers17 près de Grenoble8 et âgé de soixante-deux ans. Électromécanicien de formation, exploitant du bois, il rentre du Gabon en 201612. Il milite pour la candidature de Nicolas Dupont-Aignan à l'élection présidentielle de 2017 et adhère au parti après le premier tour17, mais abandonne rapidement12. Après une opération contre le cancer8, il intègre le groupe des Barjols, pour lesquels il mène des appels au recrutement : « Je cherche des patriotes des vrais pas des figurants [...] des personnes qui désirent donner d'eux-mêmes pour ce pays. » et à l'action violente : « Si un seul buffle fonce dans un mur à plusieurs reprises, il y a de grande chance à ce qu'il se face mal (sic), mais si un troupeau entier rentre dans le mur celui-ci tombera en une seule fois !! Je vous laisse méditer car nous réfléchissons à une opération coup de poing12. » Le « président-fondateur » de la première page Facebook des « Barjols » Denis Collinet le présente comme son « ami » et « bras-droit » ; ils avaient tous deux fréquentés le groupe Forces françaises unifiées, fermé en 2017. Bouyer quitte cependant la page durant l'été 20187.
Sur Facebook, Bouyer partage des propos islamophobes et son soutien à Marion Maréchal, Nicolas Dupont-Aignan et l'Action française3. Lors de son interpellation par la DGSI, il déclare subir un sentiment d'insécurité face à l'immigration et aux « cités [qui] sont des zones de non-droit » et être « populiste mais pas d'extrême droite »6. Au cours de l'année 2018, il co-anime avec un ancien frontiste la page Facebook « Populiste et fiers de l'être ». Avec l'ambition de créer le point de départ d'une « colère » de la population, il envisage de couper les câbles alimentant les antennes relais des télévisions diffusant la finale de la Coupe du monde de football le 13 juillet 2018. Il tente d'organiser des rassemblements devant les mairies le 3 octobre, sans succès aussi8. Il devait participer au mouvement des Gilets jaunes, prévu pour le 17 novembre, avec Denis Collinet13, mouvement qu'il considère comme « notre dernière chance »1.
Delphine T. est dénoncée en 2019 par un homme du groupe comme investigatrice des projets. Aide-soignante à la retraite, elle se présente comme une ancienne élève des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et de l'École nationale des sous-officiers d'active. Elle s'investit fortement sur le réseau social à partir de 2017, où elle appelle à « l'action » contre Emmanuel Macron le « poudré ». Elle le considère « faible avec les migrants et l'islam », mais « fort contre les Gilets jaunes », tout en étant critique vis-à-vis de ces derniers11."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Barjols
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
Parmi les deux personnes relâchées, Henri, 53 ans, établi à Fougères, en Ille-et-Vilaine. Il déclare avoir été contacté par Jean-Pierre Bouyer, n'être pas resté longtemps au sein des « Barjols », mais avoir gardé contact avec Bouyer qui le considérait comme son « frère de cœur ». Il assure ne pas appartenir à l'ultra-droite et se déclare « anti nouvel ordre mondial », « anti islam », ne pas « aim[er] pas les mecs qui se mettent des plumes dans le... », suivre les médias RT France, Sputnik et TV Libertés plutôt qu'une Agence France-Presse qu'il considère comme « censurée » et « trafiquée » et soutenir Jean-Marie Le Pen et Marion Maréchal.
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
En fin de compte, des déséquilibrés pas bien méchants et incapables de s'attaquer au président de la république.
- da capo
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
Oui, il suffirait de coller une peine de quelques mois avec sursis au chef de la bande et de lâcher les autres pieds nickelés avec un simple rappel à la loi.
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Hölderlin
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
ces gens là ne s'arrêtent jamais, c'est dans leurs gênes haineuses.
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
PROCÈS DES «BARJOLS» : NEUF DES TREIZE PRÉVENUS RELAXÉS
"Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé neuf membres du groupe d'ultradroite des «Barjols» ce vendredi 17 février sur les treize prévenus, et en a condamné trois autres pour association de malfaiteurs terroriste, à des peines d'un à trois ans de prison ferme et un quatrième à du sursis pour détention illégale d'arme."
"Terroristes en puissance ou «simple» groupe de personnes aux idées extrêmes qui se sont trouvées sur les réseaux sociaux pour donner libre court à leurs envies de violence liée à l’immigration ? Le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision ce vendredi 17 février, concernant les treize «Barjols», groupe d'ultradroite à l'issue d'un procès qui a duré trois semaines.
Si sur le groupe, 9 «Barjols» ont été relaxés, trois autres ont, eux, été condamnés à des peines allant d'un à trois ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs terroristes». Un quatrième mis en cause à lui, été condamné à du sursis pour détention illégale d'arme.
Le tribunal a estimé qu'il existait bel et bien des «actes préparatoires» en lien avec un projet d'assassinat du président Emmanuel Macron en 2018 pour trois prévenus. En revanche, le tribunal a conclu qu'il ne pouvait condamner les autres prévenus pour les desseins «d'action violente» visant des élus, des mosquées et des migrants qui leur étaient reprochés.
https://www.cnews.fr/france/2023-02-17/ ... us-relaxes
"Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé neuf membres du groupe d'ultradroite des «Barjols» ce vendredi 17 février sur les treize prévenus, et en a condamné trois autres pour association de malfaiteurs terroriste, à des peines d'un à trois ans de prison ferme et un quatrième à du sursis pour détention illégale d'arme."
"Terroristes en puissance ou «simple» groupe de personnes aux idées extrêmes qui se sont trouvées sur les réseaux sociaux pour donner libre court à leurs envies de violence liée à l’immigration ? Le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision ce vendredi 17 février, concernant les treize «Barjols», groupe d'ultradroite à l'issue d'un procès qui a duré trois semaines.
Si sur le groupe, 9 «Barjols» ont été relaxés, trois autres ont, eux, été condamnés à des peines allant d'un à trois ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs terroristes». Un quatrième mis en cause à lui, été condamné à du sursis pour détention illégale d'arme.
Le tribunal a estimé qu'il existait bel et bien des «actes préparatoires» en lien avec un projet d'assassinat du président Emmanuel Macron en 2018 pour trois prévenus. En revanche, le tribunal a conclu qu'il ne pouvait condamner les autres prévenus pour les desseins «d'action violente» visant des élus, des mosquées et des migrants qui leur étaient reprochés.
https://www.cnews.fr/france/2023-02-17/ ... us-relaxes
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
l'estreme droite malgré vos délires n'est la le RN
ils ne sont que quelques individus tout comme les anarchistes de gauche (ceux qui avaient tué gorges besse par action directe)
ils n'ont aucun rapport avec LFI
Bien que LFI soit politiquement plus violent que le RN
N'essayez pas de faire croire ce qui n'est pas
les gens ne sont pas des imbéciles
ils voient que lorsque certains tentent de perturber leurs meeting , ils les sortent avec fermeté mais sans violence
on l'a vu avec les FEMENS dans 2 cas de figures
avec la manif du 1 ier mai pour le FN
et le meeting musulman
daNs le premier cas , elles ont été ceinturées et évacuées
https://www.bing.com/videos/search?q=fe ... M%3DHDRSC3
dans le second lynchées et hospitalisées
https://www.bfmtv.com/societe/manifesta ... 30025.html
Aussitôt, des "sales putes, il faut les tuer" ont fusé dans la salle et une "quinzaine d'hommes ont sauté sur la scène et leur sont tombées dessus", a poursuivi Inna Shevchenko, reconnaissante à l'égard de la police qui est intervenue très vite pour les protéger.
Une vidéo postée sur Internet montre en effet la violence de l'évacuation des deux jeunes femmes, qui semblent recevoir plusieurs coups de pied.
dans l'échelle de la violence de 1 à 10
le RN 1 . LFI 3 ; VERTS 5 . EXTREME GAUCHE et musulmans 10
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
hors sujet comme d’habitude.vivarais a écrit : ↑17 février 2023 16:53l'estreme droite malgré vos délires n'est la le RN
ils ne sont que quelques individus tout comme les anarchistes de gauche (ceux qui avaient tué gorges besse par action directe)
ils n'ont aucun rapport avec LFI
Bien que LFI soit politiquement plus violent que le RN
N'essayez pas de faire croire ce qui n'est pas
les gens ne sont pas des imbéciles
ils voient que lorsque certains tentent de perturber leurs meeting , ils les sortent avec fermeté mais sans violence
on l'a vu avec les FEMENS dans 2 cas de figures
avec la manif du 1 ier mai pour le FN
et le meeting musulman
daNs le premier cas , elles ont été ceinturées et évacuées
https://www.bing.com/videos/search?q=fe ... M%3DHDRSC3
dans le second lynchées et hospitalisées
https://www.bfmtv.com/societe/manifesta ... 30025.html
Aussitôt, des "sales putes, il faut les tuer" ont fusé dans la salle et une "quinzaine d'hommes ont sauté sur la scène et leur sont tombées dessus", a poursuivi Inna Shevchenko, reconnaissante à l'égard de la police qui est intervenue très vite pour les protéger.
Une vidéo postée sur Internet montre en effet la violence de l'évacuation des deux jeunes femmes, qui semblent recevoir plusieurs coups de pied.
dans l'échelle de la violence de 1 à 10
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
c'est gênant que je remette les choses en place pour les choses que vous sous entendezFonck1 a écrit : ↑17 février 2023 17:32hors sujet comme d’habitude.vivarais a écrit : ↑17 février 2023 16:53
l'estreme droite malgré vos délires n'est la le RN
ils ne sont que quelques individus tout comme les anarchistes de gauche (ceux qui avaient tué gorges besse par action directe)
ils n'ont aucun rapport avec LFI
Bien que LFI soit politiquement plus violent que le RN
N'essayez pas de faire croire ce qui n'est pas
les gens ne sont pas des imbéciles
ils voient que lorsque certains tentent de perturber leurs meeting , ils les sortent avec fermeté mais sans violence
on l'a vu avec les FEMENS dans 2 cas de figures
avec la manif du 1 ier mai pour le FN
et le meeting musulman
daNs le premier cas , elles ont été ceinturées et évacuées
https://www.bing.com/videos/search?q=fe ... M%3DHDRSC3
dans le second lynchées et hospitalisées
https://www.bfmtv.com/societe/manifesta ... 30025.html
Aussitôt, des "sales putes, il faut les tuer" ont fusé dans la salle et une "quinzaine d'hommes ont sauté sur la scène et leur sont tombées dessus", a poursuivi Inna Shevchenko, reconnaissante à l'égard de la police qui est intervenue très vite pour les protéger.
Une vidéo postée sur Internet montre en effet la violence de l'évacuation des deux jeunes femmes, qui semblent recevoir plusieurs coups de pied.
dans l'échelle de la violence de 1 à 10
le RN 1 . LFI 3 ; VERTS 5 . EXTREME GAUCHE et musulmans 10
la violence est partout mais les gens le voient qu'elle est à une echelle différente selon le cas et l'idéologie
vous voudriez u forum où l'on ne dénigr qu'une catagorie de personnes
la vie ce n'est pas comme cela
il est des gens qui prennent partie pour defendre tout le monde et toutes les idées sans distinction
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
Juge: "Relâchez les, ils n'étaient pas prêts".
Tant que la cible n'est pas assassinée, il n'y a pas crime hein champion ?
Toujours la même clique de gugusses venant défendre ce genre de faits.
On attend d'ailleurs le Gorille qui se sentant personnellement attaqué va venir les défendre avec des explications vaseuses comme à son habitude.
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Re: Procès : « Délire » ou réel projet ? 13 militants d’ultradroite jugés pour avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron
Comme avec ta clique d'islamiques champion. Des attentats aux couteaux tous les jours, mais tant que la "cible " n'est pas assassinée, y'a pas crime hein.jabar a écrit : ↑17 février 2023 18:19Juge: "Relâchez les, ils n'étaient pas prêts".
Tant que la cible n'est pas assassinée, il n'y a pas crime hein champion ?
Toujours la même clique de gugusses venant défendre ce genre de faits.
On attend d'ailleurs le Gorille qui se sentant personnellement attaqué va venir les défendre avec des explications vaseuses comme à son habitude.