Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

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Pensez-vous que la laïcité soit menacée en France?

Le sondage s’est terminé le 02 novembre 2020 04:59

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23
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7
23%
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Jiimmy
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Jiimmy » 24 octobre 2020 14:07

Dernier message de la page précédente :

Crapulax a écrit :
24 octobre 2020 13:07

...En conclusion j'avais cité l'exemple de la modification des lois avec celle de 2004 sur le voile à l'école..Te démontrant ainsi le droit qu'avait le gouvernement de faire comme il lui plaisait..L'Europe que tu avais cité en exemple n'évoque que le fait de reconnaitre comme égaux devant les Institutions de l'espace européen les gens qui croient en une religion et ceux qui ne croient en rien..Liberté de croire,liberté de culte..Mais pour les textes de lois Français et touchants à la Constitution il y a une possibilité d'action et de changement voir de modification..Sans que l'Europe n'ait son mot à dire...



Quelle jurisprudence européenne?.....Tu ne crois pas que si il y en avait eu une cette dernière n'aurait pas retoquée la France?..Ou ne serait pas en train de le faire savoir alors qu'elle s'apprête à ajouter des lois renforçant la laïcité?

Je veux bien que tu me fasse parvenir celle découlant de 2004..Et qui dit jurisprudence dit arbitrage voir "jugement"...
Le gouvernement ne fait pas ce qui lui plait dans un état de droit. Le conseil constitutionnel et le conseil d'état le censurent suffisamment pour rappeler cette évidence. Le gouvernement est tenu en respect par la constitution ainsi que le droit primaire Européen (certaines règles Européennes ne peuvent être transgressées et sont supérieures à la constitution. La France ne peut pas les violer sauf en sortant de l'Union Européenne).

En ce qui concerne la loi de 2004, elle a fait l'objet de nombreuses polémiques. Des juristes ont souligné son caractère contraire à la laicité selon eux. La France fut même condamnée par l'ONU pour cela (bien que cela n'était pas contraignant). Mais il est vrai que le conseil constitutionnel, que le conseil d'état ainsi que l'Union Européenne ont validé les mesures prises (sans validation de ces organes, le gouvernement aurait dû reculer comme les maires ont dû reculer avec leurs arrêtés anti-burkini censurés par le conseil d'état).

Quelle fut l'argumentation du gouvernement ? Celui-ci a argué que dans les établissements publics (écoles; collèges; lycées, donc pas à l'université par-exemple) les élèves étaient pourvus, en quelque sorte, d'un statut peu ou prou comparable à celui d'un agent public et qu'ils devaient donc, pour le bon déroulement des cours, faire preuve d'une discrétion dans la manifestation de leur religion (la loi de 2004 n'interdit pas LES signes religieux mais les signes religieux ostentatoires uniquement et le conseil constitutionnel a rappelé cela ultérieurement).
Par-contre, il fut rappelé que cette interdiction ne s'appliquait ni aux parents d'élèves, ni aux personnes venant passer un examen dans un établissement public auquel elles n'appartenaient pas.


De ce fait, la loi de 2004 peut, d'une certaine façon, s'accorder avec le principe de laicité mais cette argumentation ne tient pas pour ce qui est des citoyens lambda (encore une fois, regardons la jurisprudence du conseil d'état en la matière, avec le burkini par-exemple). De ce fait, je le répète, les citoyens n'ont pas à être laics et le gouvernement, le conseil d'état, le conseil constitutionnel, l'Union Européenne, l'ont déjà rappelé (et j'ai cité certains de leurs rappels à ce propos).

Ci-joint un rappel : https://www.education.gouv.fr/bo/2004/2 ... %20et%20de
Vergissmeinnicht

vincent
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par vincent » 24 octobre 2020 15:20

Jiimmy a écrit :
24 octobre 2020 13:52


Ecoutez, pour le moment je suis le seul à avoir agrémenter mon propos de textes et d'interprétations officiellement formulées par les pouvoirs publics et la jurisprudence du conseil d'état. Vous pouvez continuer à affirmer mais en l'état, sans preuves donc, ce que vous dites est nul et non avenu.
En complément de mon message ( dont vous avez occulté l' éssentiel ).............je viens de feuilleter Le Point

Zineb El Rhazoui : « Le CCIF mène un djihad »
Sous protection policière, l’ex-journaliste de Charlie Hebdo pointe du doigt le rôle d’associations islamistes – comme le Collectif contre l’islamophobie en France – qui veulent imposer un crime de blasphème au sein de la République.

........................

Le Point : Quel est ce tissu associatif islamiste que vous dénoncez ? Que fait-il ?

Zineb El Rhazoui : C’est un fait, tous les fascismes ont besoin d’entretenir à leur base le sentiment d’appartenance à une communauté qui se vit comme persécutée, privée de son passé glorieux, appelée à se dresser contre l’autre pour retrouver une dignité fantasmée. Ce mécanisme est présent chez de nombreuses associations islamistes qui sévissent en France, sans que cela alerte les pouvoirs publics. Le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), par exemple, navire amiral de l’arsenal islamiste dans l’Hexagone, milite depuis des années contre un « délit » qui n’en est pas un dans le droit français, je veux parler de cette imposture sémantique appelée « islamophobie ». La tactique du CCIF est de se placer sous la bannière de la lutte contre le racisme, dont la définition est encadrée par la loi, pour bénéficier des mêmes protections juridiques. Toute personne qui critique l’islam se voit automatiquement traitée de raciste, voilà un chantage juridique

Propos recueillis par Clément Pétreault


Zineb El Rhazoui. Journaliste et essayiste, autrice de « Détruire le fascisme islamique » (Ring, 2016).
Lorsqu’elle a appris l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le sol s’est dérobé sous ses pieds. Puis les messages sont arrivés. Zineb El Rhazoui a reçu des dizaines de textos lui narrant les moindres détails de cette macabre décapitation, « un acte d’une rare barbarie », souffle-t-elle. Harcelée, insultée, menacée et placée sous protection policière permanente,
l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo et autrice de Détruire le fascisme islamique (Ring) a été condamnée à mort par des islamistes du monde entier. Apostat devenue une figure militante laïque, elle sait ce que peuvent coûter les mots et se dit prête à mourir pour le droit au blasphème, chaque jour attaqué. Aujourd’hui, elle défend le modèle laïque français et dénonce les activistes de la haine, contre lesquels les pouvoirs publics tardent à agir.

Bref , vous faites parti de la garde avancée des islamistes faire une guerre juridique......vous avez de bonnes bases

papibilou
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par papibilou » 24 octobre 2020 15:44

Jiimmy a écrit :
24 octobre 2020 13:52
vincent a écrit :
24 octobre 2020 12:30

La laïcité met la religion hors de la vie des français .
Comme la laïcité c 'est toute religion en dehors de la sphére public , cela doit impliquer
Ecoutez, pour le moment je suis le seul à avoir agrémenter mon propos de textes et d'interprétations officiellement formulées par les pouvoirs publics et la jurisprudence du conseil d'état. Vous pouvez continuer à affirmer mais en l'état, sans preuves donc, ce que vous dites est nul et non avenu.
Vous n'avez pas eu tort de rappeler les définitions et bases juridiques de la laïcité. Ces rappels montrent, s'il fallait en douter, que ces bases et définitions sont obsolètes face à l'islam politique et qu'elles doivent évoluer. L'observatoire de la laïcité doit changer de responsable et je pense qu'un Valls serait une personne souhaitable pour un tel poste aujourd'hui.

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Jiimmy
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Jiimmy » 24 octobre 2020 19:51

papibilou a écrit :
24 octobre 2020 09:05

- la laïcité, telle qu'elle est définie chez nous, permet donc de " manifester " son appartenance religieuse sous réserve de respect de l'ordre public. Donc, a priori, cette définition ne permet pas de remettre en cause les exigences de certaines communautés musulmanes, telles que les demandes d'horaires particuliers dans les piscines, le port du burkini ou la demande de menus halal dans les cantines si elles ne remettent pas en cause l'ordre public.
- or, ce comportement, ces exigences, sont , peu à peu, parce qu'elles sont devenues grandissantes prégnantes , ressenties comme insupportables par une grande partie de nos concitoyens.

La conclusion me semble pouvoir être l'évolution de la définition de la laïcité. Il me semble que la laïcité devrait clairement préciser :
- que la foi et l'exercice de la religion doivent relever exclusivement de la sphère privée.
- que l'exercice de la foi et de la religion doivent donc être exclus du domaine public et donc doit être exclus tout comportement qui a un lien manifeste avec toute religion quelle qu'elle soit.
- que l'exercice de la foi et de la religion et les comportements qui l'accompagnent peuvent donc s'exercer librement chez soi ou dans les lieux de culte. Mais uniquement dans ces lieux.

Loin de faire disparaître la laïcité, ces précisions lui donneraient une force nouvelle qui permettrait un respect approfondi des devises liberté et égalité.
Je vous félicite car vous êtes l'un des seuls à avoir compris ce qu'est la laicité. Certes vous revendiquez une évolution de ce concept mais c'est votre droit. Je ne suis pas d'accord avec cette revendication mais cela fait partie du débat démocratique. Si c'est ce que veulent les Français alors qu'il en soit ainsi.

Par-contre, il sera nécessaire de sortir de l'Union Européenne pour réaliser ce voeu.
Vergissmeinnicht

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par vincent » 24 octobre 2020 22:07

papibilou a écrit :
24 octobre 2020 09:05

Voyons:

- la laïcité est un principe, celui de la liberté de conscience. Ce mot de laïcité n'est pas utilisé par les autres démocraties et pourtant la liberté de conscience y existe comme chez nous.

- la laïcité, telle qu'elle est définie chez nous, permet donc de " manifester " son appartenance religieuse sous réserve de respect de l'ordre public. Donc, a priori, cette définition ne permet pas de remettre en cause les exigences de certaines communautés musulmanes, telles que les demandes d'horaires particuliers dans les piscines, le port du burkini ou la demande de menus halal dans les cantines si elles ne remettent pas en cause l'ordre public.
aucune religion ne peut exiger quoi que ce soit

Horaires: désolé vous mettez en cause l'ordre de la société dans laquelle vous travaillez . Ce sont les coventions collectives et les réglements intérieur qui fixent les horaires

Vous imaginez un instant les chaînes de montage des usines automobiles vidées en pleine journée pendant la priére , les abcences pour cause de Ramadan ? vous sortez de quelle case ?


Horaire piscine : c'est de la ségrégation

Menu hallal : désolé la demande ne met pas en cause l' ordre public , son application implique que l' administration obéisse a une demande pour des motifs reloigieux , et désolé , l' adminsiration est hors du champ religieux


- or, ce comportement, ces exigences, sont , peu à peu, parce qu'elles sont devenues grandissantes prégnantes , ressenties comme insupportables par une grande partie de nos concitoyens.
- mais les comportements des autres religions dans le domaine public ne sont pas moins insupportables. Par exemple les fêtes dieu dans certaines communes qui donnent lieu à la mise place d'autels sur les trottoirs , des herbes répandues dans les rues, des processions etc..

La conclusion me semble pouvoir être l'évolution de la définition de la laïcité. Il me semble que la laïcité devrait clairement préciser :
- que la foi et l'exercice de la religion doivent relever exclusivement de la sphère privée.
- que l'exercice de la foi et de la religion doivent donc être exclus du domaine public et donc doit être exclus tout comportement qui a un lien manifeste avec toute religion quelle qu'elle soit.
- que l'exercice de la foi et de la religion et les comportements qui l'accompagnent peuvent donc s'exercer librement chez soi ou dans les lieux de culte. Mais uniquement dans ces lieux.

Loin de faire disparaître la laïcité, ces précisions lui donneraient une force nouvelle qui permettrait un respect approfondi des devises liberté et égalité.
aucune religion ne peut avoir d' exigense vis a vis de l' administration

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Diogène
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Diogène » 24 octobre 2020 23:21

Marion Maréchal: «Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le droit et la laïcité sont insuffisants pour lutter contre l’islamisme radical, estime l’ancienne députée (RN) du Vaucluse.

Par Marion Maréchal
Publié le 22 octobre 2020 à 18:16, mis à jour le 22 octobre 2020 à 21:39

Voici donc la 267e victime de l’islamisme depuis 2012. Après les enfants, les militaires, les policiers égorgés devant leur petit garçon, les journalistes, les adolescentes à Marseille, le chef d’entreprise décapité, le curé dans son église, les innombrables victimes du Bataclan ou de Nice, c’est au tour du professeur.

L’histoire semble se répéter dans l’horreur mais celle-ci se distingue en ce qu’elle met en exergue les multiples complicités, la chaîne humaine qui a désigné la cible à abattre, la fatwa 2.0 avant que l’assassin ne passe à l’acte. On y découvre des élèves, des profs, des associations locales, des imams, de multiples relais anonymes sur le net. Un cas de dénonciation qui ne semble pas isolé dans l’Éducation nationale mais qui, cette fois, a trouvé le bourreau pour la mise à mort.

On parle à leur encontre de «séparatisme» pour éviter de rappeler que le terme «islamisme» découle du mot «islam». Le mot est impropre et révèle l’approximation de l’analyse: le séparatisme désigne le mécanisme politique d’un peuple qui vise l’indépendance. Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia.

C’est une œuvre de subversion organisée de l’intérieur et souvent alimentée par l’extérieur. Cette influence extérieure trouve prise dans les allégeances multiples des individus ; en l’occurrence, pour une grande partie des musulmans, dans l’attache à leur pays d’origine, à l’Oumma (l’assemblée des croyants), au sunnisme, etc.

Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia
Leurs armes: le nombre, la jeunesse, des alliés objectifs islamo-gauchistes qui cultivent la repentance occidentale, l’injonction au vivre-ensemble, les droits de l’Homme dévoyés, un islam en expansion au niveau mondial.

Les nôtres? La laïcité et pas grand-chose de plus.

La laïcité n’est pas une réponse suffisante
Je suis convaincue que ceux qui invoquent «la République» comme une formule magique et brandissent la laïcité à tout va n’utilisent pas les bonnes armes et passent à côté de l’essentiel. La laïcité a sa place dans une riposte globale mais elle n’est pas suffisante. Nous demandons à la laïcité l’impossible. Nous invoquons comme une évidence un concept parfaitement assimilé en Europe mais inconnu de l’islam et des civilisations islamiques: la séparation du public et du privé, du spirituel et du temporel, du politique et du religieux, de Dieu et de César.

La rhétorique est inopérante en particulier auprès d’une grande partie de la jeunesse française musulmane dont je rappelle que 74 % font passer leurs convictions religieuses avant les «valeurs de la Républiques» et 26 % ne condamnent pas les djihadistes (sondage Ifop réalisé en 2020 sur les 15-24 ans).

En appeler uniquement à la laïcité pour traiter la question de l’islamisme, c’est une manière de réduire le débat à la question religieuse et d’ignorer le fait social qu’est l’Islam. C’est détourner le regard du sujet de la politique d’immigration, de la délinquance endémique qui est le terreau de la radicalité, du communautarisme islamique lié au nombre, de l’échec de l’assimilation ; bref de la dimension civilisationnelle du problème.

Arrêtons les fausses pudeurs et les vieilles lunes anticléricales: il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui. Ce n’est pas en renvoyant dos à dos tous les cultes, pour se donner bonne conscience, et en les pénalisant tous au passage, notamment sur la question de l’école privée hors contrat, que nous endiguerons le phénomène.

Il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui.
Il est tout aussi inefficace de s’épuiser à vouloir constituer un islam de France. Comme le dit le politologue Frédéric Saint-Clair: «le rôle de la République n’est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter un islam des lumières. C’est aux musulmans de le faire, s’ils le souhaitent. La République, elle, doit définir le cadre politique et culturel de la nation».

Il est donc illusoire de la part de l’État de vouloir faire de la théologie, de chercher à contrôler l’islam en favorisant des courants par rapport à d’autres, de fabriquer des interlocuteurs artificiels puisque l’Islam n’a pas de clergé ou de chercher à faire disparaître la religion de la société et de l’espace public. L’État est laïc, et doit le rester, mais la société ne l’est pas.

Se contenter de brandir la laïcité, c’est, selon moi, une lâcheté qui se fait passer pour de la fermeté. C’est une façon politiquement acceptable de se protéger de la critique du «pas d’amalgame» qui tétanise les esprits, cadenasse le débat et empêche toute réflexion sur le sujet. Que les choses soient dites: si des musulmans modérés se sentent concernés quand on dénonce l’islamisme alors c’est que l’ambiguïté vient de leur côté. Pas du nôtre. Même les complices d’hier (Licra, SOS racisme et compagnie) retournent leur veste en dénonçant aujourd’hui le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans.

Un modèle en panne
Quelle image leur renvoyons-nous? Pour eux nous sommes des mécréants, des jouisseurs, des consuméristes, des athées qui méprisons le sacré ; nous sommes la société du vide, de l’individualisme et du relativisme. Pour eux nous avons tué Dieu, la patrie, la famille. Ils voient une société sans courage, juste bonne à faire des marches blanches, à allumer des bougies et à crier «vous n’aurez pas ma haine». Contrairement à eux, nous avons oublié qu’islam et Europe n’ont cessé de s’affronter depuis 13 siècles.

Nos gouvernants ont espéré susciter le respect et l’adhésion par le modèle du «vivre ensemble». Ses promoteurs imaginaient, et imaginent toujours, qu’en effaçant toute trace de la nation historique française, en abandonnant l’exigence d’assimilation, en refusant la prééminence de nos traditions, en abordant toutes les cultures de manière égale, en appliquant la loi avec «magnanimité», en concédant des «accommodements raisonnables», on éviterait que les étrangers se sentent «exclus» et nous contribuerions ainsi à leur insertion dans la société française.

Pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre ?
Le résultat ne s’est pas fait attendre: pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre? Pourquoi abandonner son référentiel d’origine quand la société d’accueil n’impose pas le sien et n’assume ni sa singularité, ni sa valeur propre? Au nom de la tolérance, le multiculturalisme achève de détruire une liberté de plus: la liberté d’expression et d’opinion, après avoir réduit la liberté de circulation par l’impact des violences et de l’insécurité ou encore la liberté d’enseignement par la suppression générale de l’école à la maison ou la mise au pas de toutes les écoles privées.

Ils ont cru que la société libérale, dénuée de passé, privée de morale collective et de références communes, pourrait s’organiser autour de la liberté de l’individu érigée en valeur ultime. Ils ont cru ce modèle tellement supérieur aux autres qu’ils pensaient que chaque étranger serait conduit à s’y rallier naturellement. La liberté autocentrée, le plaisir, le pouvoir d’achat devaient inéluctablement supplanter l’ «obscurantisme», de même que la raison devait nécessairement l’emporter à terme sur les croyances et la foi. Cela revient à méconnaître les tréfonds de l’âme humaine, souffrir d’amnésie historique, raisonner uniquement au travers de l’esprit français en détournant le regard des mouvements civilisationnels.

L’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme ! Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui
Mais voilà, la raison européenne est contestée, l’école n’émancipe plus et la force d’attraction de la civilisation islamique supplante de loin celle de notre société. Quand même: l’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme! , me répondrez-vous. Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui.

L’universalisme est devenu, dans leur esprit, une vieille lubie de colon esclavagiste convaincu de la supériorité de sa culture sur celle des autres. L’universalisme rimait avec l’exportation de la culture française dans le monde entier, dorénavant il rime avec métissage et importation des cultures étrangères sur le sol français. Les lumières? Selon eux Voltaire était un raciste. La raison promu par eux n’a rien universelle mais n’est qu’un instrument de domination des européens sur le monde.

Les droits de l’Homme? Ce texte initialement symbolique est devenu une arme juridique qui permet aujourd’hui de protéger un terroriste de l’expulsion, de sacraliser le regroupement familial ou de limiter la liberté d’expression au nom de la «paix religieuse». ( CEDH arrêt 2018)

Plus que les «valeurs de la République», défendons la France
Nous ne pourrons pas gagner qu’avec des concepts abstraits ou des «valeurs de la République» dont plus personne ne sait ce à quoi elles renvoient tant elles ont été invoquées à tort et à travers (notamment pour disqualifier moralement et politiquement les personnes lucides qui ont précisément essayé d’éviter le drame que nous vivons en ce moment).

L’obscurantisme islamiste ne se combat pas seulement par la loi, il se combat aussi dans les cœurs. Il ne s’agit pas d’opposer République et France mais de considérer la première comme un euphémisme de la seconde. Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises. C’est donc la France que nous devons défendre.

Il faut assumer le fait que si nous accordons une place aux Français musulmans patriotes, nous n’avons pas vocation à devenir une nation musulmane, une république islamique, même si ce scénario est désormais loin d’être improbable au regard de la courbe démographique actuelle.

Il nous faut donc mêler cette certitude avec une volonté inébranlable dans la réduction drastique de l’immigration, la réforme du code de la nationalité et du droit d’asile, l’extension des cas de déchéance de nationalité, le respect scrupuleux de la loi, la lutte contre toutes les influences étrangères qu’elles soient financières ou religieuses sur notre sol, le refus du chantage à l’islamophobie, la valorisation de notre héritage, l’association de tous les acteurs de terrain, notamment dans l’école, et la sanction implacable des récalcitrants.

C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif
Le combat ne peut pas être gagné uniquement par du légalisme. C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif. C’est un combat moral qui passera d’abord par l’affirmation et la fierté de ce que nous sommes. C’est un combat de civilisation et quiconque refusera de voir cette dimension a déjà perdu.
Je suis tout à fait d'accord avec elle.
Le fonctionnariat et l'assistanat sont du vol en bandes organisées (Diogène, le 2 octobre 2019).
Et puis le site de campagne de Joe Biden est ICI, lisez avant de raconter des âneries.

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Jiimmy
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Jiimmy » 25 octobre 2020 00:13

Diogène a écrit :
24 octobre 2020 23:21
Marion Maréchal: «Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le droit et la laïcité sont insuffisants pour lutter contre l’islamisme radical, estime l’ancienne députée (RN) du Vaucluse.

Par Marion Maréchal
Publié le 22 octobre 2020 à 18:16, mis à jour le 22 octobre 2020 à 21:39

Voici donc la 267e victime de l’islamisme depuis 2012. Après les enfants, les militaires, les policiers égorgés devant leur petit garçon, les journalistes, les adolescentes à Marseille, le chef d’entreprise décapité, le curé dans son église, les innombrables victimes du Bataclan ou de Nice, c’est au tour du professeur.

L’histoire semble se répéter dans l’horreur mais celle-ci se distingue en ce qu’elle met en exergue les multiples complicités, la chaîne humaine qui a désigné la cible à abattre, la fatwa 2.0 avant que l’assassin ne passe à l’acte. On y découvre des élèves, des profs, des associations locales, des imams, de multiples relais anonymes sur le net. Un cas de dénonciation qui ne semble pas isolé dans l’Éducation nationale mais qui, cette fois, a trouvé le bourreau pour la mise à mort.

On parle à leur encontre de «séparatisme» pour éviter de rappeler que le terme «islamisme» découle du mot «islam». Le mot est impropre et révèle l’approximation de l’analyse: le séparatisme désigne le mécanisme politique d’un peuple qui vise l’indépendance. Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia.

C’est une œuvre de subversion organisée de l’intérieur et souvent alimentée par l’extérieur. Cette influence extérieure trouve prise dans les allégeances multiples des individus ; en l’occurrence, pour une grande partie des musulmans, dans l’attache à leur pays d’origine, à l’Oumma (l’assemblée des croyants), au sunnisme, etc.

Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia
Leurs armes: le nombre, la jeunesse, des alliés objectifs islamo-gauchistes qui cultivent la repentance occidentale, l’injonction au vivre-ensemble, les droits de l’Homme dévoyés, un islam en expansion au niveau mondial.

Les nôtres? La laïcité et pas grand-chose de plus.

La laïcité n’est pas une réponse suffisante
Je suis convaincue que ceux qui invoquent «la République» comme une formule magique et brandissent la laïcité à tout va n’utilisent pas les bonnes armes et passent à côté de l’essentiel. La laïcité a sa place dans une riposte globale mais elle n’est pas suffisante. Nous demandons à la laïcité l’impossible. Nous invoquons comme une évidence un concept parfaitement assimilé en Europe mais inconnu de l’islam et des civilisations islamiques: la séparation du public et du privé, du spirituel et du temporel, du politique et du religieux, de Dieu et de César.

La rhétorique est inopérante en particulier auprès d’une grande partie de la jeunesse française musulmane dont je rappelle que 74 % font passer leurs convictions religieuses avant les «valeurs de la Républiques» et 26 % ne condamnent pas les djihadistes (sondage Ifop réalisé en 2020 sur les 15-24 ans).

En appeler uniquement à la laïcité pour traiter la question de l’islamisme, c’est une manière de réduire le débat à la question religieuse et d’ignorer le fait social qu’est l’Islam. C’est détourner le regard du sujet de la politique d’immigration, de la délinquance endémique qui est le terreau de la radicalité, du communautarisme islamique lié au nombre, de l’échec de l’assimilation ; bref de la dimension civilisationnelle du problème.

Arrêtons les fausses pudeurs et les vieilles lunes anticléricales: il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui. Ce n’est pas en renvoyant dos à dos tous les cultes, pour se donner bonne conscience, et en les pénalisant tous au passage, notamment sur la question de l’école privée hors contrat, que nous endiguerons le phénomène.

Il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui.
Il est tout aussi inefficace de s’épuiser à vouloir constituer un islam de France. Comme le dit le politologue Frédéric Saint-Clair: «le rôle de la République n’est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter un islam des lumières. C’est aux musulmans de le faire, s’ils le souhaitent. La République, elle, doit définir le cadre politique et culturel de la nation».

Il est donc illusoire de la part de l’État de vouloir faire de la théologie, de chercher à contrôler l’islam en favorisant des courants par rapport à d’autres, de fabriquer des interlocuteurs artificiels puisque l’Islam n’a pas de clergé ou de chercher à faire disparaître la religion de la société et de l’espace public. L’État est laïc, et doit le rester, mais la société ne l’est pas.

Se contenter de brandir la laïcité, c’est, selon moi, une lâcheté qui se fait passer pour de la fermeté. C’est une façon politiquement acceptable de se protéger de la critique du «pas d’amalgame» qui tétanise les esprits, cadenasse le débat et empêche toute réflexion sur le sujet. Que les choses soient dites: si des musulmans modérés se sentent concernés quand on dénonce l’islamisme alors c’est que l’ambiguïté vient de leur côté. Pas du nôtre. Même les complices d’hier (Licra, SOS racisme et compagnie) retournent leur veste en dénonçant aujourd’hui le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans.

Un modèle en panne
Quelle image leur renvoyons-nous? Pour eux nous sommes des mécréants, des jouisseurs, des consuméristes, des athées qui méprisons le sacré ; nous sommes la société du vide, de l’individualisme et du relativisme. Pour eux nous avons tué Dieu, la patrie, la famille. Ils voient une société sans courage, juste bonne à faire des marches blanches, à allumer des bougies et à crier «vous n’aurez pas ma haine». Contrairement à eux, nous avons oublié qu’islam et Europe n’ont cessé de s’affronter depuis 13 siècles.

Nos gouvernants ont espéré susciter le respect et l’adhésion par le modèle du «vivre ensemble». Ses promoteurs imaginaient, et imaginent toujours, qu’en effaçant toute trace de la nation historique française, en abandonnant l’exigence d’assimilation, en refusant la prééminence de nos traditions, en abordant toutes les cultures de manière égale, en appliquant la loi avec «magnanimité», en concédant des «accommodements raisonnables», on éviterait que les étrangers se sentent «exclus» et nous contribuerions ainsi à leur insertion dans la société française.

Pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre ?
Le résultat ne s’est pas fait attendre: pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre? Pourquoi abandonner son référentiel d’origine quand la société d’accueil n’impose pas le sien et n’assume ni sa singularité, ni sa valeur propre? Au nom de la tolérance, le multiculturalisme achève de détruire une liberté de plus: la liberté d’expression et d’opinion, après avoir réduit la liberté de circulation par l’impact des violences et de l’insécurité ou encore la liberté d’enseignement par la suppression générale de l’école à la maison ou la mise au pas de toutes les écoles privées.

Ils ont cru que la société libérale, dénuée de passé, privée de morale collective et de références communes, pourrait s’organiser autour de la liberté de l’individu érigée en valeur ultime. Ils ont cru ce modèle tellement supérieur aux autres qu’ils pensaient que chaque étranger serait conduit à s’y rallier naturellement. La liberté autocentrée, le plaisir, le pouvoir d’achat devaient inéluctablement supplanter l’ «obscurantisme», de même que la raison devait nécessairement l’emporter à terme sur les croyances et la foi. Cela revient à méconnaître les tréfonds de l’âme humaine, souffrir d’amnésie historique, raisonner uniquement au travers de l’esprit français en détournant le regard des mouvements civilisationnels.

L’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme ! Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui
Mais voilà, la raison européenne est contestée, l’école n’émancipe plus et la force d’attraction de la civilisation islamique supplante de loin celle de notre société. Quand même: l’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme! , me répondrez-vous. Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui.

L’universalisme est devenu, dans leur esprit, une vieille lubie de colon esclavagiste convaincu de la supériorité de sa culture sur celle des autres. L’universalisme rimait avec l’exportation de la culture française dans le monde entier, dorénavant il rime avec métissage et importation des cultures étrangères sur le sol français. Les lumières? Selon eux Voltaire était un raciste. La raison promu par eux n’a rien universelle mais n’est qu’un instrument de domination des européens sur le monde.

Les droits de l’Homme? Ce texte initialement symbolique est devenu une arme juridique qui permet aujourd’hui de protéger un terroriste de l’expulsion, de sacraliser le regroupement familial ou de limiter la liberté d’expression au nom de la «paix religieuse». ( CEDH arrêt 2018)

Plus que les «valeurs de la République», défendons la France
Nous ne pourrons pas gagner qu’avec des concepts abstraits ou des «valeurs de la République» dont plus personne ne sait ce à quoi elles renvoient tant elles ont été invoquées à tort et à travers (notamment pour disqualifier moralement et politiquement les personnes lucides qui ont précisément essayé d’éviter le drame que nous vivons en ce moment).

L’obscurantisme islamiste ne se combat pas seulement par la loi, il se combat aussi dans les cœurs. Il ne s’agit pas d’opposer République et France mais de considérer la première comme un euphémisme de la seconde. Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises. C’est donc la France que nous devons défendre.

Il faut assumer le fait que si nous accordons une place aux Français musulmans patriotes, nous n’avons pas vocation à devenir une nation musulmane, une république islamique, même si ce scénario est désormais loin d’être improbable au regard de la courbe démographique actuelle.

Il nous faut donc mêler cette certitude avec une volonté inébranlable dans la réduction drastique de l’immigration, la réforme du code de la nationalité et du droit d’asile, l’extension des cas de déchéance de nationalité, le respect scrupuleux de la loi, la lutte contre toutes les influences étrangères qu’elles soient financières ou religieuses sur notre sol, le refus du chantage à l’islamophobie, la valorisation de notre héritage, l’association de tous les acteurs de terrain, notamment dans l’école, et la sanction implacable des récalcitrants.

C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif
Le combat ne peut pas être gagné uniquement par du légalisme. C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif. C’est un combat moral qui passera d’abord par l’affirmation et la fierté de ce que nous sommes. C’est un combat de civilisation et quiconque refusera de voir cette dimension a déjà perdu.
Je suis tout à fait d'accord avec elle.
En gros, sortons de l'état de droit, cessons d'invoquer les droits de l'homme qui constituent des écueils à la réalisation de l'idéologie d'extrême-droite que l'on promeut, ne respectons plus les traites internationaux ainsi que les conventions que nous avons signés. Renversons la hiérarchie des normes et mettons de côté le conseil d'état et le conseil constitutionnel. Appliquons une sorte de dictature dans laquelle les gouvernants ne seraient tenus en respect par aucune norme de droit et pourraient, en conséquence, faire ce qu'ils veulent.

Quelle belle France souhaitée par Le Pen.
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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par berger141 » 25 octobre 2020 00:16

Avec 75% des jeunes musulmans , les adultes de demain, qui pensent que la loi de l'Islam, la charia est supérieure aux lois de la République : la Laïcité est mal barrée et le pays aussi.

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par gare au gorille » 25 octobre 2020 00:22

Diogène a écrit :
24 octobre 2020 23:21
Marion Maréchal: «Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le droit et la laïcité sont insuffisants pour lutter contre l’islamisme radical, estime l’ancienne députée (RN) du Vaucluse.

Par Marion Maréchal
Publié le 22 octobre 2020 à 18:16, mis à jour le 22 octobre 2020 à 21:39

Voici donc la 267e victime de l’islamisme depuis 2012. Après les enfants, les militaires, les policiers égorgés devant leur petit garçon, les journalistes, les adolescentes à Marseille, le chef d’entreprise décapité, le curé dans son église, les innombrables victimes du Bataclan ou de Nice, c’est au tour du professeur.

L’histoire semble se répéter dans l’horreur mais celle-ci se distingue en ce qu’elle met en exergue les multiples complicités, la chaîne humaine qui a désigné la cible à abattre, la fatwa 2.0 avant que l’assassin ne passe à l’acte. On y découvre des élèves, des profs, des associations locales, des imams, de multiples relais anonymes sur le net. Un cas de dénonciation qui ne semble pas isolé dans l’Éducation nationale mais qui, cette fois, a trouvé le bourreau pour la mise à mort.

On parle à leur encontre de «séparatisme» pour éviter de rappeler que le terme «islamisme» découle du mot «islam». Le mot est impropre et révèle l’approximation de l’analyse: le séparatisme désigne le mécanisme politique d’un peuple qui vise l’indépendance. Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia.

C’est une œuvre de subversion organisée de l’intérieur et souvent alimentée par l’extérieur. Cette influence extérieure trouve prise dans les allégeances multiples des individus ; en l’occurrence, pour une grande partie des musulmans, dans l’attache à leur pays d’origine, à l’Oumma (l’assemblée des croyants), au sunnisme, etc.

Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia
Leurs armes: le nombre, la jeunesse, des alliés objectifs islamo-gauchistes qui cultivent la repentance occidentale, l’injonction au vivre-ensemble, les droits de l’Homme dévoyés, un islam en expansion au niveau mondial.

Les nôtres? La laïcité et pas grand-chose de plus.

La laïcité n’est pas une réponse suffisante
Je suis convaincue que ceux qui invoquent «la République» comme une formule magique et brandissent la laïcité à tout va n’utilisent pas les bonnes armes et passent à côté de l’essentiel. La laïcité a sa place dans une riposte globale mais elle n’est pas suffisante. Nous demandons à la laïcité l’impossible. Nous invoquons comme une évidence un concept parfaitement assimilé en Europe mais inconnu de l’islam et des civilisations islamiques: la séparation du public et du privé, du spirituel et du temporel, du politique et du religieux, de Dieu et de César.

La rhétorique est inopérante en particulier auprès d’une grande partie de la jeunesse française musulmane dont je rappelle que 74 % font passer leurs convictions religieuses avant les «valeurs de la Républiques» et 26 % ne condamnent pas les djihadistes (sondage Ifop réalisé en 2020 sur les 15-24 ans).

En appeler uniquement à la laïcité pour traiter la question de l’islamisme, c’est une manière de réduire le débat à la question religieuse et d’ignorer le fait social qu’est l’Islam. C’est détourner le regard du sujet de la politique d’immigration, de la délinquance endémique qui est le terreau de la radicalité, du communautarisme islamique lié au nombre, de l’échec de l’assimilation ; bref de la dimension civilisationnelle du problème.

Arrêtons les fausses pudeurs et les vieilles lunes anticléricales: il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui. Ce n’est pas en renvoyant dos à dos tous les cultes, pour se donner bonne conscience, et en les pénalisant tous au passage, notamment sur la question de l’école privée hors contrat, que nous endiguerons le phénomène.

Il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui.
Il est tout aussi inefficace de s’épuiser à vouloir constituer un islam de France. Comme le dit le politologue Frédéric Saint-Clair: «le rôle de la République n’est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter un islam des lumières. C’est aux musulmans de le faire, s’ils le souhaitent. La République, elle, doit définir le cadre politique et culturel de la nation».

Il est donc illusoire de la part de l’État de vouloir faire de la théologie, de chercher à contrôler l’islam en favorisant des courants par rapport à d’autres, de fabriquer des interlocuteurs artificiels puisque l’Islam n’a pas de clergé ou de chercher à faire disparaître la religion de la société et de l’espace public. L’État est laïc, et doit le rester, mais la société ne l’est pas.

Se contenter de brandir la laïcité, c’est, selon moi, une lâcheté qui se fait passer pour de la fermeté. C’est une façon politiquement acceptable de se protéger de la critique du «pas d’amalgame» qui tétanise les esprits, cadenasse le débat et empêche toute réflexion sur le sujet. Que les choses soient dites: si des musulmans modérés se sentent concernés quand on dénonce l’islamisme alors c’est que l’ambiguïté vient de leur côté. Pas du nôtre. Même les complices d’hier (Licra, SOS racisme et compagnie) retournent leur veste en dénonçant aujourd’hui le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans.

Un modèle en panne
Quelle image leur renvoyons-nous? Pour eux nous sommes des mécréants, des jouisseurs, des consuméristes, des athées qui méprisons le sacré ; nous sommes la société du vide, de l’individualisme et du relativisme. Pour eux nous avons tué Dieu, la patrie, la famille. Ils voient une société sans courage, juste bonne à faire des marches blanches, à allumer des bougies et à crier «vous n’aurez pas ma haine». Contrairement à eux, nous avons oublié qu’islam et Europe n’ont cessé de s’affronter depuis 13 siècles.

Nos gouvernants ont espéré susciter le respect et l’adhésion par le modèle du «vivre ensemble». Ses promoteurs imaginaient, et imaginent toujours, qu’en effaçant toute trace de la nation historique française, en abandonnant l’exigence d’assimilation, en refusant la prééminence de nos traditions, en abordant toutes les cultures de manière égale, en appliquant la loi avec «magnanimité», en concédant des «accommodements raisonnables», on éviterait que les étrangers se sentent «exclus» et nous contribuerions ainsi à leur insertion dans la société française.

Pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre ?
Le résultat ne s’est pas fait attendre: pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre? Pourquoi abandonner son référentiel d’origine quand la société d’accueil n’impose pas le sien et n’assume ni sa singularité, ni sa valeur propre? Au nom de la tolérance, le multiculturalisme achève de détruire une liberté de plus: la liberté d’expression et d’opinion, après avoir réduit la liberté de circulation par l’impact des violences et de l’insécurité ou encore la liberté d’enseignement par la suppression générale de l’école à la maison ou la mise au pas de toutes les écoles privées.

Ils ont cru que la société libérale, dénuée de passé, privée de morale collective et de références communes, pourrait s’organiser autour de la liberté de l’individu érigée en valeur ultime. Ils ont cru ce modèle tellement supérieur aux autres qu’ils pensaient que chaque étranger serait conduit à s’y rallier naturellement. La liberté autocentrée, le plaisir, le pouvoir d’achat devaient inéluctablement supplanter l’ «obscurantisme», de même que la raison devait nécessairement l’emporter à terme sur les croyances et la foi. Cela revient à méconnaître les tréfonds de l’âme humaine, souffrir d’amnésie historique, raisonner uniquement au travers de l’esprit français en détournant le regard des mouvements civilisationnels.

L’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme ! Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui
Mais voilà, la raison européenne est contestée, l’école n’émancipe plus et la force d’attraction de la civilisation islamique supplante de loin celle de notre société. Quand même: l’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme! , me répondrez-vous. Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui.

L’universalisme est devenu, dans leur esprit, une vieille lubie de colon esclavagiste convaincu de la supériorité de sa culture sur celle des autres. L’universalisme rimait avec l’exportation de la culture française dans le monde entier, dorénavant il rime avec métissage et importation des cultures étrangères sur le sol français. Les lumières? Selon eux Voltaire était un raciste. La raison promu par eux n’a rien universelle mais n’est qu’un instrument de domination des européens sur le monde.

Les droits de l’Homme? Ce texte initialement symbolique est devenu une arme juridique qui permet aujourd’hui de protéger un terroriste de l’expulsion, de sacraliser le regroupement familial ou de limiter la liberté d’expression au nom de la «paix religieuse». ( CEDH arrêt 2018)

Plus que les «valeurs de la République», défendons la France
Nous ne pourrons pas gagner qu’avec des concepts abstraits ou des «valeurs de la République» dont plus personne ne sait ce à quoi elles renvoient tant elles ont été invoquées à tort et à travers (notamment pour disqualifier moralement et politiquement les personnes lucides qui ont précisément essayé d’éviter le drame que nous vivons en ce moment).

L’obscurantisme islamiste ne se combat pas seulement par la loi, il se combat aussi dans les cœurs. Il ne s’agit pas d’opposer République et France mais de considérer la première comme un euphémisme de la seconde. Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises. C’est donc la France que nous devons défendre.

Il faut assumer le fait que si nous accordons une place aux Français musulmans patriotes, nous n’avons pas vocation à devenir une nation musulmane, une république islamique, même si ce scénario est désormais loin d’être improbable au regard de la courbe démographique actuelle.

Il nous faut donc mêler cette certitude avec une volonté inébranlable dans la réduction drastique de l’immigration, la réforme du code de la nationalité et du droit d’asile, l’extension des cas de déchéance de nationalité, le respect scrupuleux de la loi, la lutte contre toutes les influences étrangères qu’elles soient financières ou religieuses sur notre sol, le refus du chantage à l’islamophobie, la valorisation de notre héritage, l’association de tous les acteurs de terrain, notamment dans l’école, et la sanction implacable des récalcitrants.

C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif
Le combat ne peut pas être gagné uniquement par du légalisme. C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif. C’est un combat moral qui passera d’abord par l’affirmation et la fierté de ce que nous sommes. C’est un combat de civilisation et quiconque refusera de voir cette dimension a déjà perdu.
Je suis tout à fait d'accord avec elle.

Mais à part quelques attardés bas de plafond engoncés dans leur idéologie sectaires et leur esprit étroit, nous sommes tous forcément d''accord avec les propos plein de bon sens et de courage de Marion Maréchal qui sont ceux que nous défendons depuis longtemps.
Il est stupide de penser combattre l'intégrisme islamiste sur notre sol sans d'abord commencer par affirmer notre identité nationale et la fierté de ce qu'elle représente. C'est aux musulmans de faire un choix entre nous rejoindre dans ce combat pour toutes les libertés et l'Islam politique qui menace toutes les libertés.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Crapulax » 25 octobre 2020 05:11

De ce fait, la loi de 2004 peut, d'une certaine façon, s'accorder avec le principe de laicité mais cette argumentation ne tient pas pour ce qui est des citoyens lambda (encore une fois, regardons la jurisprudence du conseil d'état en la matière, avec le burkini par-exemple). De ce fait, je le répète, les citoyens n'ont pas à être laics et le gouvernement, le conseil d'état, le conseil constitutionnel, l'Union Européenne, l'ont déjà rappelé (et j'ai cité certains de leurs rappels à ce propos).
Je pense que tu te fourvoies....En te rappelant que la République fait loi et autorité dans le pays(et se trouve représentée par le Président qui fait donc autorité..La laïcité comme je te l'ai expliqué n'est pas neutre,elle se double avec la République pour que justement cette dernière puisse "se protéger")..Et donc que tous les citoyens sont soumis aux même règles,aux même lois et tout le reste...La Nation est "une" et indivisible.

....Maintenant attendons..Et nous allons voir si l'Europe cassera les mesures ou les lois qui vont être adoptées en France et qui seront là encore à respecter par l'ensemble de la communauté nationale...

Pour plaider la jurisprudence il faut que cette dernière soit reconnue pénalement..Ce qui ne fut pas le cas...Il ne peut donc y avoir référence à cette dernière.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par vincent » 25 octobre 2020 09:56

Jiimmy a écrit :
25 octobre 2020 00:13
En gros, sortons de l'état de droit, cessons d'invoquer les droits de l'homme qui constituent des écueils à la réalisation de l'idéologie d'extrême-droite que l'on promeut, ne respectons plus les traites internationaux ainsi que les conventions que nous avons signés.
dans le cas présent ,il n 'y aurait rien a redire de mettre en place une juridiction spécialement taillée sur mesurepour faire face a la guerre de conquéte que lance l'Islam intégriste contre la France .
L'état de droit , vous le respectez lorsque vous faisiez les priéres du vendredi en bloquant les rues ?
Lorsque vous obligez les femmes a descendre du trottoir ?
Vous respectez l' état de droit lorsque vous lancez des fatwas contre les mécréants ?
Vous plaisantez en parlant d'état de droit .

C est lorsque l' état de droit n 'est plus respecté que doit être mis en place TOUS les outils nécéssaires , y compris une Section Spéciale de tribunal


Renversons la hiérarchie des normes et mettons de côté le conseil d'état et le conseil constitutionnel. Appliquons une sorte de dictature dans laquelle les gouvernants ne seraient tenus en respect par aucune norme de droit et pourraient, en conséquence, faire ce qu'ils veulent.

Mettons face a vous ,les mêmes "outils" utilisées dans les pays musulmans ......vous n' y voyez pas d' inconvénient?

Quelle belle France souhaitée par Le Pen.
Je pense qu' au niveau des souhaits des français , c' est plus la dératisation de l' islamisme qui est en tête de gondole . Et dites vous bien que si d' aventure l' extrême droite arrive au pouvoir , on pourra dire que vous l' avez bien cherché . Là , moi aussi j' aurai les yeux secs

Donc pour l' instant les français ne souhaitent qu' une chose , se débarasser de ce cancer . Et les musulmans républicains , particuliers , et institutionnels , feraient bien d' y mettre du leur......malgré la peur que vous leur inspirez.

Et vous en arrivez au point ou vous haïssez même vos propres immams s' ils ne suivent pas votre ligne.


votre salut passe par la confrontation

Chems-Eddine Hafiz
« Je ne suis même pas un musulman aux yeux de certains »
Lien. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris explique comment reconquérir les territoires passés sous la coupe des fondamentalistes.


Chems-Eddine Hafiz. Recteur de la Grande Mosquée de Paris.

Nous devions nous voir plus tard dans la semaine à la Grande Mosquée que l’avocat franco-algérien Chems-Eddine Hafiz, 66 ans, successeur de Dalil Boubakeur, dirige depuis le début de l’année. Nous souhaitions discuter de la tribune qu’il venait de publier dans Le Monde sur le séparatisme islamiste : il y pointait du doigt les défaillances de l’État, exprimait son souhait de travailler avec Emmanuel Macron à condition que le projet de loi sur le séparatisme ne relève pas encore de manœuvres électorales. Soulignant l’extrême gravité de la situation, il y condamnait aussi le plus fermement les fondamentalistes et appelait à un rassemblement des bonnes volontés. Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, il a avancé notre rendez-vous. Dès le vendredi, il s’était déclaré « horrifié par cet attentat commis au nom de ma religion, l’islam ». Mais le recteur se distingue par son intention de ne pas se payer de mots et de passer à l’action, ce qu’il nous décrit dans cet entretien où il met les points sur les i.

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Diogène » 25 octobre 2020 13:21

Tiens voilà un bel exemple de ce que fait La République laïque. Je suis dégoûté !

L'Église de Scientologie autorisée à s'installer à Saint-Denis : «Paris a toujours été sur la liste»

A moins que les autorités franàaises ne comptent convertir les muses du 9-3 à la Scientologie ?
Le fonctionnariat et l'assistanat sont du vol en bandes organisées (Diogène, le 2 octobre 2019).
Et puis le site de campagne de Joe Biden est ICI, lisez avant de raconter des âneries.

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Crapulax » 25 octobre 2020 13:31

Diogène a écrit :
25 octobre 2020 13:21
Tiens voilà un bel exemple de ce que fait La République laïque. Je suis dégoûté !

L'Église de Scientologie autorisée à s'installer à Saint-Denis : «Paris a toujours été sur la liste»

A moins que les autorités franàaises ne comptent convertir les muses du 9-3 à la Scientologie ?
...Remercie Nicolas Sarkozy pour ça..Parce que ce "cadeau"(installation) pour ces illuminés vient de ses mains... :XD:
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par vivarais » 25 octobre 2020 13:58

le hic c'est qu'avec le temps l'islamogauchisme a transformé la lutte des classes en lutte des races
aujourd'hui la gauche se bat pour la lutte des races qui en realité est la lutte pour imposer une culture religieuse comme seules référence en France
et à force de pousser le bouchon toujours plus loin l'islamo gauchisme n'est plus politiquement correct
et par contre les propos du RN sont devenus politiquement correct repris par les droites et LAREM

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par Georges61 » 25 octobre 2020 22:12

vivarais a écrit :
25 octobre 2020 13:58
le hic c'est qu'avec le temps l'islamogauchisme a transformé la lutte des classes en lutte des races
aujourd'hui la gauche se bat pour la lutte des races qui en realité est la lutte pour imposer une culture religieuse comme seules référence en France
et à force de pousser le bouchon toujours plus loin l'islamo gauchisme n'est plus politiquement correct
et par contre les propos du RN sont devenus politiquement correct repris par les droites et LAREM
Je ne sais pas ce que vous fumez, mais cela doit être de la bonne. 0080
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!

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Re: Sondage: Neuf français sur dix estiment la laïcité en danger.

Message par gare au gorille » 26 octobre 2020 00:14

Georges61 a écrit :
25 octobre 2020 22:12
vivarais a écrit :
25 octobre 2020 13:58
le hic c'est qu'avec le temps l'islamogauchisme a transformé la lutte des classes en lutte des races
aujourd'hui la gauche se bat pour la lutte des races qui en realité est la lutte pour imposer une culture religieuse comme seules référence en France
et à force de pousser le bouchon toujours plus loin l'islamo gauchisme n'est plus politiquement correct
et par contre les propos du RN sont devenus politiquement correct repris par les droites et LAREM
Je ne sais pas ce que vous fumez, mais cela doit être de la bonne. 0080
Bof, c’est juste un constat de la réalité qui s’etale devant nous. À mon avis c’est ton logiciel qui date un peu.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)

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