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"ce mot , certains en abusent "
Alogos a écrit : Renvoyés ? Ok ..... Ils vont où ????
Avec les idées à la noix que certains trainent dans leur tète, ils ne feront rien de leur vie, et nous, de toutes façons , on finira par payer -
je ne cautionne toujours pas, j'essaie encore de comprendre ; pourquoi cette décision ?
Ce serait valable pour les élèves agés de moins de 16 ans. N'étant plus obligatoire jusqu'à cet âge, sachant aussi que le gamin à réussi sa 3em, rien n'empèche à l'élève de tailler la route quant il veut. Il faudrait dans dans ce cas, sous peine d'absentéisme, le sortir du système scolaire.barbara a écrit : Pourquoi ne pas supprimer les allocations familiales aux parents dont les enfants ont un fort taux d'absentéisme? Ca les ferait peut-être réagir.
L'orientation est une catastrophe en France.véra a écrit : , peut-être qu'il faut revoir l'orientation, l'adaptation, mettre le gamin où il se sentira à l'aise, où se qu'il fait lui plaît, l'intéresse, lui donner un sens pour son avenir...!
stephane06 a écrit : L'orientation est une catastrophe en France.
D'une part les conseillers d'orientation sont loin d'être alerte sur le marché du travail, d'autre part une majorité de parents rechignent à envoyer leur gamins dans des filières techniques ou pro, puisqu'elles sont sous évaluer.
L'orientation du gamin est la clés de sa propre réussite sociale (et non une carotte financière)
c'est leur choix,la plupart du temps.les écoles ne sont pas les dernières a faire des efforts,encore faut il que tout le monde en fasse.mais a force de rien demander aux gens,et les assister,les gosses finissent pareil.Rananen a écrit :
le plus gros fléau en France c'est de laissez des jeune sortir du système scolaire sans aucune formation si cette expérimentation pâli a ca vous verrez que cette investissement sera récupérez au centuple .
clint a écrit : Nous semblons en tous cas d'accord pour dire que cette mesure est une connerie.
Fonck1 a écrit : c'est leur choix,la plupart du temps.les écoles ne sont pas les dernières a faire des efforts,encore faut il que tout le monde en fasse.mais a force de rien demander aux gens,et les assister,les gosses finissent pareil.
ce n est qu'une expérimentation . des réglage peuvent intervenir . je pense que c est bien de mettre en place ce genre de chose a titre expérimentale . après on voie ce que ça donne .PELINAC a écrit : En Angleterre il y a trois critères d'atributions :
-présence obligatoire à tous les cours
-comportement dans et hors la classe
-résultats scolaires
A priori à Créteil il est simplement question d'absentéisme .
ils l'ont fait sur des groupes en angleterre,ca a posé des problèmes quand les élèves étaient malades.PELINAC a écrit : En Angleterre il y a trois critères d'atributions :
-présence obligatoire à tous les cours
-comportement dans et hors la classe
-résultats scolaires
A priori à Créteil il est simplement question d'absentéisme .
La cagnotte contre l'absentéisme au lycée scandalise
Révélé par le Parisien-Aujourd'hui en France, le projet de «Cagnotte collective» octroyée à quelques classes de lycées de l'académie de Créteil suscite une vive polémique.
Payer les élèves pour aller en cours... L'expérimentation qui commence lundi dans trois lycées professionnels de l'académie de Créteil a suscité une vive polémique parmi les enseignants et les parents d'élèves. Révélée par Le Parisien - Aujourd'hui-en-France dans son édition de vendredi, l'existence de cette cagnotte collective concernera environ 150 élèves dans un premier temps.
Une somme d'argent va être allouée dans certaines classes : les élèves devront s’y fixer un objectif d’assiduité. S’il est rempli, la classe pourra s’offrir en fin d’année un voyage ou le Code de la route… pour un montant de 10 000 € maximum. Une expérience analogue est menée à Marseille, au lycée professionnel Mistral, dans le VIIIe arrondissement. Les élèves les plus assidus ont, eux, droit à des places pour assister aux matches de l'OM, indique ce samedi le quotidien «la Provence».
Dans une interview au Parisien ce vendredi, le recteur de l'académie Jean-Michel Blanquer assume et se défend de vouloir acheter la présence des élèves. Il parle plutôt de les «responsabiliser». Même avis pour Dominique Bertheaum, proviseur du lycée Gabriel Péri, l'un des trois établissements concernés: «quand une classe est fédérée autour d'un projet, ça marche mieux».
«La carotte sans le bâton : prendrait-on les élèves pour des ânes ?», rétorque le Snalc-CSEN, syndicat des enseignants du secondaire, qui y voit «une grave dérive démagogique».
Les parents d'élèves pas convaincus
Le chercheur en sciences de l'Education Philippe Mérieu parle au contraire de «pente dangereuse». Même son ce cloche chez les parents d'élèves : Pour Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (gauche), c'est «un ersatz de solution: un problème d'éducation réglé par l'argent, c'est quand même assez catastrophique». Pour lui, combattre l'absentéisme passe notamment par «une vraie réforme de l'orientation», surtout dans les lycées professionnels où «de nombreux élèves sont envoyés dans des filières qu'ils n'ont pas choisies, parfois faute de places».
Même inquiétude à la Peep, fédération de parents pourtant classée à droite : «Nous sommes très réservés, et même un peu inquiets. C'est mettre la main dans un engrenage, on commence avec les bons points à l'école maternelle, et on finit par les billets au lycée ?», estime ainsi Philippe Vrand, président de la Peep. «On ne veut pas que l'argent soit le levier pour motiver les élèves», a-t-il ajouté. «D'ailleurs, avec quelle efficacité ? Ils vont peut-être venir à l'école, mais vont-ils travailler ?», s'est-il interrogé.
Une «grave dérive» pour Huchon
Même hostilité de la part du président du Conseil régional PS, Jean-Paul Huchon. Dans un communiqué, l'élu - qui gère le financement des lycées d'Ile-de-France - estime que «loin de responsabiliser les élèves, la mise en place de "cagnottes collectives" nourrira un sentiment d'injustice entre les classes et les différentes filières de formation avec un risque d'accroissement des violences au sein des établissements». Pour Jean-Paul Huchon, «le rôle de l'école n'est pas d'apprendre aux élèves comment gagner de l'argent par tous les moyens, mais de leur transmettre les savoirs et les valeurs indispensables pour leur épanouissement personnel et pour la vie en société ».
La colère des internautes
Quant à nos internautes, les réactions sont quasi unanimes : c'est l'indignation qui domine. «Quelle honte !», « Scandaleux ! Ineptie ! Aberrant !» clament en choeur les intéressés.