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par oscar » 10 septembre 2009 22:13
LES D R H, même s’ils sont conscients de la réalité du problème, les D R H oscillent entre son déni, sa banalisation et sa perplexité.
Il faut dire que leur position est ambiguë, entre le marteau et l’enclume.
En principe, les D R H devraient être les mieux placés pour mettre à sa place un « harceleur » puisqu’ils servent d’intermédiaires entre les salariés et la direction.
Dans la réalité, ils ne font que répercuter de façon neutre les consignes de la direction et hésitent à intervenir.
Lorsqu’ils essaient de se poser en médiateurs, ils avouent leur impuissance à comprendre les enjeux du processus en cours.
D’une part, les victimes hésitent à se confier (nous avons vu à travers l’enquête que seuls dix neuf pour cent de salariés s’estimant harcelés s’étaient tournés vers eux), d’autres part les agresseurs nient.
Souvent les D R H disent : « J’écoute, je prends des notes, mais quand j’analyse la situation, il ne reste rien de concret.
Le D R H se doit de lancer une enquête et chercher à établir les responsabilités, lorsque qu’un salarié se plaint à plusieurs reprises d’harcèlement, et dans l’analyse d’une situation précise, le D R H devra tenir compte des fragilités de chacun, ensuite il faudra chercher un moyen de faire bouger la situation en préservant la susceptibilité de chacun.
La multiplication des faits de harcèlement morale doit amener à nous interroger sur le fonctionnement de notre société.
"La liberté n'existe pas, seul l’imaginaire à le choix de ses libertés!"