* Avant : Christine Lagarde avait déjà dû se livrer à un joli rétropédalage. Elle avait d'abord expliqué qu'il n'était « pas question de cumul de rémunérations ». Face à la polémique, elle avait ensuite précisé sa pensée, expliquant qu'Henri Proglio devenant président « non exécutif » de Veolia, il n'y aurait pas vraiment de cumul des salaires : « Moi j'avais fixé un principe : pas de cumul opérationnel, donc pas de cumul rémunérationnel. »
* Après : Christine Lagarde a couvert Henri Proglio de compliments, ce vendredi matin sur Europe 1. C'est « un homme intelligent, un grand patron et un passionné, donc il n'est pas autiste ». La ministre de l'Economie préfère oublier la polémique, et nous livre une jolie métaphore : elle souhaite « qu'on ne passe pas son temps à effeuiller les marguerites du passé », mais se concentrer sur l'avenir d'EDF.
Pour Lefebvre, du « panache »
* Avant : pour défendre Henri Proglio, Frédéric Lefebvre estimait que la double rémunération ne permettrait même pas au double patron de garder son pouvoir d'achat actuel. « Sa rémunération cumulée est moins
élevée que celle qu'il percevait lorsqu'il était seulement président de
Veolia », affirmait-il.
* Après : c'est une décision « pleine de panache », juge Frédéric Lefebvre sur RTL. Le porte-parole de l'UMP se félicite qu'Henri Proglio mette fin à la polémique, pour se consacrer pleinement à EDF. Mais alors, finalement, il ne s'occupera pas en même temps de Veolia ? Frédéric Lefebvre est un peu embarrassé. (Ecouter le son)
L'esquive de Copé
* Avant : Jean-François Copé n'avait « pas suffisamment d'élements pour apprécier » la question, et il ne connaissait « pas le détail de tout ça ».
* Après : le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale ne se mouille pas plus, même si Henri Proglio est « quelqu'un de très grande qualité ». Après tout, « c'est sa décision », explique-t-il à France Inter.