Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

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Cépajuste
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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par Cépajuste » 28 novembre 2023 11:48

Dernier message de la page précédente :

Fonck1 a écrit :
28 novembre 2023 10:54
Cépajuste a écrit :
28 novembre 2023 08:11

Cependant, votre ressenti ne correspond pas aux chiffres de la balance courante du RU, qui s'est améliorée :
https://fr.statista.com/statistiques/89 ... yaume-uni/
ha ben eux disent l'inverse:
https://fr.tradingeconomics.com/united- ... e-of-trade
C'est parce que nous ne parlons pas de la même chose : je vous parle de la balance courante qui inclus les services, alors que vous parlez de la balance commerciale qui ne porte que sur les biens. Mais vous avez raison : la balance commerciale du RU s'est dégradée depuis 2019, cependant je vous fais remarquer que celle de la France a connu une dégradation encore plus importante sur la même période alors que nous n'avons pas eu de Frexit.

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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par Once » 29 novembre 2023 07:14

La question de l'immigration était une des raisons fondamentales du Brexit : or, qu'est-ce qui a changé depuis ? Pratiquement rien : les "migrants"arrivent toujours plus nombreux en Angleterre.

Même la volonté d'externaliser les procédures au Rwanda ne fonctionne pas !

"La Cour suprême britannique a jugé illégal le projet du gouvernement de renvoyer au Rwanda les demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni."

https://www.dw.com/fr/a-londres-la-just ... a-67411340

Et là, il ne s'agit plus d'une décision de l"UE ! Mais de la Cour suprême britannique qui reprend au fond les mêmes valeurs humanistes de la CEDH !

Autant de signaux qui montrent que si le RN arrivait au pouvoir un jour en France, et bien, sur cette question de l'immigration, ce serait à peu près pareil.

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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par Fonck1 » 29 novembre 2023 07:27

il y a une crise sociale au RU. (c'est pas vivarais et la moitié de sa famille qui va le relayer)


Crise sociale au Royaume-Uni : il y a plusieurs facteurs, mais "celui qui explique un peu plus que les autres, c’est le Brexit"

C’est du jamais vu depuis la fin des années 70, 40 ans que le Royaume-Uni n’avait plus connu pareil mouvement social. Plus d’un million de travailleurs s’apprêtent à faire grève d’ici au 31 décembre. Cheminots, postiers, douaniers réclament de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire dans un contexte d’inflation à 11%. Et encore plus exceptionnel, les infirmiers et infirmières débrayent aujourd’hui en Angleterre et au Pays de Galles pour la première fois depuis un siècle. Les soignants ont perdu 20% de pouvoir d’achat en 12 ans.

Une infirmière londonienne, gréviste, estime qu'"il y a un cruel manque de ressources. Nous devons prendre des gardes supplémentaires, faire des heures supplémentaires après nos 12 heures, nous courrons après le temps en permanence. Mais nous n’avons pas assez de personnel, alors que peut-on faire ? Nous n’avons pas le choix que de travailler avec un nombre énorme de patients, ce qui n’est plus sécuritaire. Nous faisons ce métier pour aider, pour protéger nos patients et leur prodiguer les meilleurs soins, et c’est difficile de travailler dans des conditions où cela n’est pas possible."


Quelles sont les raisons d’une telle colère sociale au Royaume-Uni ?

Dans son analyse, Leo Cendrowicz, journaliste pour The I Paper et pour le Brussels Time magazine et citoyen britannique, explique que : "Dans une économie, il y a plusieurs facteurs. Il y a des facteurs globaux, comme on le voit en Europe avec la guerre et le Covid, etc., et il y a des facteurs spécifiques à l’économie britannique, comme le fait d’être orientée vers les finances, vers l’immobilier, etc. Mais il y a bien sûr d’autres facteurs et celui qui explique un peu plus que les autres, c’est le Brexit. L’économie est plus petite, les ressources sont plus difficiles à trouver et ça impacte non seulement les liens commerciaux, mais aussi les ressources du marché du travail."
À lire aussi
Royaume-Uni : le gouvernement n’a aucune intention d’assouplir le Brexit, assure Rishi Sunak

Est-ce que les Britanniques sont en train de s’appauvrir aujourd’hui ? Quels sont les échos du niveau de vie et du pouvoir d’achat au Royaume-Uni ?

"Oui, on entend de plus en plus parler de gens qui doivent prendre des décisions difficiles", relate Leo Cendrowicz. Les questions que se posent les citoyennes et citoyens britanniques sont : "Est-ce qu’ils doivent acheter de la nourriture pour leur famille, faire leurs courses, ou est-ce qu’ils doivent payer pour le chauffage à la maison ? C’est très difficile pour eux. Et les gens qui sont le plus touchés sont bien sûr les gens qui sont les plus pauvres. C’est pour ça qu’on parle de la grève des infirmières, des postiers ou des douaniers, qui ne sont pas nécessairement les gens les plus riches."

Il y a une sorte de sentiment d’incompétence, de scandale et de mensonges au sein du gouvernement et les gens en ont marre

La classe moyenne est donc aussi concernée, comme en Belgique. Les Britanniques comprennent-ils ces mouvements de grève et leurs conséquences, par exemple pour voyager et rendre visite à sa famille ?

Actuellement, selon le journaliste Leo Cendrowicz, "il y a un soutien pour les grèves. Un sondage montre que les Britanniques soutiennent les infirmières." Il ajoute que concernant le rail, "il y a un peu moins de soutien, mais ils les soutiennent quand même." Et puis : "Ils comprennent que c’est le chaos au cœur du gouvernement et que des promesses n’ont pas été tenues. […] Il y a une sorte de sentiment d’incompétence, de scandale et de mensonges au sein du gouvernement et les gens en ont marre."
Inflation, mais pas d’indexation des salaires

Les Britanniques se sont appauvris

À quel point le niveau de vie des Britanniques a-t-il baissé ces derniers mois ou ces dernières années ? Pour Elsa Leromain, professeure à l’Université d’Anvers et vous travaillez aussi pour la London School of Economics, effectivement : "les Britanniques se sont appauvris." Cela, explique-t-elle est dû à une augmentation des prix à la consommation, mais aussi parce que cette hausse des prix n’a pas été accompagnée d’une augmentation proportionnelle des salaires.

L’inflation est à 11%, mais le Royaume-Uni n’a pas de mécanisme d’indexation des salaires comme celui de la Belgique. Elsa Leromain explique :"On a évalué la hausse des salaires à l’embauche, qui est censée être la plus forte a priori, à 6%. Par rapport à une inflation à 11%, ça donne une idée d’où les mouvements sociaux peuvent arriver, parce que c’est clairement le cas dans le secteur public, où, comme vous le disiez, il n’y a pas d’indexation des salaires. Les salaires sont très fixes et n’ont pas beaucoup bougé."

Quel est l’état de l’économie britannique aujourd’hui ? Pour la professeure à l’Université d’Anvers l’économie ne va pas bien en raison d’une croissance faible et d’une inflation importante. Mais elle précise que si l’on compare la situation du Royaume-Uni avec d’autres pays occidentaux comme les États-Unis ou l’Europe, elle n’est pas forcément pire : "parce que […] on a beaucoup de facteurs globaux — le Covid, la crise en Ukraine, les prix de l’énergie — qui pèsent de façon importante."


Le journaliste Leo Cendrowicz a précisé qu’il y avait plusieurs facteurs pour expliquer la crise sociale et économique actuelle. Des facteurs qui touchent aussi d’autres pays occidentaux en ce moment. Mais qu’il y avait aussi, et peut-être surtout, le Brexit qui a restreint le marché et l’espace économique britannique. Peut-on faire cette analyse ?

"Oui, je pense", répond Elsa Leromain. Elle ajoute : "Je suis chercheuse, donc je serai un peu plus nuancée sur le fait qu’il est certain que le Brexit est la cause majeure. Ce qui est sûr, c’est que c’est un facteur important. Par rapport au commerce, on a vu que les importations venant de l’Union européenne allant au Royaume-Uni avaient énormément baissé. Les investissements des firmes ont baissé, et ça a été vu même avant le Covid, avec l’augmentation de l’incertitude."

Quant à l’inflation, "je pense que c’est le sujet le plus brûlant, il est clair qu’il y a une grosse partie qui est due à l’augmentation de l’incertitude, mais aussi, depuis le Brexit, à des barrières non tarifaires."
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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par vivarais » 29 novembre 2023 07:46

Fonck1 a écrit :
29 novembre 2023 07:27
il y a une crise sociale au RU. (c'est pas vivarais et la moitié de sa famille qui va le relayer)


Crise sociale au Royaume-Uni : il y a plusieurs facteurs, mais "celui qui explique un peu plus que les autres, c’est le Brexit"

C’est du jamais vu depuis la fin des années 70, 40 ans que le Royaume-Uni n’avait plus connu pareil mouvement social. Plus d’un million de travailleurs s’apprêtent à faire grève d’ici au 31 décembre. Cheminots, postiers, douaniers réclament de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire dans un contexte d’inflation à 11%. Et encore plus exceptionnel, les infirmiers et infirmières débrayent aujourd’hui en Angleterre et au Pays de Galles pour la première fois depuis un siècle. Les soignants ont perdu 20% de pouvoir d’achat en 12 ans.

Une infirmière londonienne, gréviste, estime qu'"il y a un cruel manque de ressources. Nous devons prendre des gardes supplémentaires, faire des heures supplémentaires après nos 12 heures, nous courrons après le temps en permanence. Mais nous n’avons pas assez de personnel, alors que peut-on faire ? Nous n’avons pas le choix que de travailler avec un nombre énorme de patients, ce qui n’est plus sécuritaire. Nous faisons ce métier pour aider, pour protéger nos patients et leur prodiguer les meilleurs soins, et c’est difficile de travailler dans des conditions où cela n’est pas possible."


Quelles sont les raisons d’une telle colère sociale au Royaume-Uni ?

Dans son analyse, Leo Cendrowicz, journaliste pour The I Paper et pour le Brussels Time magazine et citoyen britannique, explique que : "Dans une économie, il y a plusieurs facteurs. Il y a des facteurs globaux, comme on le voit en Europe avec la guerre et le Covid, etc., et il y a des facteurs spécifiques à l’économie britannique, comme le fait d’être orientée vers les finances, vers l’immobilier, etc. Mais il y a bien sûr d’autres facteurs et celui qui explique un peu plus que les autres, c’est le Brexit. L’économie est plus petite, les ressources sont plus difficiles à trouver et ça impacte non seulement les liens commerciaux, mais aussi les ressources du marché du travail."
À lire aussi
Royaume-Uni : le gouvernement n’a aucune intention d’assouplir le Brexit, assure Rishi Sunak

Est-ce que les Britanniques sont en train de s’appauvrir aujourd’hui ? Quels sont les échos du niveau de vie et du pouvoir d’achat au Royaume-Uni ?

"Oui, on entend de plus en plus parler de gens qui doivent prendre des décisions difficiles", relate Leo Cendrowicz. Les questions que se posent les citoyennes et citoyens britanniques sont : "Est-ce qu’ils doivent acheter de la nourriture pour leur famille, faire leurs courses, ou est-ce qu’ils doivent payer pour le chauffage à la maison ? C’est très difficile pour eux. Et les gens qui sont le plus touchés sont bien sûr les gens qui sont les plus pauvres. C’est pour ça qu’on parle de la grève des infirmières, des postiers ou des douaniers, qui ne sont pas nécessairement les gens les plus riches."

Il y a une sorte de sentiment d’incompétence, de scandale et de mensonges au sein du gouvernement et les gens en ont marre

La classe moyenne est donc aussi concernée, comme en Belgique. Les Britanniques comprennent-ils ces mouvements de grève et leurs conséquences, par exemple pour voyager et rendre visite à sa famille ?

Actuellement, selon le journaliste Leo Cendrowicz, "il y a un soutien pour les grèves. Un sondage montre que les Britanniques soutiennent les infirmières." Il ajoute que concernant le rail, "il y a un peu moins de soutien, mais ils les soutiennent quand même." Et puis : "Ils comprennent que c’est le chaos au cœur du gouvernement et que des promesses n’ont pas été tenues. […] Il y a une sorte de sentiment d’incompétence, de scandale et de mensonges au sein du gouvernement et les gens en ont marre."
Inflation, mais pas d’indexation des salaires

Les Britanniques se sont appauvris

À quel point le niveau de vie des Britanniques a-t-il baissé ces derniers mois ou ces dernières années ? Pour Elsa Leromain, professeure à l’Université d’Anvers et vous travaillez aussi pour la London School of Economics, effectivement : "les Britanniques se sont appauvris." Cela, explique-t-elle est dû à une augmentation des prix à la consommation, mais aussi parce que cette hausse des prix n’a pas été accompagnée d’une augmentation proportionnelle des salaires.

L’inflation est à 11%, mais le Royaume-Uni n’a pas de mécanisme d’indexation des salaires comme celui de la Belgique. Elsa Leromain explique :"On a évalué la hausse des salaires à l’embauche, qui est censée être la plus forte a priori, à 6%. Par rapport à une inflation à 11%, ça donne une idée d’où les mouvements sociaux peuvent arriver, parce que c’est clairement le cas dans le secteur public, où, comme vous le disiez, il n’y a pas d’indexation des salaires. Les salaires sont très fixes et n’ont pas beaucoup bougé."

Quel est l’état de l’économie britannique aujourd’hui ? Pour la professeure à l’Université d’Anvers l’économie ne va pas bien en raison d’une croissance faible et d’une inflation importante. Mais elle précise que si l’on compare la situation du Royaume-Uni avec d’autres pays occidentaux comme les États-Unis ou l’Europe, elle n’est pas forcément pire : "parce que […] on a beaucoup de facteurs globaux — le Covid, la crise en Ukraine, les prix de l’énergie — qui pèsent de façon importante."


Le journaliste Leo Cendrowicz a précisé qu’il y avait plusieurs facteurs pour expliquer la crise sociale et économique actuelle. Des facteurs qui touchent aussi d’autres pays occidentaux en ce moment. Mais qu’il y avait aussi, et peut-être surtout, le Brexit qui a restreint le marché et l’espace économique britannique. Peut-on faire cette analyse ?

"Oui, je pense", répond Elsa Leromain. Elle ajoute : "Je suis chercheuse, donc je serai un peu plus nuancée sur le fait qu’il est certain que le Brexit est la cause majeure. Ce qui est sûr, c’est que c’est un facteur important. Par rapport au commerce, on a vu que les importations venant de l’Union européenne allant au Royaume-Uni avaient énormément baissé. Les investissements des firmes ont baissé, et ça a été vu même avant le Covid, avec l’augmentation de l’incertitude."

Quant à l’inflation, "je pense que c’est le sujet le plus brûlant, il est clair qu’il y a une grosse partie qui est due à l’augmentation de l’incertitude, mais aussi, depuis le Brexit, à des barrières non tarifaires."
Depuis qu'il est devenu difficile d'embaucher des ressortissants de l'UE ; les britanniques ont plus accés à l'emploi et avec des Salaires supérieures
Avec 3,8 % de chômage, les britanniques se situent en dessous de la moyenne européenne, établie à 6,3 %.
Le chômage de longue durée a légèrement augmenté depuis la crise, passant de 24 % en 2009 à 26 % en 2018, mais reste très en deçà de la moyenne européenne située à 43 %.
Le marché du travail britannique est aussi caractérisé par un faible niveau de chômage des jeunes qui est passé de 19 % à 11 %

Ne comparez le système social britannique avec celui français
Il état pareil avant le bréxit et serait pareil s'ils seraient restés dans l'UE
En grande bretagne comme c'est le plein emploi (seulement 3 % de chômeurs) ils n'ont pas besoin de menacer comme en France ceux qui ont des difficultés à trouver un emploi
Comme si les menaces çà créée des emplois :mdr3:
Non toute cette campagne dénigrante du bréxit c'est la frousse que cela tache d'huile surtout que le populisme comme vous dites monte
Et que comme aux PAYS BAS l'idée de se séparer de l'UE avec d'autres pays nordiques fait son chemin
Alors on pourra citer tous les gourous qui disent l'inverse cela ne changera rien
Malgré plus de difficultés à traverser le CHANEL les touristiques qui y vont voient la différence et en parle au retour

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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par Fonck1 » 29 novembre 2023 07:48

c'est pas mal de lire les articles parfois :

Le journaliste Leo Cendrowicz a précisé qu’il y avait plusieurs facteurs pour expliquer la crise sociale et économique actuelle. Des facteurs qui touchent aussi d’autres pays occidentaux en ce moment. Mais qu’il y avait aussi, et peut-être surtout, le Brexit qui a restreint le marché et l’espace économique britannique. Peut-on faire cette analyse ?

"Oui, je pense", répond Elsa Leromain. Elle ajoute : "Je suis chercheuse, donc je serai un peu plus nuancée sur le fait qu’il est certain que le Brexit est la cause majeure. Ce qui est sûr, c’est que c’est un facteur important. Par rapport au commerce, on a vu que les importations venant de l’Union européenne allant au Royaume-Uni avaient énormément baissé. Les investissements des firmes ont baissé, et ça a été vu même avant le Covid, avec l’augmentation de l’incertitude."

Quant à l’inflation, "je pense que c’est le sujet le plus brûlant, il est clair qu’il y a une grosse partie qui est due à l’augmentation de l’incertitude, mais aussi, depuis le Brexit, à des barrières non tarifaires."
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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par Cépajuste » 29 novembre 2023 08:02

Once a écrit :
29 novembre 2023 07:14
La question de l'immigration était une des raisons fondamentales du Brexit : or, qu'est-ce qui a changé depuis ? Pratiquement rien : les "migrants"arrivent toujours plus nombreux en Angleterre.

Même la volonté d'externaliser les procédures au Rwanda ne fonctionne pas !

"La Cour suprême britannique a jugé illégal le projet du gouvernement de renvoyer au Rwanda les demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni."

https://www.dw.com/fr/a-londres-la-just ... a-67411340

Et là, il ne s'agit plus d'une décision de l"UE ! Mais de la Cour suprême britannique qui reprend au fond les mêmes valeurs humanistes de la CEDH !

Autant de signaux qui montrent que si le RN arrivait au pouvoir un jour en France, et bien, sur cette question de l'immigration, ce serait à peu près pareil.
La raison du Brexit est de permettre au RU de reprendre son destin en main, de ne plus dépendre des choix imposés par l'UE, que ce soit sur la question de l'immigration ou sur les questions économiques.

La cour suprême anglaise n'a pas rejeté le principe d'externaliser les demandeurs d'asile, mais a jugé que l'accord avec le Rwanda ne présentait pas les garanties suffisantes pour le respect des droits des demandeurs d'asile. Le gouvernement anglais prévoit donc de signer un nouvel accord qui prenne en compte les critères juridiques établis par la cour suprême. Je ne sais pas s'il y parviendra, mais il a plus de latitude pour le faire après le Brexit que s'il dépendait toujours de la CEDH.

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Message par Fonck1 » 08 janvier 2024 07:00

Le pays a voté le Brexit en 2016 et quitté l’Union européenne en 2020. Londres ne participera donc pas aux élections européennes cette année, pourtant, l’Europe reste incontournable.
Image

Un drapeau du Royaume-Uni et un de l'Europe, devant Big Ben, à Londres, le 6 décembre 2023, lors d'une manifestation contre le Brexit. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

"An elephant in the room", qui se traduit en français par "un éléphant dans la pièce". L’Europe aujourd’hui dans la politique anglaise est un problème évident dont personne ne parle. Le gouvernement, dirigé par Rishi Sunak, un brexiteur convaincu, se rend bien compte quotidiennement qu’il doit passer par l’Europe : pour lutter contre l’immigration illégale, pour faire des affaires, pour l’industrie du tourisme ou encore pour les coalitions militaires. Si les Britanniques ne voteront pas aux élections européennes, ils regardent en permanence ce qui se passe de l’autre côté de la Manche.

Le Royaume-Uni votera, cette année, pour renouveler la chambre des Communes, la date précise n'est pas encore connue. Mais après 13 ans au pouvoir, les conservateurs sont donnés largement perdants par tous les sondages. Et dans cette campagne nationale, l’Europe sera forcément un sujet. D’ailleurs, les conservateurs, en quête de failles dans le camp adverse, ont accusé les travaillistes de vouloir revenir dans l’Europe. Keir Starmer, le leader de l’opposition, futur Premier ministre si son parti s’impose, a bien expliqué qu’il n’en était pas question. En revanche, il veut réécrire l’accord de sortie avec l’Union européenne et retrouver des points de convergence, là où Boris Johnson jouait les fiers à bras.

L’actuel leader du gouvernement, Rishi Sunak, a milité pour le Brexit, mais depuis qu’il est arrivé au pouvoir, le 25 octobre 2022, il cherche des solutions, sans taper du poing sur la table. Il a signé, par exemple, l’accord sur l’Irlande du Nord. Un imbroglio diplomatique qui a pollué les relations entre l’Europe et le Royaume-Uni pendant des mois. Il échange avec la France sur un ton beaucoup moins abrupt que ses deux prédécesseurs sur les réfugiés qui traversent illégalement la Manche, au péril de leur vie. Et en effet, il y a eu moins de traversées cette année.
Critiquer l'Europe mais pas trop

Le Royaume-Uni a claqué la porte, à la surprise générale, en 2016 et pendant six ans, la tension était maximale entre Londres et l’Europe. Désormais, le ton a changé entre Londres et Bruxelles. Depuis la fin de l’administration Johnson, il y a beaucoup moins de postures. Le Royaume-Uni est clairement entré dans le temps des négociations, point par point, parfois sur des détails comme récemment pour les jeunes français en voyage scolaire qui n'ont plus besoin de passeport, la carte d’identité suffit.

Pour autant, aux yeux de la population, il n’est pas question de montrer ce qui pourrait ressembler à la moindre faiblesse vis-à-vis de Bruxelles : hors de question de remettre en cause le vote démocratique de 2016. Les partis politiques sont déjà en campagne et l’Europe sera clairement un sujet sensible. Il faudra en dire du mal, mais pas trop, parce qu’au bout du compte, ils savent tous que le bien être des Britanniques passe par des relations apaisées avec le Continent.
https://news.google.com/home?hl=fr&gl=FR&ceid=FR:fr
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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par vivarais » 08 janvier 2024 07:25

Fonck1 a écrit :
08 janvier 2024 07:00
Le pays a voté le Brexit en 2016 et quitté l’Union européenne en 2020. Londres ne participera donc pas aux élections européennes cette année, pourtant, l’Europe reste incontournable.
Image

Un drapeau du Royaume-Uni et un de l'Europe, devant Big Ben, à Londres, le 6 décembre 2023, lors d'une manifestation contre le Brexit. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

"An elephant in the room", qui se traduit en français par "un éléphant dans la pièce". L’Europe aujourd’hui dans la politique anglaise est un problème évident dont personne ne parle. Le gouvernement, dirigé par Rishi Sunak, un brexiteur convaincu, se rend bien compte quotidiennement qu’il doit passer par l’Europe : pour lutter contre l’immigration illégale, pour faire des affaires, pour l’industrie du tourisme ou encore pour les coalitions militaires. Si les Britanniques ne voteront pas aux élections européennes, ils regardent en permanence ce qui se passe de l’autre côté de la Manche.

Le Royaume-Uni votera, cette année, pour renouveler la chambre des Communes, la date précise n'est pas encore connue. Mais après 13 ans au pouvoir, les conservateurs sont donnés largement perdants par tous les sondages. Et dans cette campagne nationale, l’Europe sera forcément un sujet. D’ailleurs, les conservateurs, en quête de failles dans le camp adverse, ont accusé les travaillistes de vouloir revenir dans l’Europe. Keir Starmer, le leader de l’opposition, futur Premier ministre si son parti s’impose, a bien expliqué qu’il n’en était pas question. En revanche, il veut réécrire l’accord de sortie avec l’Union européenne et retrouver des points de convergence, là où Boris Johnson jouait les fiers à bras.

L’actuel leader du gouvernement, Rishi Sunak, a milité pour le Brexit, mais depuis qu’il est arrivé au pouvoir, le 25 octobre 2022, il cherche des solutions, sans taper du poing sur la table. Il a signé, par exemple, l’accord sur l’Irlande du Nord. Un imbroglio diplomatique qui a pollué les relations entre l’Europe et le Royaume-Uni pendant des mois. Il échange avec la France sur un ton beaucoup moins abrupt que ses deux prédécesseurs sur les réfugiés qui traversent illégalement la Manche, au péril de leur vie. Et en effet, il y a eu moins de traversées cette année.
Critiquer l'Europe mais pas trop

Le Royaume-Uni a claqué la porte, à la surprise générale, en 2016 et pendant six ans, la tension était maximale entre Londres et l’Europe. Désormais, le ton a changé entre Londres et Bruxelles. Depuis la fin de l’administration Johnson, il y a beaucoup moins de postures. Le Royaume-Uni est clairement entré dans le temps des négociations, point par point, parfois sur des détails comme récemment pour les jeunes français en voyage scolaire qui n'ont plus besoin de passeport, la carte d’identité suffit.

Pour autant, aux yeux de la population, il n’est pas question de montrer ce qui pourrait ressembler à la moindre faiblesse vis-à-vis de Bruxelles : hors de question de remettre en cause le vote démocratique de 2016. Les partis politiques sont déjà en campagne et l’Europe sera clairement un sujet sensible. Il faudra en dire du mal, mais pas trop, parce qu’au bout du compte, ils savent tous que le bien être des Britanniques passe par des relations apaisées avec le Continent.
https://news.google.com/home?hl=fr&gl=FR&ceid=FR:fr
Si le brexit cause des problème c'est à cause et pour les français
L'exigence d'un passeport alors que ce n'est pas nécessaire pour la suisse , la Norvège , l'Islande qui eux non plus ne sont pas dans l'UE
Le changement des règles sanitaires sur les produits alimentaires alors que cela n'était pas avant le bréxit
Cela pénalise les producteurs européens pas la grande bretagne qui fait maintenir venir plus de produits du canada et de nouvelle zélande et sans tracasserie douanière
Les britanniques face à cet embargo se sont adaptés et ont changé de fournisseurs comme le font tous les pays soumis à un embargo
Les britanniques se sont rendu compte aussi que les salaire ont augmenté et que c'est le plein emploi car ils n'ont plus cette main d'oeuvre concourante des travailleurs détachée comme chez nous en France
Ne rêvez pas trop ; maintenant qu'ils y ont gouté les britanniques ne voudront plus du carcan de l'UE ni de ses règles qu'ils contestaient toujours pour les aménager à leur sauce
Comme ils n'étaient pas dans la zone euro ils avaient et auront toujours les problèmes de change monétaire
Ils ont décidé d'expulser les migrants vers le Rwanda ; plus personne pour les en empêcher
Pour un britannique le bréxit c'est que du bonheur
L'écosse voulait faire sécession du temps où ils étaient dans l'UE , aujourd'hui ils ne parlent même plus d'un nouveau référendum sur le sujet même si aujourd'hui le delai de 5 ans pour refaire à nouveau un référendum pour les écossais est passé
Pour un irlandais du nord qu'est ce qui a changé à part le passe port vu que pour leurs éventuelles courses en Irlande , ils doivent comme avant aire le change €/£
Regardez les cours de change qui aujourd'hui sont plus stable qu'il y a 5 ou 10 ans
https://www.boursorama.com/bourse/devis ... g-EUR-GBP/
Aujourd'hui lorsque je dois changer les € en £ le taux je sais reste constant à 0.87
Avant le bréxit ; il pouvait être de 0.96 tout comme 0.69"chaque jour c'était la surprise
Comme aujourd'hui à la pompe à chaque fois que 'l'on va faire le plein on ne sait pas s'il sera plus cher ou moins cher
Comme la grande bretagne n'a jamais été dans l'espace Schengen les formalités restent les mêmes que ce soit avec une carte d'identité qu'avec un passeport
Modifié en dernier par vivarais le 08 janvier 2024 07:49, modifié 1 fois.

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Message par Fonck1 » 08 janvier 2024 07:31

je ne commande plus rien au royaume uni depuis le brexit, avec les frais de douane, c'est un pays qui a des produits devenus trop chers et hors de prix, j'ai l’équivalent moins cher en europe.
tant pis pour eux !

ex : j'ai commandé la semaine dernière un piston pour mon scoot en espagne et un commodo pour ma voiture en Allemagne.
auparavant, il y avait une offre facile, rapide et bien placée niveau prix au RU, maintenant ça rajoute entre 20 et 30 % de plus. :]

je ne suis qu'un petit exemple....sur un gros contrat, ça peut faire énorme.
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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par vivarais » 08 janvier 2024 08:12

Fonck1 a écrit :
08 janvier 2024 07:31
je ne commande plus rien au royaume uni depuis le brexit, avec les frais de douane, c'est un pays qui a des produits devenus trop chers et hors de prix, j'ai l’équivalent moins cher en europe.
tant pis pour eux !

ex : j'ai commandé la semaine dernière un piston pour mon scoot en espagne et un commodo pour ma voiture en Allemagne.
auparavant, il y avait une offre facile, rapide et bien placée niveau prix au RU, maintenant ça rajoute entre 20 et 30 % de plus. :]

je ne suis qu'un petit exemple....sur un gros contrat, ça peut faire énorme.
C'est pareil pour eux mais inversement donc ils se tournent sur les produits canadiens , US ou autres
Lorsque je suis allé en UK comme je suis resté dans la tolérance du volume de produits autorisés je n'ai rien payé en frais douaniers
tout cela c'est de la foutaise
Chez boulanger vous avez toujours des robots Kenwood et pas plus cher pas plus qu'en le commandant sur amazon
https://www.amazon.fr/Robots-multifonct ... %3AKenwood
https://www.darty.com/nav/achat/petit_e ... KENWO.html
Vous êtes tellement obnubilé sur le bréxit de peur qu'il y est un frexit avec le RN que vous ne vous êtes même pas rendu compte que rien n'a changé
A part pour les entreprises qui exportent vers la grande bretagne
Un exemple l'oignon de Roscoff qui est très prisé en grande bretagne depuis des siecles les producteurs bretons ont de plus en plus de mal à en exporter avec les règles sanitaires mise en place par l'UE et ce qui en augmente le cout si bien que l'oignon similaire canadien est devenu concurrentiel
L'UE en voulant à tout prix les sanctionner à tirer une balle dans le pied de ses producteurs et exportateurs vers la grande bretagne

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Message par Fonck1 » 08 janvier 2024 08:21

vivarais a écrit :
08 janvier 2024 08:12
Fonck1 a écrit :
08 janvier 2024 07:31
je ne commande plus rien au royaume uni depuis le brexit, avec les frais de douane, c'est un pays qui a des produits devenus trop chers et hors de prix, j'ai l’équivalent moins cher en europe.
tant pis pour eux !

ex : j'ai commandé la semaine dernière un piston pour mon scoot en espagne et un commodo pour ma voiture en Allemagne.
auparavant, il y avait une offre facile, rapide et bien placée niveau prix au RU, maintenant ça rajoute entre 20 et 30 % de plus. :]

je ne suis qu'un petit exemple....sur un gros contrat, ça peut faire énorme.
C'est pareil pour eux mais inversement donc ils se tournent sur les produits canadiens , US ou autres
Lorsque je suis allé en UK comme je suis resté dans la tolérance du volume de produits autorisés je n'ai rien payé en frais douaniers
j'ai viré tous vos trucs hors sujet comme d'habitude.
ce que vos dites est bête pour deux raisons :

la première, c'est qu'ils ont des droits de douane pareil avec le canada, les US ou autres, et que pour traverser l'atlantique, ça coûte une blinde en transport.
je faisais pareil avec mes jeans avant aux USA, depuis, même avec le fait qu'ils ont énormément baissé les prix chez eux pour contre carrer la concurrence, je n'en commande plus, entre le transport et la douane, c'est devenu mauvais marché.
d'ailleurs les sociétés ont fait quoi? elles ont monté des usines en Europe, nous remercions par avances ces boites d'avoir créé de l'emploi en Europe et pas chez eux. (Levi's par exemple a monté une usine en Tchécoslovaquie)

ensuite, personne ne va aller en Uk pour acheter des produits, ça coûterait dix fois le prix des dits produits.

je vous rappelle que le transport de marchandises à la douane est toléré jusqu'à tolérance de 430 euros, si vous vous faites contrôler, vous risquez une amende, plus le surcoût des produits selon leur nature de production, et la TVA à payer, la facture peut être très lourde.
https://www.economie.gouv.fr/particulie ... its-douane
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....

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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par vivarais » 08 janvier 2024 08:46

Fonck1 a écrit :
08 janvier 2024 08:21
vivarais a écrit :
08 janvier 2024 08:12


C'est pareil pour eux mais inversement donc ils se tournent sur les produits canadiens , US ou autres
Lorsque je suis allé en UK comme je suis resté dans la tolérance du volume de produits autorisés je n'ai rien payé en frais douaniers
j'ai viré tous vos trucs hors sujet comme d'habitude.
ce que vos dites est bête pour deux raisons :

la première, c'est qu'ils ont des droits de douane pareil avec le canada, les US ou autres, et que pour traverser l'atlantique, ça coûte une blinde en transport.
je faisais pareil avec mes jeans avant aux USA, depuis, même avec le fait qu'ils ont énormément baissé les prix chez eux pour contre carrer la concurrence, je n'en commande plus, entre le transport et la douane, c'est devenu mauvais marché.
d'ailleurs les sociétés ont fait quoi? elles ont monté des usines en Europe, nous remercions par avances ces boites d'avoir créé de l'emploi en Europe et pas chez eux. (Levi's par exemple a monté une usine en Tchécoslovaquie)

ensuite, personne ne va aller en Uk pour acheter des produits, ça coûterait dix fois le prix des dits produits.

je vous rappelle que le transport de marchandises à la douane est toléré jusqu'à tolérance de 430 euros, si vous vous faites contrôler, vous risquez une amende, plus le surcoût des produits selon leur nature de production, et la TVA à payer, la facture peut être très lourde.
https://www.economie.gouv.fr/particulie ... its-douane
disons que vous avez viré tous les preuves gênantes en votre défaveur
j'en ai l'habitude

ensuite, personne ne va aller en Uk pour acheter des produits, ça coûterait dix fois le prix des dits produits.
çà aussi c'est hors sujet comme ce que vous m'avez supprimé
mais passons
je continue sur votre hors sujet
des gens travers toujours le chanel dans les 2 sens tous les jours comme avant le bréxit pour faire leurs courses des produits qui les intéressent
Pour les britanniques par exemple les vins
dans votre coin des gens vont de Montpelier à la junquera pour des cigarettes et de l'alcool pourtant l'autoroute coute plus cher que les ferry transmanche

je faisais pareil avec mes jeans avant aux USA, depuis, même avec le fait qu'ils ont énormément baissé les prix chez eux pour contre carrer la concurrence, je n'en commande plus, entre le transport et la douane, c'est devenu mauvais marché.
d'ailleurs les sociétés ont fait quoi? elles ont monté des usines en Europe, nous remercions par avances ces boites d'avoir créé de l'emploi en Europe et pas chez eux. (Levi's par exemple a monté une usine en Tchécoslovaquie)

c'est autant hors sujet que mes oignons de roscoff dont pourtant justement cette semaine Capital en a parlé et est dans le cadre du sujet
Capital disait que maintenant en grande bretagne on trouve de l'oignon Kéravel CANADIEN dont les graines sont les mêmes que la variété roscoff
sur ce bonne journée

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Message par Fonck1 » 08 janvier 2024 14:39

vivarais a écrit :
08 janvier 2024 08:46
Fonck1 a écrit :
08 janvier 2024 08:21


j'ai viré tous vos trucs hors sujet comme d'habitude.
ce que vos dites est bête pour deux raisons :

la première, c'est qu'ils ont des droits de douane pareil avec le canada, les US ou autres, et que pour traverser l'atlantique, ça coûte une blinde en transport.
je faisais pareil avec mes jeans avant aux USA, depuis, même avec le fait qu'ils ont énormément baissé les prix chez eux pour contre carrer la concurrence, je n'en commande plus, entre le transport et la douane, c'est devenu mauvais marché.
d'ailleurs les sociétés ont fait quoi? elles ont monté des usines en Europe, nous remercions par avances ces boites d'avoir créé de l'emploi en Europe et pas chez eux. (Levi's par exemple a monté une usine en Tchécoslovaquie)

ensuite, personne ne va aller en Uk pour acheter des produits, ça coûterait dix fois le prix des dits produits.

je vous rappelle que le transport de marchandises à la douane est toléré jusqu'à tolérance de 430 euros, si vous vous faites contrôler, vous risquez une amende, plus le surcoût des produits selon leur nature de production, et la TVA à payer, la facture peut être très lourde.
https://www.economie.gouv.fr/particulie ... its-douane
disons que vous avez viré tous les preuves gênantes en votre défaveur
j'en ai l'habitude

ensuite, personne ne va aller en Uk pour acheter des produits, ça coûterait dix fois le prix des dits produits.
çà aussi c'est hors sujet comme ce que vous m'avez supprimé
mais passons
je continue sur votre hors sujet
des gens travers toujours le chanel dans les 2 sens tous les jours comme avant le bréxit pour faire leurs courses des produits qui les intéressent
Pour les britanniques par exemple les vins
dans votre coin des gens vont de Montpelier à la junquera pour des cigarettes et de l'alcool pourtant l'autoroute coute plus cher que les ferry transmanche

je faisais pareil avec mes jeans avant aux USA, depuis, même avec le fait qu'ils ont énormément baissé les prix chez eux pour contre carrer la concurrence, je n'en commande plus, entre le transport et la douane, c'est devenu mauvais marché.
d'ailleurs les sociétés ont fait quoi? elles ont monté des usines en Europe, nous remercions par avances ces boites d'avoir créé de l'emploi en Europe et pas chez eux. (Levi's par exemple a monté une usine en Tchécoslovaquie)

c'est autant hors sujet que mes oignons de roscoff dont pourtant justement cette semaine Capital en a parlé et est dans le cadre du sujet
Capital disait que maintenant en grande bretagne on trouve de l'oignon Kéravel CANADIEN dont les graines sont les mêmes que la variété roscoff
sur ce bonne journée
bah non, ce n'est pas hors sujet.
Ici, on parle du brexit, c'est ça le sujet principal, et de ce que ça a causé au niveau financier pour les britanniques.

le sujet n'est ni le frexit ni le RN que vous avez mis en avance, c'est carrément hors sujet, on s'en tamponne du frexit.
on parle des conséquences de leur sortie de l'UE.

je vous ai donné des exemples de ce qu'on perdu les britanniques au niveau financier, ou commercial, parce qu'avant les règles étaient égalitaires et identiques, ce qui n'est plus le cas à cause des frais de douanes.

vous mettez la jonquera, la jonquera est en espagne, qui est européenne.

les règles d'achat à la frontières espagnole (et autres pays de l'UE) sont les suivantes :
Les tabacs

Cigarettes : 200 unités (1 cartouche)
Cigarillos : 100 unités
Cigares : 50 unités
Tabacs à fumer : 250 g
Les alcools

Vin : 90 litres (dont 60 litres maximum de vin mousseux)
Bières : 110 litres
Boissons titrant plus de 22° : 10 litres
Boissons titrant 22° ou moins : 20 litres

L'obligation déclarative d'argent liquide

Les espèces (billets, pièces), les instruments négociables au porteur (chèques, chèques de voyage, mandats, billets à ordre...), l'or et les cartes prépayées d’un montant égal ou supérieur à 10 000 euros (ou son équivalent en devises), transportés par une personne, doivent être déclarés à la Douane, quel que soit le pays que vous quittez et votre destination.

Les achats au sein de l'Union européenne

Vous n'avez ni à déclarer ni à vous acquitter des droits et taxes sur les achats effectués dans un autre pays de l'UE et réservés à un usage personnel.
depuis le brexit,

VOYAGES VERS L'UE : DÉCLARER DES MARCHANDISES PROVENANT DU ROYAUME-UNI
https://www.eurostar.com/fr-fr/voyage/en-route/douanes
Les passagers de moins de 15 ans sont tenus de déclarer les marchandises achetées d’une valeur de plus de 150 € et de payer la TVA et les droits de douane applicables.
Les passagers de plus de 15 ans sont tenus de déclarer les marchandises achetées d’une valeur de plus de 300 € et de payer la TVA et les droits de douane applicables.




Important : des douaniers français et belges passeront à bord de certains de nos trains pour effectuer des contrôles.

Pour les passagers qui se rendent en France

À votre arrivée, il est possible que des douaniers français effectuent des contrôles de routine sur le quai.

Voyages à destination de Lille : une zone dédiée à la déclaration de marchandises se trouvera en gare. Pour plus d'informations, merci d’écouter attentivement les annonces à bord et de suivre les panneaux de signalisation lorsque vous arrivez à destination.
Voyages à destination de Disneyland Paris : vous pourrez déclarer les marchandises achetées hors de l’UE à votre arrivée, au bureau des déclarations de la douane française situé au niveau 1.

VOYAGES VERS L'UE : RAPPORTER DU TABAC ACHETÉ AU ROYAUME-UNI

Les personnes âgées de plus de 17 ans sont autorisées à rapporter les quantités de tabac suivantes sans avoir de déclaration à faire ni de droits ou taxes à payer, tant que les marchandises ne sont pas destinées à la revente.

• 200 cigarettes ou
• 100 cigarillos ou
• 50 cigares ou
• 250 g de tabac

Vous pouvez répartir les quantités sur différentes catégories. Par exemple, vous pouvez rapporter 100 cigarettes et 25 cigares (c’est-à-dire la moitié de chacune de ces deux catégories).
depuis le brexit donc, le commerce de marchandise est trop très règlementé et on ne peut plus acheter "à volonté" au royaume uni, comme probablement en sens inverse .
vu que l'on peut toujours sur des quantités minimes, et que c'est soumis à droit de douane, comme le dit l'article, on paye plus cher.

donc forcément depuis le brexit, les prix des produits ont baissé au royaume uni pour rester en concurrence, mais c’était sans compter le transport lui aussi taxé.
ce n'est donc plus interessant pour un européen d'acheter comme avant, au royaume uni.
c'est quand même pas trop difficile à comprendre.


autre chose, effectivement ils traversent la manche pour acheter tabac et alcool, mais comme c'est très taxé au RU, personne ne va en acheter de l'autre côté, ce n'est aps bon marché.

qui y gagne? NOUS.

le whisky, et les écossais l'ont sévère avec celle là, ils sont désormais plus taxés, donc le prix des whisky s'est envolé et ils gagnent moins de pognon puisqu’ils en vendent moins.

vous avez des notions d'économie qui m’échappent dès fois....je pense qu'un gamin qui fait éco en 2nd comprendrait mieux ce b-a-ba que vous visiblement.

c'est pareil pour les jeans, et tout ce qui est fabriqué au RU.
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Message par Fonck1 » 10 janvier 2024 08:34

moi, j'ai trouvé ça beau, cette manifestation à Londres, devant big ben,le drapeau européen haut en couleurs le 6 décembre 2023, des mois après contre le brexit :amour88


Image
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Message par papibilou » 10 janvier 2024 08:41

Je trouve beaucoup de messages carrément illisibles reprenant plusieurs fois les mêmes arguments dans le même message etc.. Merci de vous relire.

vivarais
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Re: Brexit : le dossier, les débats, l'après Brexit

Message par vivarais » 10 janvier 2024 08:51

Et surtout si l'on foutait la paix aux britanniques qui n'en ont rien a faire de ce que l'on pense du brexit
Même avec le RN gouvernant il n'y aura pas de fréxit mais simplement la remise en cause de certains accords qui pour changer devront avoir l'accords de l'unanimité des 27 alors pourquoi faire chier les anglais et les critiquer par crainte d'un brexit impossible

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