oups a écrit : ↑21 juin 2022 15:59
Mesoke a écrit : ↑21 juin 2022 15:52
Vu que tu n'as l'air de rien capter au sujet, ça montre que le "bourrage de crane" n'est pas suffisant et que ça peut être utile que des spécialistes de ce genre de connaissances instruisent les décideurs. Que tu n'y pipes rien, ça n'est pas bien grave, au pire ça nous divertit mais surtout ça nous dépite, mais ça ne va pas plus loin. Mais ça peut être utile pur le bien public que les décideurs puissent décider avec un minimum de compétence.
Tout a fait ,epicomca ya ptete un gars pas bête qui va expliquer a Mde Rousseau que son fond de commerce n’a que peu de rapport avec l’écologie
Ben, expliquez nous pourquoi, vous.
Il y a une affirmation insultante, mais le pas moindre début d'explication justifiant l'insulte.
Mais vous tentez toujours de faire croire que vous savez de quoi vous parlez.
PEUT-ËTRE
voulez vous reprendre le refrain bien connu "verts à l'extérieur, rouges à l'intérieur"?
Etre un écologiste, c'est s'occuper d'écologie.
L'écologie est une science qui a découvert et étudie les interactions des espèces entre elles et avec leur milieu de vie, que toutes les espèces présentes là, constituent.
Le milieu et les interactions sont ce qu'on appelle un écosystème, dont chaque élément dépend de ses relations avec les autres, directement ou indirectement.
Jusque là, sommes nous d'accord ?
A priori, donc, un écologiste ne devrait pas s'occuper de politique, puisque « ça n'a rien à voir ».
Ca arrangerait bien
ceux qui n'ont que faire de cette science.
A ce stade et avant d'y revenir, qu'en est-il de la climatologie, qui, comme l'écologie, est une science.
Les climatologues devraient logiquement s'occuper du climat seulement et laisser tranquillement polluer l'atmosphère. Or, ce n'est pas ce que l'on observe. Tout le monde (en politique) s'est « emparé » du problème et propose ses « solutions » de façon plus ou moins hardie.
Que veux-je dire par là ?
Je pose seulement la question du degré de prise en compte par les politiques de ce que disent les scientifiques.
Un exemple : ils disent que l'élevage industriel est un poste important d'émission de gaz à effet de serre (méthane, gaz carbonique etc). Il relève du bon sens qu'il conviendrait sinon d'arrêter totalement au moins de beaucoup diminuer la consommation de viande.
Comment réagissent les « politiques » ?
Ils sont tous plus ou moins critiquables mais je donne un exemple :
Mme Pécresse, lors de son meeting au Zénith de Paris, avec des trémolos dans la voix se posait en défenderesse des « traditions » (comme Mme Le Pen)...et du pavé charolais "contre l'écologie « punitive ».
Un électorat épris de tradition,c'est à dire de ce qui se faisait "avant" et...qui a conduit à la crise.
Ces propos montrent qu'elle s'adresse à des gens (ravis) qui sont bien décidés à ne RIEN faire d'eux-mêmes : tout changement important ne saurait que leur être imposé.
Et il n'en est pas question, donc.
C'est SON électorat, qui l'acclame.
C'est pour cela que je doute fort de l'utilité de « former » les politiques. A part ceux qui comme feu Mr C.Goasguen, il y a quelques années, pens(ai)ent qu'on peut empêcher la banquise de fondre en parachutant des glaçons.
https://www.dailymotion.com/video/x1pi31
Revenons maintenant vers l'écologie.
Tout d'abord, ce qu'elle a découvert et étudie (tout comme jadis l'astronomie) renverse les certitudes de l'idéologie et de la mentalité ambiantes (dominantes).
Par exemple, elle f...en l'air le clivage des espèces entre nuisibles et utiles, en découvrant que toutes les espèces ont une place indispensable dans leur écosystème. Les chasseurs et les agriculteurs pro-pesticides ne s'y sont pas trompés et freinent des quatre fers avec vulgarité et violence, comme jadis les ennemis de Darwin.
Elle montre aussi que tout acte dans l'écosystème a des conséquences plus ou moins lointaines dans l' écosystème : c'est la fin annoncée de l'externalisation des coûts, ce qui ne fait pas les affaires de la libre entreprise qui est fondée dessus.
Celle-ci veut bien de l'écologie si elle est un simple argument de vente (green washing après le green bashing) : elle change de mots (comme la finance) POUR continuer comme avant.
Il est vrai que l'écologie n'appartient à personne.
Mais c'est une science à qui l'on ne peut pas faire dire n'importe quoi, en particulier qu'il y a des technologies « écologiques » qui règleront tous les problèmes : ça, c'est un choix POLITIQUE.
Les partis politiques prennent (ou pas) des positions, développent des programmes (plus ou moins destinés à être appliqués, d'ailleurs) destinés à remédier à la crise climatique et écologique.
De façon plus ou moins pertinente en fonction des intérêts qu'ils défendent.
Mme Le Pen, Mr Macron, Mme Pécresse , Mr Bayrou (lol) Mr Mélenchon font de l'écologie chacun en écoutant plus ou moins ce que disent les scientifiques.
DONC : si Mme Le Pen se prend pour une écologiste (verte à l'extérieur, brune à l'intérieur) tout en ayant une certaine idée de l'immigration, il est parfaitement légitime que Mme Rousseau se prétende écologiste (à mon avis de façon beaucoup plus conséquente) avec une idée de l'immigration différente.
Les scientifiques devraient savoir que les politiciens sont prêts à promettre N'IMPORTE QUOI pour être élus, et leur électorat aime à être flatté, renforcé dans ses croyances puis (souvent) trompé.
C'est malheureusement (ils sont beaucoup plus nombreux) par eux qu'il faut commencer.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"