Ivermectine : la France passe-t-elle à côté d’un médicament efficace contre la Covid-19 ?
Christophe David Publié le 19/03/2021 à 12h07 Mis à jour le 19/03/2021 à 20h51
article à lire en entier + interview du Dr Gérard Maudrux
https://www.capital.fr/economie-politiq ... 19-1397573
Extraits :
En mars 2020, alors que l’épidémie de la Covid-19 battait déjà son plein, une autre épidémie, de gale, est survenue dans un Ehpad de Seine-et-Marne. Pour soigner cette maladie parasitaire, les médecins prescrivent depuis des décennies un médicament bien connu et efficace : l’ivermectine (IVM). C’est ainsi que le docteur Charlotte Bernigaud, dermatologue à l’AP-HP Hôpital Henri Mondor, a traité l’ensemble des 121 résidents (69) et employés (52) de l’établissement.
La suite est moins banale : dans cette maison de retraite où la moyenne d’âge des résidents est de 90 ans, avec de surcroît 98% de personnes présentant une comorbidité à risque, le virus Covid-19 n’a pratiquement fait aucun dégât. Seulement 1,4% des occupants (personnel compris) ont eu le virus, avec des symptômes modérés (ni oxygène ni hospitalisation) et aucun mort n’a été à déplorer. Dans une étude dite observationnelle, publiée dans le British Journal of Dermatology en janvier 2021, l’équipe de Charlotte Bernigaud donne le détail de ses observations. Elle constate d’abord que dans les 45 Ehpad de Seine-et-Marne ayant le même public (âge, effectif…) la mortalité a été de 4,9% parmi 3062 résidents, versus 0 pour 121 dans l’Ehpad observé. Avec les virologues de l’hôpital Henri Mondor, elle a par ailleurs reproduit une étude australienne montrant in vitro (en laboratoire) une activité antivirale de l’IVM. La dermatologue se garde bien de conclure à une efficacité certaine mais écrit ceci dans sa publication : «Malgré les limites - caractère observationnel et absence de corrélation démontrée in vitro/in vivo —, la plausibilité est suffisante pour réaliser un essai contrôlé randomisé en cluster de prévention par IVM et MOX en EHPAD.»
Un quarantaine de travaux ont été publiés dans le monde, dont une vingtaine randomisés. Dans leur grande majorité, ils concluent à son efficacité, en prophylaxie (préventif) et en thérapeutique. Seulement voilà, selon la plupart des autorités de santé, ces travaux n’ont pas été réalisés avec la rigueur scientifique nécessaire pour que l’on puisse en tirer des conclusions. Taille des échantillons, doses administrées, seules ou combinées à un autre médicament, stade de la maladie : il y aurait à chaque fois trop de biais dans le choix des paramètres. La publication de méta-analyses (synthèse et tri des études existantes) favorables elles-aussi au médicament, n’a pas davantage emporté la décision. Trois concluent pourtant à son efficacité probable, celle de la FLCCC, celle d’un consortium de médecins coordonnés par le cabinet de recherche anglais Evidence based Medecine Consultancy, et enfin, en janvier dernier, celle du docteur Andrew Hill, microbiologiste de l’Université de Liverpool (18 études analysées portant sur 2244 patients). «Toutes les données pointent dans la même direction dans de nombreux pays», estime ce dernier. Les chances de survie seraient ainsi augmentées dans une fourchette de 48 à 88%. Le docteur Hill préconise toutefois de pousser les essais cliniques à une plus grande échelle.
Un air de déjà vu ....Notons que la majorité des travaux ont été conduits dans des pays non occidentaux : Égypte, Iran, Inde, Bangladesh, Liban, Mexique, Turquie… Si bien que leurs auteurs ont bien du mal à soumettre leurs résultats aux grandes revues scientifiques américaines ou anglaises, The Lancet, JAMA ou NEJM. Elles en restent donc au stade dit du pre-print, non validé par les pairs. Une sorte de cercle vicieux : pas d’examen critique de l’étude dans les grandes revues, donc pas de publication ; pas de publication donc pas de validité.
Enfin un média mainstream qui se lance sur le sujet .... une 2ème molécule efficace, encore plus que l'hydroxychloroquine, et à tous les stades de maladie y compris en prophylaxie ... mais qui se heurte une fois de plus à la pseudo rigueur scientifique, qui se révèle à géométrie bien variable si on se réfère à la légèreté des autorisations de molécules toxiques, chères, et dont les preuves d'efficacité n'ont pas été démontrées
Les conflits d'intérêts sont prégnants dans ces blocages injustifiés mais ce n'est pas la seule problématique à considérer : ne pas vouloir soigner en phase précoce ou s'orienter vers une prophylaxie autre que des pseudo vaccins, entraver les médecins de ville dans leurs prescriptions alors qu'ils représentent le 1er front des malades et le moyen par excellence d'éviter le débordement hospitalier .... laisse l'entièreté de la crise et du flux de malades à gérer par les hôpitaux alors qu'ils sont plombés depuis des années par des suppressions de lits. C'est sans conteste un des facteurs essentiels de la mortalité constatée.
La deuxième conséquence de ces décisions absurdes est de précipiter la Sécurité sociale au fond du trou, avec un coût d'hospitalisation faramineux augmenté encore par les majorations covid, conjugué à la prescription de traitements très onéreux au profit des labos "amis", sans parler d'une politique de dépistage grotesque qui coute près de 120 millions d'euros par semaine
Qui peut encore croire que cette politique est sanitaire ???