Rentrée scolaire : la France va manquer de profs ?

[Once]

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Bon bah voilà, le plus beau métier du monde c’est juste un métier merdique .Preuve en est faite ,ce sont les principaux concernés qui le disent
Bon apres reste à savoir si un gars normal avec une voiture de fonction , des tickets restos ,deux fois plus de congés , deux fois moins d’heures , 50 % d’augmentation et deux fois plus de tappes dans le dos devienne irrémédiablement plus performant ? Perso , a l’issue des quelques semaines consecutives a l’octroi de largesses je ne n’ai jamais constaté que ce gars en soit devenu un autre.
Mais bon apres tout avec du foin premium de chez Fauchon et une écurie "disignée "by Philippe Stark faire d’un âne une cheval de course est peut être possible

Bah tu proposes aux profs expérimentés de dispenser leurs cours dans un lycée difficile en change d'une prime de 30% en plus du salaire, il y aura des candidats à la pelle...

Même pas sûr. Profs expérimentés riment souvent avec profs ayant pris de la bouteille, de l'âge, sachant fort bien gérer des classes sans trop de problèmes mais peu enclins à devoir se remettre en question dans des établissements plus difficiles.

Par ailleurs : et dans le privé ? Il en manque des profs dans le privé ?

[oups]

Bah tu proposes aux profs expérimentés de dispenser leurs cours dans un lycée difficile en change d'une prime de 30% en plus du salaire, il y aura des candidats à la pelle...

Même pas sûr. Profs expérimentés riment souvent avec profs ayant pris de la bouteille, de l'âge, sachant fort bien gérer des classes sans trop de problèmes mais peu enclins à devoir se remettre en question dans des établissements plus difficiles.

Par ailleurs : et dans le privé ? Il en manque des profs dans le privé ?

Nan nan dans le privé ya un chef d’établissement , chef d’établissement qui dans les faits est ...... le chef de l’etablissement

[sofasurfer]

Même pas sûr. Profs expérimentés riment souvent avec profs ayant pris de la bouteille, de l'âge, sachant fort bien gérer des classes sans trop de problèmes mais peu enclins à devoir se remettre en question dans des établissements plus difficiles.

Par ailleurs : et dans le privé ? Il en manque des profs dans le privé ?

Nan nan dans le privé ya un chef d’établissement , chef d’établissement qui dans les faits est ...... le chef de l’etablissement

Ca dépend de l'orientation de l'association qui gère l'établissement, mais oui bien souvent dans les établissements privés le chef d'établissement peut demander des sanctions lourdes envers un enseignant et n'hésite pas à faire des exemples envers des élèves perturbateurs lors de conseils de discipline.

Rien a voir avec un établissement public, dans lequel les enseignants sont imposés et ou des sanctions données en interne mais considères trop lourdes par le rectorat sont allégées voire annulées, laissant un sentiment d'immunité aux perturbateurs...

[oups]

Nan nan dans le privé ya un chef d’établissement , chef d’établissement qui dans les faits est ...... le chef de l’etablissement

Ca dépend de l'orientation de l'association qui gère l'établissement, mais oui bien souvent dans les établissements privés le chef d'établissement peut demander des sanctions lourdes envers un enseignant et n'hésite pas à faire des exemples envers des élèves perturbateurs lors de conseils de discipline.

Rien a voir avec un établissement public, dans lequel les enseignants sont imposés et ou des sanctions données en interne mais considères trop lourdes par le rectorat sont allégées voire annulées, laissant un sentiment d'immunité aux perturbateurs...

Et oui surtout pas de vague sinon va falloir expliquer ce (ceux)qui dysfonctionne(nt) et essayer d’y apporter des solutions et cela au risque de heurter moult susceptibilités
Un directeur de collège public me disait un jour " oui vous n’avez pas tort certes Mr X des fois exagére ,mais vous savez que c’est le seul agrégé du collège et en plus responsable syndical et à deux ans de la retraite que voulez vous que je fasse de reelement efficace
Bah porter les couilles du chef dont il a le salaire et le titre, me suis je interdit de lui répondre par pure charité...laique

[Kelenner]

Bah tu proposes aux profs expérimentés de dispenser leurs cours dans un lycée difficile en change d'une prime de 30% en plus du salaire, il y aura des candidats à la pelle...

Même pas sûr. Profs expérimentés riment souvent avec profs ayant pris de la bouteille, de l'âge, sachant fort bien gérer des classes sans trop de problèmes mais peu enclins à devoir se remettre en question dans des établissements plus difficiles.

Par ailleurs : et dans le privé ? Il en manque des profs dans le privé ?

Oui, il en manque aussi. Les contractuels y sont très nombreux et extrêmement mal payés, généralement à peine plus que le SMIC.

Le problème du recrutement est ancien et a de multiples causes. Je ne vais pas revenir sur le désastre des années Sarkozy, sinon je serais obligé d’être insultant pour les sinistres crétins qui l’ont élu. Mais si on veut résumer rapidement :

1) salaires trop peu attractifs, peu de possibilités d’évolution de carrière - un souci communication à toute la fonction publique. Pour un métier qui recrute à bac+5 (ce qui est stupide), il faudrait déjà une augmentation globale de l’ordre de 20% pour redevenir attractif.

2) dans certaines académiques et particulièrement en IDF, c’est la quasi impossibilité de changer de région qui bloque totalement les recrutements. Personne n’a envie de s’engager en sachant qu’il faudra minimum 20 ans pour pouvoir aller voir ailleurs. Du coup, les postes de contractuels deviennent paradoxalement plus intéressants puisque ils permettent de se faire embaucher partout.

3) difficultés spécifiques à certains établissements auxquels la plupart des profs, essentiellement des femmes issus de classes sociales plutôt favorisées et loin des banlieues urbaines, sont très mal préparés. Le fossé est trop grand avec les élèves. Beaucoup renoncent faute de savoir comment s’y prendre, et ça dépasse largement le cadre des histoires d’islam et compagnie, qui restent assez marginales. C’est tout un contexte social qu’il faut apprendre à maîtriser.

Les solutions ne sont pas si évidentes. Augmenter significativement les salaires et en particulier ceux des zones délaissées, en premier lieu l’IDF, est une évidence mais c’est insuffisant. L’organisation est aussi à repenser, la mobilité des personnels doit être beaucoup plus large, la hiérarchie plus efficace et proche du terrain. Mais c’est une lourde machine dont le bon fonctionnement dépend aussi de critères extérieurs qui la dépassent largement. Il faudra du temps pour réparer ce qui a été abîmé, en particulier par le mépris et l’inconscience de la droite.

[vivarais]

Même pas sûr. Profs expérimentés riment souvent avec profs ayant pris de la bouteille, de l'âge, sachant fort bien gérer des classes sans trop de problèmes mais peu enclins à devoir se remettre en question dans des établissements plus difficiles.

Par ailleurs : et dans le privé ? Il en manque des profs dans le privé ?

Oui, il en manque aussi. Les contractuels y sont très nombreux et extrêmement mal payés, généralement à peine plus que le SMIC.

Le problème du recrutement est ancien et a de multiples causes. Je ne vais pas revenir sur le désastre des années Sarkozy, sinon je serais obligé d’être insultant pour les sinistres crétins qui l’ont élu. Mais si on veut résumer rapidement :

1) salaires trop peu attractifs, peu de possibilités d’évolution de carrière - un souci communication à toute la fonction publique. Pour un métier qui recrute à bac+5 (ce qui est stupide), il faudrait déjà une augmentation globale de l’ordre de 20% pour redevenir attractif.

2) dans certaines académiques et particulièrement en IDF, c’est la quasi impossibilité de changer de région qui bloque totalement les recrutements. Personne n’a envie de s’engager en sachant qu’il faudra minimum 20 ans pour pouvoir aller voir ailleurs. Du coup, les postes de contractuels deviennent paradoxalement plus intéressants puisque ils permettent de se faire embaucher partout.

3) difficultés spécifiques à certains établissements auxquels la plupart des profs, essentiellement des femmes issus de classes sociales plutôt favorisées et loin des banlieues urbaines, sont très mal préparés. Le fossé est trop grand avec les élèves. Beaucoup renoncent faute de savoir comment s’y prendre, et ça dépasse largement le cadre des histoires d’islam et compagnie, qui restent assez marginales. C’est tout un contexte social qu’il faut apprendre à maîtriser.

Les solutions ne sont pas si évidentes. Augmenter significativement les salaires et en particulier ceux des zones délaissées, en premier lieu l’IDF, est une évidence mais c’est insuffisant. L’organisation est aussi à repenser, la mobilité des personnels doit être beaucoup plus large, la hiérarchie plus efficace et proche du terrain. Mais c’est une lourde machine dont le bon fonctionnement dépend aussi de critères extérieurs qui la dépassent largement. Il faudra du temps pour réparer ce qui a été abîmé, en particulier par le mépris et l’inconscience de la droite.

vous prenez le problème à l'envers
pourquoi alors qu'il y a tant des diplomés chaque année qui ont le cursus pour faire profs titulaires ne sont plus attirés alors qu'après quelques années agrégés avec un salaire interessant et seulement 24 h par semaines plus 4 mois de congés ne sont plus attirés par l'enseignement
on est loin du cadre idylique de l'instituteur de ma gloire de mon père
j'ai une amie qui aprés un temps dans l'EN a préférée quitter son poste et aller faire l'enseignement en afrique noire
ce qui est étonnant c'est qu'avec moins d'avantages les profs préfèrent s'orienter dans l'enseignement privé
vous n'avez pas une idée de qui est responsable de cette situation avec le politiquement correct
on fout la merde et aprés l'on fait semblant de ne pas supporter l'odeur de la merde et s'en plaindre et surtout voter en front républicains pour ceux qui n'ont le courage de se débarrasser des fouteurs de merde
là où les enseignats ne veulent pas aller ce n'est ni à neuilly ; ni à meulun
amis dans les municipalité islamo gauchistes comme à trappes où comme si cela n'etait pas suffisant que les elèves et leurs parents foutent la merde que meme le maire y participe

[danielle49]

Vivarais, sur le fond c'est à peu près bon, sur la forme par contre c'est à revoir. Investissez dans un "BLED" (le livre de grammaire, pas une trou perdu en Algérie) .
Bon, je le répète, enseigner dans les "quartiers", pour ne pas faire de vague, que la Terre est plate et que Allah a créé le monde il y a 4004 ans, sans même savoir à quelle heure, ce n'est pas très motivant.

[sofasurfer]

Même pas sûr. Profs expérimentés riment souvent avec profs ayant pris de la bouteille, de l'âge, sachant fort bien gérer des classes sans trop de problèmes mais peu enclins à devoir se remettre en question dans des établissements plus difficiles.

Par ailleurs : et dans le privé ? Il en manque des profs dans le privé ?

Oui, il en manque aussi. Les contractuels y sont très nombreux et extrêmement mal payés, généralement à peine plus que le SMIC.

Le problème du recrutement est ancien et a de multiples causes. Je ne vais pas revenir sur le désastre des années Sarkozy, sinon je serais obligé d’être insultant pour les sinistres crétins qui l’ont élu. Mais si on veut résumer rapidement :

1) salaires trop peu attractifs, peu de possibilités d’évolution de carrière - un souci communication à toute la fonction publique. Pour un métier qui recrute à bac+5 (ce qui est stupide), il faudrait déjà une augmentation globale de l’ordre de 20% pour redevenir attractif.

2) dans certaines académiques et particulièrement en IDF, c’est la quasi impossibilité de changer de région qui bloque totalement les recrutements. Personne n’a envie de s’engager en sachant qu’il faudra minimum 20 ans pour pouvoir aller voir ailleurs. Du coup, les postes de contractuels deviennent paradoxalement plus intéressants puisque ils permettent de se faire embaucher partout.

3) difficultés spécifiques à certains établissements auxquels la plupart des profs, essentiellement des femmes issus de classes sociales plutôt favorisées et loin des banlieues urbaines, sont très mal préparés. Le fossé est trop grand avec les élèves. Beaucoup renoncent faute de savoir comment s’y prendre, et ça dépasse largement le cadre des histoires d’islam et compagnie, qui restent assez marginales. C’est tout un contexte social qu’il faut apprendre à maîtriser.

Les solutions ne sont pas si évidentes. Augmenter significativement les salaires et en particulier ceux des zones délaissées, en premier lieu l’IDF, est une évidence mais c’est insuffisant. L’organisation est aussi à repenser, la mobilité des personnels doit être beaucoup plus large, la hiérarchie plus efficace et proche du terrain. Mais c’est une lourde machine dont le bon fonctionnement dépend aussi de critères extérieurs qui la dépassent largement. Il faudra du temps pour réparer ce qui a été abîmé, en particulier par le mépris et l’inconscience de la droite.

Vu les dernières déclarations du ministre de l'EN, il a avoué à demi mot qu'il y aura bien des difficultés dans certains secteurs et certaines matières. Reste a savoir l'ampleur des postes non pourvus et les conséquences sur la scolarité de nos élèves, déjà bien mal en point...

[Crapulax]

Marrant de voir ce gouvernement prendre à bras le corps la revalorisation des salaires...Et de faire abstraction de ce qui est ressorti d'une étude sur ce qui démotive les candidats...A savoir le fait d'avoir peur de ne pas tenir une classe,de subir des menaces voir d'être agressés...Et de ne pas pouvoir faire cours "normalement" sur certaines thématiques.

Le pognon ne fait pas tout.

[sofasurfer]

Marrant de voir ce gouvernement prendre à bras le corps la revalorisation des salaires...Et de faire abstraction de ce qui est ressorti d'une étude sur ce qui démotive les candidats...A savoir le fait d'avoir peur de ne pas tenir une classe,de subir des menaces voir d'être agressés...Et de ne pas pouvoir faire cours "normalement" sur certaines thématiques.

Le pognon ne fait pas tout.

Effectivement, si els agressions physiques graves sont souvent filmées et publiées, les micro agressions sont parfois quotidiennes et minent le moral des enseignants.

Par exemple, le prof demande le silence a des " bavards" il se voit répondre " c'est bon fait ton cours et laisse nous tranquilles", il sait qu'une demande de sanction n'aura aucun effet, alors il laisse faire en se rabaissant au rang de simple orateur. Cette multitude de micro agressions envers sa fonction d'enseignant le démotive et le pousse à vouloir faire autre chose...

[Patchouli38]

Marrant de voir ce gouvernement prendre à bras le corps la revalorisation des salaires...Et de faire abstraction de ce qui est ressorti d'une étude sur ce qui démotive les candidats...A savoir le fait d'avoir peur de ne pas tenir une classe,de subir des menaces voir d'être agressés...Et de ne pas pouvoir faire cours "normalement" sur certaines thématiques.

Le pognon ne fait pas tout.

Tout a fait, avant le professeur faisait figure d'autorité et aujourd'hui l'élève est roi. Pour les parents, pas touche à leur rejeton et s'il a des mauvaises notes, c'est la faute au professeur qui est trop sévère. Et pour l'établissement, le professeur ne doit pas faire de vague, accepter la requête des parents afin de ne pas ternir l'image de l'établissement. Faut être suicidaire de nos jours pour faire prof...

[Mickey]

Le Pap promet du pognon aux profs kamikazes et même des chauffeurs de bus pour ramener les morpions au bercail, alors qu'il faut en moyenne six mois pour former un chauffeur.
A moins d'embaucher la racaille des cités qui a pour habitude de conduire sans permis, les morpions risquent bien de rentrer à pinces chez papa-maman.

[danielle49]

Entendu le PAP ce matin sur Francinfo, il veut créer un choc d'attractivité là dis donc, pour le métier d'enseignant ? Pour la Seine Saint-Denis et les quartiers il faudra que le choc soit maousse ?
Pour le transport scolaire, une solution : les rodéos motos, le morpion sur la selle arrière, les survivants auront le droit d'apprendre que la Terre est plate.

[Crapulax]

Tout a fait, avant le professeur faisait figure d'autorité et aujourd'hui l'élève est roi. Pour les parents, pas touche à leur rejeton et s'il a des mauvaises notes, c'est la faute au professeur qui est trop sévère. Et pour l'établissement, le professeur ne doit pas faire de vague, accepter la requête des parents afin de ne pas ternir l'image de l'établissement. Faut être suicidaire de nos jours pour faire prof...

Bahhh..Je ne désespère pas...J'entends même de plus en plus souvent parler de la responsabilité parentale et même de l'éducation à apporter parfois à ces derniers,avant même d'évoquer leur enfant....Certains comprennent enfin qu'il serait trop facile de demander à l'Etat de s'occuper des gamins à problèmes...Et qu'il serait logique de voir les parents assumer leur rôle éducatif..L'école sert à s'instruire et non à "élever" les enfants.

Il faut cautionner certains droits à l'éducation des enfants.

[Crapulax]

Effectivement, si els agressions physiques graves sont souvent filmées et publiées, les micro agressions sont parfois quotidiennes et minent le moral des enseignants.

Je pense que l'on pourrait même parler de pression psychologique parfois....Donner un cours en sachant qu'un élève t'as dans le nez doit susciter certaines craintes physiques...Les adultes ont peur des gamins..C'est juste "incroyable"....Pourquoi?..Souvent parce que leurs parents viennent s'expliquer si je puis dire lorsque leur enfant s'estime "injustement" traité.

[sofasurfer]

Entendu le PAP ce matin sur Francinfo, il veut créer un choc d'attractivité là dis donc, pour le métier d'enseignant ? Pour la Seine Saint-Denis et les quartiers il faudra que le choc soit maousse ?
Pour le transport scolaire, une solution : les rodéos motos, le morpion sur la selle arrière, les survivants auront le droit d'apprendre que la Terre est plate.

le ministre déclare vouloir démarrer la rémunération d'un enseignant à 2000 euros nets. Or un PRCE prof certifié ( collège) actuellement ne perçoit même pas cette rémunération en net après 12 ans de service!

Donc soit il applique bêtement la règle et il va scandaliser le corps enseignant, celui qui aura 12 ans d'expérience gagnera moins que le débutant, soit il devra relever l'ensemble des grilles indiciaires et ca coutera plusieurs milliards d'euros a l'état.

On attend la suite...