Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

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Jiimmy
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par Jiimmy » 11 mai 2021 05:03

Dernier message de la page précédente :

sofasurfer a écrit :
10 mai 2021 11:22


Et donc que faut il envisager pour coincer ces délinquants de la route si de manière systématique ils fuient a l'intervention de la police? Ah non, ils en fuient pas, ils narguent, insultent, font des doigts d'honneur. DOnc il faut bien trouver un moyen de les neutraliser et ce qui est justement reproché, c'est de laisser la police dans solution...
Vous vous imaginez vous baladant dans la rue et assistant à une scène ou des policiers tenteraient de "neutraliser" (d'abattre en d'autres termes) une cible mouvante avec les passants autour. Que diriez-vous en cas d'impact sur une personne assistant malgré elle à la scène ? Simple dommage collatéral ?

Vous croyez que nos policiers ont la capacité de produire des tirs efficaces sur de telles cibles dans un environnement urbain ? (sans même parler du rétablissement de la peine de mort que vous préconisez pour ceux se lançant dans de tels rodéos).
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par Jiimmy » 11 mai 2021 05:56

En ce qui me concerne je pense que le problème de fond est double.

D'une part, il me parait évident que le laxisme de la justice compte (subi dans un sens, en effet il faut bien définir des priorités si les places de prison sont limitées et que le suivi, en ce qui concerne la primo-délinquance, est réduit), pour une certaine partie, dans les comportements délictueux que se permettent un certain nombre de nos jeunes.

Face aux faibles probabilités, non seulement d'être coincés (du fait notamment du manque de moyens à disposition), puis de subir une punition, la peur s'amenuise et les personnes se laissent plus facilement aller à des comportements répréhensibles.


Mais, d'autre part, je pense que ce laxisme n'est pas l'explication principale et qu'il ne justifie pas à lui seul cette situation. Cette délinquance n'est pas irrationnelle au sens où elle ne provient pas de rien. Ces jeunes ne sont pas intrinsèquement plus mauvais que les jeunes d'autres pays alentours qui peuvent, pourtant, proposer des sociétés plus apaisées. Ceux-ci (ces jeunes) ne sont que le fruit de structures sociétales que nous avons tous contribué à édifier.

En effet, ils sont le pur produit d'une société à laquelle nous participons tous et que nous faisons évoluer dans un sens qui n'améliore pas les choses. Il est de coutume que de se décharger de toutes les responsabilités du mal que l'on perçoit en se contentant de pointer du doigt (sans même se rendre compte que, ce faisant, 3 de nos doigts nous pointent en retour) comme si l'autre était forcément responsable de tout. En l'occurrence, cette violence banalisée, cet irrespect, ce manque de tact, ce dédain de l'autorité, cette tendance à s'engouffrer dans toutes les brèches afin de profiter des failles du système, nous incarnons tout cela au quotidien dans nos interactions avec les autres, dans notre travail, dans nos consommations culturelles, dans ce que nous faisons plus généralement.

Pour prendre un exemple, combien de personnes se plaignent de la corruption des élites, de ses facultés de mensonge, de sa malhonnêteté tout en étant eux-même à cette image sur certains points. Tout cela pour dire que si ces jeunes ont évolué ainsi, c'est parce qu'ils ont trouvé une société (que nous avons tous bâtie) qui a facilité leur orientation dans ces voies malsaines.

Quid également de l'impact des comportements de ceux s'évertuant à diviser la société en groupes fictifs dans lesquels ils rassembleront pêle-mêle les gens en fonction de leur religion, de leur couleur de peau, de leur origine ethnique afin de les rendre responsables collectivement de tous les torts possibles (une démarche, à l'origine, purement politicienne dans un soucis de maitrise de l'agenda politique. "Je suis incapable d'apporter des vraies réponses aux défis auxquels nous avons à faire face, alors je désigne des boucs-émissaire conçus comme les principaux responsables des problèmes qui nous préoccupent tout en en créant de faux auxquels j'apporte des semblants de réponse de sorte à détourner les regards sur mon incapacité à faire face aux défis réellement majeurs". Double démarche).

A force d'exclure symboliquement, l'on radicalise nécessairement les esprits de certains qui n'auront légitimement pas envie de faire société avec une communauté nationale que l'on aura amalgamée à ces pyromanes de service ("ils ne m'aiment pas, alors je les aimerai encore moins"). Je peux comprendre ces mécanismes psychologiques car j'en ai souffert avant de parvenir à faire la distinction entre LA société et ceux parlant en son nom et qui ne sont en fait qu'une minorité d'intégristes même s'il s'agit de ceux qui font le plus de bruit. Ce sont ces zemmour de la pensée qui incarnent ce danger que je m'évertue à dénoncer au quotidien car ils contribuent fortement à la fragmentation de la société par leurs discours faits d'essentialisation, de mensonges et de stigmatisations.

Enfin parlons de cette violence que nous dénonçons et qui nous fait tant jouir au quotidien, que nous recherchons ardemment lorsque nous regardons un film, lorsque nous écoutons un débat entre politiciens (dont l'on ne retient que les phrases assassines que l'on célèbre par la suite), lorsque nous visualisons un épisode de télé-réalité, lorsque nous nous retrouvons en confrontation avec la caissière, le voisin, le chauffeur de bus, l'employé des postes etc.....







Je ne crois pas aux explications économiques, à la situation sociale des uns ou des autres. Ce phénomène de racailles n'existe pas dans bien des pays dans lesquels il existe autant d'écart entre les classes sociales et dans lesquels les classes sociales les plus défavorisées connaissent des situations de misère bien pires que celles de notre pays. Cet argument tend à faire en sorte (selon moi), au contraire, que certains jeunes auto-légitiment leurs mauvais comportements en le justifiant par les excuses que l'on aura déjà inventées pour eux (combien disent "oui mais on ne trouve pas de travail", sous-entendu je n'ai pas d'espoir, je galère donc je fais la misère à cette société).




Tout cela pour dire que nous avons tous une responsabilité dans la situation présente et tant que nous nous épargnerons une profonde introspection afin de changer radicalement, déjà à notre niveau, alors les structures sociétales resteront ce qu'elles sont et continueront à produire ces comportements. Les choses ne changeront assurément pas et nous continuerons à nous plaindre des résultats de notre travail. Nous avons la société que nous méritons, ni plus ni moins.
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par sofasurfer » 11 mai 2021 12:34

Jiimmy a écrit :
11 mai 2021 05:03
sofasurfer a écrit :
10 mai 2021 11:22


Et donc que faut il envisager pour coincer ces délinquants de la route si de manière systématique ils fuient a l'intervention de la police? Ah non, ils en fuient pas, ils narguent, insultent, font des doigts d'honneur. DOnc il faut bien trouver un moyen de les neutraliser et ce qui est justement reproché, c'est de laisser la police dans solution...
Vous vous imaginez vous baladant dans la rue et assistant à une scène ou des policiers tenteraient de "neutraliser" (d'abattre en d'autres termes) une cible mouvante avec les passants autour. Que diriez-vous en cas d'impact sur une personne assistant malgré elle à la scène ? Simple dommage collatéral ?

Vous croyez que nos policiers ont la capacité de produire des tirs efficaces sur de telles cibles dans un environnement urbain ? (sans même parler du rétablissement de la peine de mort que vous préconisez pour ceux se lançant dans de tels rodéos).
On fait quoi au final, on les attrape au lasso? Soit on les laisse partir, soit on les neutralise, il n'y a a ma connaissance aucune solution entre les deux...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par sofasurfer » 11 mai 2021 12:37

Jiimmy a écrit :
11 mai 2021 05:56
En ce qui me concerne je pense que le problème de fond est double.

D'une part, il me parait évident que le laxisme de la justice compte (subi dans un sens, en effet il faut bien définir des priorités si les places de prison sont limitées et que le suivi, en ce qui concerne la primo-délinquance, est réduit), pour une certaine partie, dans les comportements délictueux que se permettent un certain nombre de nos jeunes.

Face aux faibles probabilités, non seulement d'être coincés (du fait notamment du manque de moyens à disposition), puis de subir une punition, la peur s'amenuise et les personnes se laissent plus facilement aller à des comportements répréhensibles.


Mais, d'autre part, je pense que ce laxisme n'est pas l'explication principale et qu'il ne justifie pas à lui seul cette situation. Cette délinquance n'est pas irrationnelle au sens où elle ne provient pas de rien. Ces jeunes ne sont pas intrinsèquement plus mauvais que les jeunes d'autres pays alentours qui peuvent, pourtant, proposer des sociétés plus apaisées. Ceux-ci (ces jeunes) ne sont que le fruit de structures sociétales que nous avons tous contribué à édifier.

En effet, ils sont le pur produit d'une société à laquelle nous participons tous et que nous faisons évoluer dans un sens qui n'améliore pas les choses. Il est de coutume que de se décharger de toutes les responsabilités du mal que l'on perçoit en se contentant de pointer du doigt (sans même se rendre compte que, ce faisant, 3 de nos doigts nous pointent en retour) comme si l'autre était forcément responsable de tout. En l'occurrence, cette violence banalisée, cet irrespect, ce manque de tact, ce dédain de l'autorité, cette tendance à s'engouffrer dans toutes les brèches afin de profiter des failles du système, nous incarnons tout cela au quotidien dans nos interactions avec les autres, dans notre travail, dans nos consommations culturelles, dans ce que nous faisons plus généralement.

Pour prendre un exemple, combien de personnes se plaignent de la corruption des élites, de ses facultés de mensonge, de sa malhonnêteté tout en étant eux-même à cette image sur certains points. Tout cela pour dire que si ces jeunes ont évolué ainsi, c'est parce qu'ils ont trouvé une société (que nous avons tous bâtie) qui a facilité leur orientation dans ces voies malsaines.

Quid également de l'impact des comportements de ceux s'évertuant à diviser la société en groupes fictifs dans lesquels ils rassembleront pêle-mêle les gens en fonction de leur religion, de leur couleur de peau, de leur origine ethnique afin de les rendre responsables collectivement de tous les torts possibles (une démarche, à l'origine, purement politicienne dans un soucis de maitrise de l'agenda politique. "Je suis incapable d'apporter des vraies réponses aux défis auxquels nous avons à faire face, alors je désigne des boucs-émissaire conçus comme les principaux responsables des problèmes qui nous préoccupent tout en en créant de faux auxquels j'apporte des semblants de réponse de sorte à détourner les regards sur mon incapacité à faire face aux défis réellement majeurs". Double démarche).

A force d'exclure symboliquement, l'on radicalise nécessairement les esprits de certains qui n'auront légitimement pas envie de faire société avec une communauté nationale que l'on aura amalgamée à ces pyromanes de service ("ils ne m'aiment pas, alors je les aimerai encore moins"). Je peux comprendre ces mécanismes psychologiques car j'en ai souffert avant de parvenir à faire la distinction entre LA société et ceux parlant en son nom et qui ne sont en fait qu'une minorité d'intégristes même s'il s'agit de ceux qui font le plus de bruit. Ce sont ces zemmour de la pensée qui incarnent ce danger que je m'évertue à dénoncer au quotidien car ils contribuent fortement à la fragmentation de la société par leurs discours faits d'essentialisation, de mensonges et de stigmatisations.

Enfin parlons de cette violence que nous dénonçons et qui nous fait tant jouir au quotidien, que nous recherchons ardemment lorsque nous regardons un film, lorsque nous écoutons un débat entre politiciens (dont l'on ne retient que les phrases assassines que l'on célèbre par la suite), lorsque nous visualisons un épisode de télé-réalité, lorsque nous nous retrouvons en confrontation avec la caissière, le voisin, le chauffeur de bus, l'employé des postes etc.....







Je ne crois pas aux explications économiques, à la situation sociale des uns ou des autres. Ce phénomène de racailles n'existe pas dans bien des pays dans lesquels il existe autant d'écart entre les classes sociales et dans lesquels les classes sociales les plus défavorisées connaissent des situations de misère bien pires que celles de notre pays. Cet argument tend à faire en sorte (selon moi), au contraire, que certains jeunes auto-légitiment leurs mauvais comportements en le justifiant par les excuses que l'on aura déjà inventées pour eux (combien disent "oui mais on ne trouve pas de travail", sous-entendu je n'ai pas d'espoir, je galère donc je fais la misère à cette société).




Tout cela pour dire que nous avons tous une responsabilité dans la situation présente et tant que nous nous épargnerons une profonde introspection afin de changer radicalement, déjà à notre niveau, alors les structures sociétales resteront ce qu'elles sont et continueront à produire ces comportements. Les choses ne changeront assurément pas et nous continuerons à nous plaindre des résultats de notre travail. Nous avons la société que nous méritons, ni plus ni moins.
Exactement, c'est la raison pour laquelle il faut neutraliser la racaille qui est un danger pour le policer ou pour les autres citoyens, quitte a utiliser une arme létale. Comme cela, nous aurons mérité ce que nous semons : le retour au calme des racailles qui n'auront pas envie de s'en orendre une...
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par Jiimmy » 12 mai 2021 06:21

sofasurfer a écrit :
11 mai 2021 12:34


On fait quoi au final, on les attrape au lasso? Soit on les laisse partir, soit on les neutralise, il n'y a a ma connaissance aucune solution entre les deux...
Vous préconisez la peine de mort pour ceux qui font des rodéos urbains ?
Méfiez-vous, Kelenner risque de clore le débat avec vous.
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par Fonck1 » 12 mai 2021 07:31

Faudrait sortir des herses automatiques.
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....

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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par le chimple » 12 mai 2021 07:35

sofasurfer a écrit :
11 mai 2021 12:34
Jiimmy a écrit :
11 mai 2021 05:03


Vous vous imaginez vous baladant dans la rue et assistant à une scène ou des policiers tenteraient de "neutraliser" (d'abattre en d'autres termes) une cible mouvante avec les passants autour. Que diriez-vous en cas d'impact sur une personne assistant malgré elle à la scène ? Simple dommage collatéral ?

Vous croyez que nos policiers ont la capacité de produire des tirs efficaces sur de telles cibles dans un environnement urbain ? (sans même parler du rétablissement de la peine de mort que vous préconisez pour ceux se lançant dans de tels rodéos).
On fait quoi au final, on les attrape au lasso? Soit on les laisse partir, soit on les neutralise, il n'y a a ma connaissance aucune solution entre les deux...
Ces cross ne s'évanouissent pas dans la nature comme par enchantement .
Ils rejoignent forcément une cave d'immeuble .La technologie est assez avancée pour les suivre !
Hélico par exemple ou drone ..
Ensuite , ne pas y aller avec la b. et le couteau mais en nombre , même si ça pourrait déclencher une émeute et les hauts le coeur de quelques politicards de gauche..il faut savoir ce que l'on veut .
Il y a trois sortes d'hommes ... les vivants, les morts et ceux qui sont en mer
Aristote

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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par Fonck1 » 12 mai 2021 07:41

le chimple a écrit :
12 mai 2021 07:35
sofasurfer a écrit :
11 mai 2021 12:34


On fait quoi au final, on les attrape au lasso? Soit on les laisse partir, soit on les neutralise, il n'y a a ma connaissance aucune solution entre les deux...
Ces cross ne s'évanouissent pas dans la nature comme par enchantement .
Ils rejoignent forcément une cave d'immeuble .La technologie est assez avancée pour les suivre !
Hélico par exemple ou drone ..
Ensuite , ne pas y aller avec la b. et le couteau mais en nombre , même si ça pourrait déclencher une émeute et les hauts le coeur de quelques politicards de gauche..il faut savoir ce que l'on veut .
Une helicopter c’est 1800 euros de l’heure ça fait cher pour ce maigre butin....
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par le chimple » 12 mai 2021 07:45

Fonck1 a écrit :
12 mai 2021 07:41
le chimple a écrit :
12 mai 2021 07:35


Ces cross ne s'évanouissent pas dans la nature comme par enchantement .
Ils rejoignent forcément une cave d'immeuble .La technologie est assez avancée pour les suivre !
Hélico par exemple ou drone ..
Ensuite , ne pas y aller avec la b. et le couteau mais en nombre , même si ça pourrait déclencher une émeute et les hauts le coeur de quelques politicards de gauche..il faut savoir ce que l'on veut .
Une helicopter c’est 1800 euros de l’heure ça fait cher pour ce maigre butin....
C'est vrai mais il est bien utilisé pour suivre les chauffards sur les autoroutes , repérer des sites avant interventions , mais les drones c'est mieux aujourd'hui , moins cher et moins bruyant . :icon_winks:
Et les caméras , enfin celles que les lascars n'ont pas " déruché "!
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Re: Interview Rodéos urbains à Lyon. Le coup de gueule d'un CRS : "Ceux qui critiquent, qu'est ce qu'ils proposent ?"

Message par Crapulax » 13 mai 2021 05:46

Fonck1 a écrit :
12 mai 2021 07:31
Faudrait sortir des herses automatiques.
Le problème est qu'un jour il peut y avoir défection du système ou panne d'électricité ou surtension et donc effets non-maitrisables...Le pouvoir de nuisance se doit d'être efficace et ne pas représenter un risque pour les personnes...

...Imagines que ces dernières se dérèglent et se dressent lorsque des gens traversent cette Place...C'est la ville qui en serait pour ses frais...Scandale compris...
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...

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