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Il y a toujours des luttes intérieures pour le pouvoir c'est juste....Un combat entre le FLN et le MNA qui fit des victimes..Métropole comprise.Quant à la lutte entre le MNA et le FLN, Et ? C'est une lutte connue. Messali est pris de court par les attaques du 1er novembre par l'OS et les messalistes tentent de s'en attribuer la paternité en raison de leur historique. Messali Hadj étant un des fondateurs de l'Etoile nord-africaine, et la lutte nationaliste leur échappant. On pourrait causer de ce conflit mais pour en venir ou ? En quoi des luttes communes dans tous les mouvements de résistance déligitimeraient la lutte globale des algériens vers l'indépendance ? Remet-on en cause la libération de la France quand on sait qu'entre 8000 et 9000 français furent tués par d'autres français, bien souvent des mouvements de résistance ? (lire spécialement Henry Rousso sur la question).
L’insurrection commence en Algérie et révèle l’existence du Front de libération nationale (FLN). Ce dernier est une organisation clandestine qui souhaite débarrasser le pays de la présence coloniale française.
Ses dirigeants sont pour la plupart issus du Parti pour le peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (PPA-MTLD) de Messali Hadj, considéré comme “le père du nationalisme algérien”. Mais, déçus par l’attentisme du chef, ils décident de prendre les armes.
La rébellion est coordonnée, entre autres, par Larbi Ben M’Hidi, Krim Belkacem, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Kider.
Un mois plus tard, Messali Hadj, fonde le Mouvement national algérien (MNA), qui s’oppose militairement au FLN. Plusieurs fois arrêté, assigné à résidence et exilé, il est le plus respecté des leaders algériens.
Depuis 1927, il réclame l’indépendance. Formé au sein de la gauche républicaine française, il n’est pas favorable à la lutte armée qui pourrait provoquer le massacre de civils en Algérie, qualifiant les activistes du FLN de “gauchistes”.
Le FLN riposte en accusant Messali et ses partisans de “collaboration” avec le pouvoir colonial français. S’ensuit une lutte fratricide qui, entre 1955 et 1962, fait plus de 30 000 victimes : 10 000 morts et 23 000 blessés, recensés en Algérie et en France.