Suite :Pourquoi donc, en tant que groupe, les Noirs sont-ils meilleurs en sport que les Blancs ou les Asiatiques ? La réponse est simple : c’est inscrit dans leurs gènes.
“De nombreux travaux attestent que les grands athlètes noirs possèdent un avantage phénotypique : un squelette, une musculature et des structures métaboliques spécifiques, ainsi que d’autres caractéristiques issues de dizaines de milliers d’années d’évolution, écrit l’auteur. Les premières recherches laissent supposer que ces phénotypes particuliers sont au moins partiellement inscrits dans les gènes. Il y aurait donc une spécificité génotypique, qui peut se traduire par un avantage dans certains sports.”
Quels sont donc les avantages phénotypiques observables ?
“Les Noirs originaires d’Afrique de l’Ouest se caractérisent généralement par une quantité plus faible de graisses sous-cutanées au niveau des bras et des jambes, une masse musculaire proportionnellement plus élevée, des épaules plus larges, des quadriceps plus volumineux et une musculature générale plus développée ; une cage thoracique plus petite ; un centre de gravité plus haut ; un réflexe rotulien plus rapide ; une densité corporelle plus élevée ; un taux de testostérone plasmatique légèrement plus élevé, qui a un effet anabolisant, c’est-à-dire qu’il contribue théoriquement à accroître la masse musculaire, à faire baisser la quantité de graisse et à permettre des efforts plus intenses avec un temps de récupération plus court ; enfin, un pourcentage plus élevé de fibres musculaires à contraction rapide et d’enzymes anaérobies, qui peuvent se traduire par un surcroît d’énergie explosive.”
De même, Gould souligne que “les différences entre les races sont infimes comparées aux différences à l’intérieur des races”. Certes, reconnaît Entine,
“les conclusions de Lewontin selon lesquelles les êtres humains partagent le même patrimoine génétique à 99,8 % sont tout à fait exactes”. Mais il estime que Lewontin, qui s’est donné pour mission de “réaffirmer notre humanité commune”, fournit une interprétation tendancieuse de cette réalité. En fait, souligne-t-il, “le pourcentage de gènes différents importe beaucoup moins que la nature de ces gènes”. Entine rappelle que nous partageons 98,4 % de notre ADN avec les chimpanzés, et qu’à peine “50 gènes sur les 100 000 attribués aux humains et aux chimpanzés expliqueraient toutes les différences cognitives entre l’homme et le singe”. Les gènes appelés régulateurs, qui ne représentent que 1,4 % du patrimoine génétique total, peuvent avoir “de profondes conséquences sur tous les aspects de notre humanité”.
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