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des kiosques pris à la gorge

Posté : 29 septembre 2019 18:48
par Anaïs
Baisse des ventes, horaires à rallonge pour un salaire souvent dérisoire, ils sont les grands oubliés des discussions autour de la presse.

Leur métier est dur, mais la plupart sont des passionnés, attachés aux rapports humains. Ils sont rémunérés selon un pourcentage du prix de la publication, soit autour de 10 % net. "Le monde de la presse est en crise, mais paradoxalement il y a chaque mois de nouveaux titres qui sortent. On a près de 1500 titres à afficher dont 80 % ne seront pas vendus", constate un kiosquier de la Drôme. " Nous devrions payer uniquement ce que nous vendons. Pourtant nous sommes obligés de payer avant même d'avoir vendu. Nous avons en permanence le couteau sous la gorge", s'alarme-t-il.

La question des invendus est en effet un problème récurrent. Prenons un exemple : Presstalis distribue à un kiosque une dizaine d'exemplaires de L'Equipe, huit numéros du Monde et une dizaine du Figaro, le kiosque paye pour la totalité des exemplaires réceptionnés. A la fin de la semaine, le marchand fait ses comptes, renvoie les exemplaires invendus et Presstalis lui rembourse les invendus. "Mais Presstalis n'est jamais d'accord avec nous sur les chiffres. Systématiquement il nous en rembouse moins" affirme le kiosquier. Et d'ajouter : "une personne est chargée de scanner les journaux, or l'erreur est humaine. Il arrive régulièrement que le comptage soit faux et à la fin on nous réclame des montants exorbitants ! Onm'a déjà réclamé plus d'argent que ce que je gagne en un mois."
cf Nexus n°112 - Chronique d'une mort annoncée".

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 29 septembre 2019 19:32
par oscar
Encore une activité commerciale de vente qui se casse la figure! :pleur4:

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 30 septembre 2019 20:32
par patbill
Avant internet, il y avait les kiosques ...

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 30 septembre 2019 21:52
par Anaïs
les deux devraient pouvoir vivre en équilibre..

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 01 octobre 2019 04:34
par oscar
Anaïs a écrit :
30 septembre 2019 21:52
les deux devraient pouvoir vivre en équilibre..
Ce n'est pas possible!
Pourquoi?
par exemple: Le prix d'une revue de science mensuelle va de 6 à 18 euros
Tu vas sur GOOGLE tu tapes ton sujet qui t'intéresse , tout défile!
En texte, en croquis, son , image ...et tout ça gratuit.

Un opportuniste, s'il a du temps à perdre , peu récolter une montagne d'information dans un domaine.
Confectionner et faire livre en modifiant légèrement les textes...

Ensuite , il peut tenter de le proposer à un éditeur.
"En écrivant une énorme connerie pour faire le buzz, seul façon d'attirer les futurs acheteurs sur l'achat de son ouvrage!"

On vit dans un monde difficile au niveau de la "création pure "...
Le clonage des idées est bien installé.

Que vont devenir les Kiosques ?
Ils vont disparaitre comme les "chiottes publiques", "les cabines téléphoniques "...

Bonjour chez vous !

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Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 01 octobre 2019 18:54
par Anaïs
Le plaisir de tourner les pages d'un magazine c'est quelque chose que beaucoup ne veulent pas lâcher..
Ca ne se compare pas.

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 01 octobre 2019 23:16
par patbill
Dommage, mais Oscar a raison pour l'instant ...

beaucoup ont brûlé les livres, mais ils existent encore

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 02 octobre 2019 06:06
par oscar
Anaïs a écrit :
01 octobre 2019 18:54
Le plaisir de tourner les pages d'un magazine c'est quelque chose que beaucoup ne veulent pas lâcher..
Ca ne se compare pas.
Bonjour Anaïs et Patbill !
Autre considération , dans un magazine 30% des pages sont de la pub!
la télévision pareil...
L’internet, le téléphone , ta boite aux lettres , les panneaux, de la pub, de la pub en encore de la pub sur votre téléphone fixe...
Trop de pub ne donne pas envie de consommer...
Trop d''actu sur la mort de Chirac, nous sommes déjà en pleine overdose.

Ce qui est inquiétant est le mimétisme par saturation du peuple! .

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Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 02 octobre 2019 09:22
par Anaïs
La pub n'embête pas tout le monde, il y a des tas de magazines qui ne sont finalement remplis que de pub et les gens achètent ça comme si ça les fascinait... ça les distrait. D'autres savent choisir leurs magazines (de plus en plus) qui sont sans publicité donc libres et c'est là que l'on peut trouver des solutions à nos problèmes et découvrir qu'il n'y a pas qu'un seul modèle de société. Que notre action a du pouvoir.

La distraction c'est le système dans lequel nous vivons. Le pouvoir tente par tous les moyens de nous distraire pour qu'on l'oublie. Chaque fois que l'on est dans la distraction, on est tiré au loin , de soi et c'est vrai que c'est ce qui nous est proposé en permanence par la télévision par les médias etc c'est d'être distrait.
Mais chaque fois que nous sommes distrait nous sommes loin de nous, et quand nous sommes loin de nous, nous ne sommes plus capable de sentir le mal être dans lequel nous sommes. Et la bonne question à se poser au bout du compte c'est :"Est-ce que la vie que je vis est vraiment celle que j'ai envie de vivre ?

Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 02 octobre 2019 11:04
par oscar
Anaïs
La pub n'embête pas tout le monde, il y a des tas de magazines qui ne sont finalement remplis que de pub et les gens achètent ça comme si ça les fascinait...
Le paradoxe est énorme !
La pub à outrance , ensuite pour que le concitoyen consomme !
Dans un troisième temps, on le culpabilise sur le fameux réchauffement climatique , de ses ordures, des emballages etc...
(qui n'est pas du tout compatible avec la mondialisation)

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Re: des kiosques pris à la gorge

Posté : 02 octobre 2019 11:16
par Anaïs
On nous dit d'un côté qu'il faut faire des économies d'énergie et dans le métro on voit fleurir de plus en plus de panneaux publicitaires lumineux !!
Bla bla bla... l'économie avant tout. Tant pis si l'on en meurt... Complètement absurde. Si l'on achète pas toutes ces conneries. Ces conneries disparaîtront aussitôt. Parler c'est bien mais il faut agir un jour et ce jour ce devrait être maintenant.