Une enfant de deux ans et demi, réclamée par son père biologique, a été adoptée sur décision judiciaire jeudi
Le tribunal de grande instance de Montargis (Loiret), a accordé jeudi l'adoption plénière à la famille d'adoption de Jeanne, née en août 2006, abandonnée par sa mère avant d'y être placée en décembre.
L'ancienne compagne de Julien Chardolé, le père, après un déni de grossesse, avait prétendu que le bébé était issu d'un viol et n'était pas de lui.
Lors de la naissance, Julien Chardolé pensait que la mère de Jeanne, dont il était momentanément séparé, était hospitalisée pour un problème d'utérus. Elle lui avait ensuite annoncé le viol et sa décision de ne pas vouloir garder l'enfant.
"J'avais remarqué qu'elle avait pris du ventre, mais elle niait et parlait de maladie. Elle a fait un déni de grossesse", explique le père.
Un an et demi plus tard, alors que le couple s'était reformé, l'homme avait appris qu'il était bien le père du bébé, à la suite de tests ADN effectués dans le cadre de l'enquête pour viol.
Après la nouvelle, il avait quitté sa compagne, puis s'était lancé à la recherche de sa fille, avant de la reconnaître officiellement en mars 2008. Depuis, il se bat pour la récupérer.
Entretemps, le tribunal de Paris, saisi par l'association de la Famille adoptive française, qui avait trouvé la famille d'adoption à Jeanne, avait annulé le 20 janvier 2009 la reconnaissance de paternité, jugée hors délai (les pères ont quatre mois pour se faire connaître). M.Charnolé a également fait appel de cette décision.
Le père, ingénieur en mécanique de 28 ans, s'est dit "extrêmement déçu et va faire appel de la décision du tribunal qui n'a pas expliqué sa décision. Cela ne va pas dans l'intérêt de l'enfant", "je veux récupérer ma fille. Ce n'est pas une question de droit mais de devoir", a-t-il ajouté.
Adoptée malgré un père biologique qui la réclame
- tisiphoné
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nankurunaisa
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Re: Adoptée malgré un père biologique qui la réclame
Salade juridique !
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"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
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Re: Adoptée malgré un père biologique qui la réclame
Etre père n'est pas forcément une question de génétique. Un père adoptif peut être meilleur père que le père naturel.
Et comme on n'est jamais propriétaire de ses enfants ... il n'a qu'à en faire un autre et le reconnaitre avant la naissance, il me semble avoir vu que ça pouvait se faire...! Enfin s'il le peut ... ou alors il reconnait l'enfant d'un couple de copains avant la naissance, j'avais lu un truc comme ça aussi :roll:
Bon yaka yaka!
Et comme on n'est jamais propriétaire de ses enfants ... il n'a qu'à en faire un autre et le reconnaitre avant la naissance, il me semble avoir vu que ça pouvait se faire...! Enfin s'il le peut ... ou alors il reconnait l'enfant d'un couple de copains avant la naissance, j'avais lu un truc comme ça aussi :roll:
Bon yaka yaka!

- coincetabulle
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Re: Adoptée malgré un père biologique qui la réclame
c'est son fils, sa mère lui a caché son existence. qu'il veuille l'assumer c'est son droit le plus stricte. y a même pas à discuter.
pour le peu qu'on en sait on est pas dans un cas d'incapacité à assurer son rôle de parent, et l'enfant n'étant toujours pas dans sa famille définitive, on peut donc difficilement argumenter que c'est pour préserver l'enfant de bouleversements affectifs.
une lourdeur administrative d'une stupidité sans nom.
pour le peu qu'on en sait on est pas dans un cas d'incapacité à assurer son rôle de parent, et l'enfant n'étant toujours pas dans sa famille définitive, on peut donc difficilement argumenter que c'est pour préserver l'enfant de bouleversements affectifs.
une lourdeur administrative d'une stupidité sans nom.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.