Mardi, le locataire de la Maison-Blanche prendra un petit-déjeuner avec Vladimir Poutine, l'homme fort de la Russie devenu Premier ministre après l'arrivée de Dmitri Medvedev au Kremlin en mai 2008. M. Obama a d'ores et déjà donné du piment à sa visite en qualifiant M. Poutine d'homme de la Guerre froide, estimant qu'il avait "un pied dans la vieille manière de conduire les affaires, et un pied dans la nouvelle". Le Premier ministre russe lui a répondu que c'était à Washington de renoncer à sa "mentalité des blocs". Cet échange à distance a fait les choux gras de la presse russe. "Le président américain a mis le Premier ministre russe en mauvaise posture", titrait samedi le quotidien Kommersant. "Selon le président américain, Poutine a des jambes trop écartées", lui faisait écho le journal populaire Moskovski Komsomolets (MK).
