Affaire Halimi: enquête sur un reportage photo
Posté : 17 mai 2009 11:12
e parquet de Paris a ouvert une enquête après la publication d'une photo d'Ilan Halimi aux mains de ses ravisseurs
En plein procès du "gang des barbares", cette photo - publiée dans le magazine Choc - est un cliché d'Ilan Halimi aux mains de ses ravisseurs.
L'enquête vise également la mise en ligne de cette photo sur le site internet du magazine Entrevue, qui appartient comme Choc à la société SCPE.
Cette enquête, ouverte samedi, vise notamment une possible infraction à la loi du 29 juillet 1881. Celle-ci proscrit, entre autres, "la diffusion, quel qu'en soit le support, de la reproduction des circonstances d'un crime ou d'un délit, lorsque cette reproduction porte gravement atteinte à la dignité d'une victime et qu'elle est réalisée sans l'accord de cette dernière, est punie de 15.000 euros d'amende".
L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire.
Le magazine Choc, dans son édition datée du mois de juin, montre en Une une photo d'un jeune homme avec un pistolet sur la tempe. Son visage est masqué par un scotch argenté, ses poignets sont entravés. Un quotidien est posé sur son torse. Cette photo est également publiée deux fois en pages intérieures.
Figurant dans le dossier d'instruction, cette photo a été versée aux débats de la cour d'assises des mineurs qui juge depuis le 29 avril Youssouf Fofana et 26 autres jeunes soupçonnés d'être impliqués dans le rapt et la mort de ce juif de 23 ans en 2006.
"Il s'agit de la première photo envoyée à la famille avec demande de rançon" quelques jours après l'enlèvement, a affirmé le rédacteur en chef de Choc, Paul Payan. "Ce n'est pas une photo pour une photo. On a eu en mains une photo beaucoup plus dure, on ne l'a pas publiée. Notre propos est de montrer que dès le début, la barbarie est là", a-t-il expliqué disant s'être "posé la question de la publication ou non". Sur cinq doubles pages intérieures, le magazine montre notamment les visages de plusieurs personnes renvoyées devant la cour d'assises. Ceux des mineurs sont floutés. L'enquête devra également déterminer si ces photos font partie du dossier judiciaire.
Enlevé le 20 janvier 2006 alors qu'il avait rendez-vous avec une jeune femme -en fait un appât- Ilan Halimi avait été séquestré et torturé pendant 24 jours dans une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine). Il avait été retrouvé agonisant le 13 février près d'une gare et est mort pendant son transfert à l'hôpital.
Pensez -vous que la presse , enfin ce genre de presse , avait le droit de faire paraitre cette photo ?
En plein procès du "gang des barbares", cette photo - publiée dans le magazine Choc - est un cliché d'Ilan Halimi aux mains de ses ravisseurs.
L'enquête vise également la mise en ligne de cette photo sur le site internet du magazine Entrevue, qui appartient comme Choc à la société SCPE.
Cette enquête, ouverte samedi, vise notamment une possible infraction à la loi du 29 juillet 1881. Celle-ci proscrit, entre autres, "la diffusion, quel qu'en soit le support, de la reproduction des circonstances d'un crime ou d'un délit, lorsque cette reproduction porte gravement atteinte à la dignité d'une victime et qu'elle est réalisée sans l'accord de cette dernière, est punie de 15.000 euros d'amende".
L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire.
Le magazine Choc, dans son édition datée du mois de juin, montre en Une une photo d'un jeune homme avec un pistolet sur la tempe. Son visage est masqué par un scotch argenté, ses poignets sont entravés. Un quotidien est posé sur son torse. Cette photo est également publiée deux fois en pages intérieures.
Figurant dans le dossier d'instruction, cette photo a été versée aux débats de la cour d'assises des mineurs qui juge depuis le 29 avril Youssouf Fofana et 26 autres jeunes soupçonnés d'être impliqués dans le rapt et la mort de ce juif de 23 ans en 2006.
"Il s'agit de la première photo envoyée à la famille avec demande de rançon" quelques jours après l'enlèvement, a affirmé le rédacteur en chef de Choc, Paul Payan. "Ce n'est pas une photo pour une photo. On a eu en mains une photo beaucoup plus dure, on ne l'a pas publiée. Notre propos est de montrer que dès le début, la barbarie est là", a-t-il expliqué disant s'être "posé la question de la publication ou non". Sur cinq doubles pages intérieures, le magazine montre notamment les visages de plusieurs personnes renvoyées devant la cour d'assises. Ceux des mineurs sont floutés. L'enquête devra également déterminer si ces photos font partie du dossier judiciaire.
Enlevé le 20 janvier 2006 alors qu'il avait rendez-vous avec une jeune femme -en fait un appât- Ilan Halimi avait été séquestré et torturé pendant 24 jours dans une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine). Il avait été retrouvé agonisant le 13 février près d'une gare et est mort pendant son transfert à l'hôpital.
Pensez -vous que la presse , enfin ce genre de presse , avait le droit de faire paraitre cette photo ?