Le "frère" entendu...
Posté : 29 mai 2009 21:24
Arnaud, mon frère ..aye aye ayeeee..comme t'es embété hein ???
Arnaud Lagardère entendu comme témoin dans l'affaire EADS
PARIS (Reuters) - Arnaud Lagardère, gérant commandité du groupe de médias Lagardère, a été entendu vendredi comme témoin par la police financière française dans le dossier EADS, apprend-on auprès du groupe.
"Son témoignage a été reçu dans le cadre de l'instruction portant sur des délits d'initiés présumés relatifs aux transactions sur les titres EADS", dit-il dans un communiqué.
La société Lagardère SA n'a pas été mise en examen à l'issue de cette audition, ajoute le texte.
L'ancien co-président d'EADS devenu président d'Airbus, l'Allemand Thomas Enders, avait été également entendu comme témoin par la brigade financière le 20 mai.
Cinq personnes ont jusqu'ici été mises en examen pour délit d'initié dans ce dossier, Noël Forgeard, ancien co-président exécutif d'EADS, l'ex-directeur général délégué du groupe Jean-Paul Gut, l'ancien président d'Airbus l'Allemand Gustav Humbert, l'ancien vice-président d'Airbus Olivier Andriès et l'ex-directeur financier allemand d'Airbus Andreas Sperl.
Selon l'AMF, 17 des 21 membres des comités exécutifs d'Airbus et EADS, dont ces cinq personnes et Thomas Enders, ont cédé entre le 19 juillet 2005 et le 13 juin 2006 plus de 1,7 million de titres au total, réalisant une plus-value brute totale de 20 millions d'euros.
Deux sociétés sont également concernées, Lagardère et DaimlerChrysler, principaux actionnaires privés d'EADS, car elles ont cédé chacune 7,5% du capital du groupe le 4 avril 2006.
Le gendarme de la Bourse estime que ces personnes physiques et morales avaient connaissance dès le second semestre 2005 de la dégradation des perspectives financières du groupe, "au plus tard le 1er mars 2006" des retards de livraison sur l'A380 et "au plus tard le 7 mars 2006" des problèmes du programme A350.
Le délit d'initié est passible de deux ans de prison et d'une amende pouvant aller jusqu'à dix fois le montant du produit du délit. Tous les suspects, qu'ils soient mis en examen ou non, nient les charges.
Compte tenu des délais inhérents à la procédure française, l'instruction devrait durer encore plusieurs années.
Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon