Forum-Actualite.com • Débats Politiques

.

Enseignement à la carte dès le niveau lycée: la chance des finlandais

Le fonctionnement de l'orientation scolaire en Finlande est à l'opposé de ce que nous connaissons en France.

A chaque élève français, on impose d'abord, dans un premier temps, un tronc commun hypertrophié, qui mène à tout en général, mais à rien en particulier. Dans chaque cours, un pourcentage important d'élèves subissent alors une discipline qu'ils n'ont pas choisie.

Dans les dernières années de scolarité et quel que soit le niveau des études, on impose - sauf exception - une spécialisation étroite, et une seule. De cette manière, un jeune qui arrive dans la vie active n'a qu'une corde à son arc. Il n'a aucune faculté d'adaptation à un marché du travail fluctuant, et il n'a pas la polyvalence qui lui permettrait de prendre par lui-même des initiatives.

L'enseignement à la carte était jadis en vigueur dans nos universités, à partir de la deuxième année, d'études supérieures. A la rentrée 1967, il a disparu du niveau licence-maitrise., où aucun choix individuel n'est plus possible hors des contenus globaux imposés. La France a donc pour ainsi dire supprimé l'enseignement à la carte jusqu'à bac + 4.

Au contraire, en Finlande, l'évolution des quarante dernières années a fait descendre l'enseignement à la carte jusqu'au début du niveau lycée, à tel point que le groupe classe n'y existe plus. En Finlande, le lycéen est maitre de ses choix pour 40% de l'enseignement qu'il reçoit. En ce qui concerne l'enseignement imposé à tous, il n'existe plus de corpus classe regroupant pour une année scolaire un noyau de profs et un noyau d'élèves.

Avantages du système finlandais: la motivation des élèves est naturellement plus grande, parce qu'ils peuvent choisir les disciplines en fonction de leurs intérêts propres. Le spectre des cultures abordées est plus large et mieux équilibré. Enfin, au moment d'aborder la vie active, la plurispécialisation - contrairement au saupoudrage de connaissances que représente le bagage d'enseignement général - donne de meilleures possibilités d'adaptation au marché de l'emploi, et de meilleures possibilités d'initiatives individuelles.

Cette analyse est reprise dans un document d'une page que vous pouvez charger au format pdf en cliquant ici:

http://www.alfograf.net/ortograf/images ... nd-tra.pdf

Surtout, ne pas confondre Ortograf-fr avec Ortograf.net. Celui constitue l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire.

Ortograf-fr
sites:
1°) http://www.alfograf.net
2°) http://alrg.free.fr/ortograf
3°) ortograf nouvelobs
doc 643 - 2009 - 06

L'enseignement finlandais est effectivement une référence en Europe.

Je ne pourrais pas parler de l'enseignement chez vous, je dois avouer ne pas y comprendre grand chose sur le système français

Par contre en Belgique, l'enseignement est à la une de l'actualité! depuis 30 ans, les réformes n'arrêtent pas de se succéder Le résultat est un niveau en sortie des secondaires qui est catastrophique (équivalent du BAC en France) !!!
1. l'enseignement général ne prépare pas assez les élèves au niveau universitaire (réduction trop drastique dans les programmes! Certains élèves en de l'option "math science" n'ont jamais fait un calcul de matrice ... bien entendu, c'est la catastrophe quand il faut entrer en ingénieur ou dans des domaines scientifiques).
2. ce même enseignement général ne donne AUCUNE porte de sortie vers le monde de l'emploi.
3. les écoles "techniques et professionnelles" ont réduit leur niveau d'enseignement qui est aujourd'hui fortement décrié par les entreprises.

Il faut savoir que le monde des "options" (l'enseignement à la carte) a été complètement bannis de nos écoles belges! Même dans les écoles professionnelles et techniques, l'orientation se fait de plus en plus tard.

C'est très dommage alors que l'arrivée du Bachelor-Master a justement permis au niveau universitaire de re-booster cette possibilité de choisir ses cours.

Qu'en penses-tu rananen
Ce n'est qu'une boutade, dite avec humour mais ton avis est certainement pertinent.

Je ne pense pas réaliste de transposer un système d'un Pays de 5,5 millions d'habitant vs 65 millions pour la France (Cela donne une idée du ratio d'élève si on considère le même pourcentage pour chaque pays). Bref, le problème du système Français, c'est qu'il coute cher pour un résultat catastrophique. N'oublions pas que le lycée à un but de formation préparatoire pour l'université ou les écoles et constat, le niveau est mauvais !

Pas étonnant alors que les parcours s'échouent à la fac... 80% d'une classe d'âge au bac cela se paie.

On a longtemps craché sur l'enseignement pro qui fort heureusement revint en état de grâce.

L'important, c'est que les élèves ait un but, un objectif.

Tout à fait, si un enfant n'a pas de but il échouera noyé dans les filières alambiquées de ce foutu systéme ! mais ce n'est pas à partir du lycée qu'il faut s'époumoner, c'est BIEN bien avant dés le primaire !
Interresser les éléves ! et non plus les abrutir par des consignes illisibles et incompréhensibles. Leur donner l'envie au travers de mises en pratique sur zone dés les petites classes.
Pour que l'arrivée au collège est une résonnance de ce qu'ils ont vu en primaire, pour que les collègiens ne soient plus flippés de "rater" leur vie comme ils le disent parcequ'on leur asséne en permanence qu'ils sont nuls !
Le manque de reconnaissance est trés néfaste. Au lieu de dire en permanence à un éléve que c'est une nullité, qu'il n'arrivera à rien dans sa vie s'il continu sur cette pente...peutêtre se poser la question suivante ? et si les cours, le programme n'étaient pas adaptés ??

je me demande souvent si les finlandais ont des sms,ou même des messenger.

Fonck1 a écrit : je me demande souvent si les finlandais ont des sms,ou même des messenger.

????

A part ça l'enseignement universitaire en France qui est de type scolastique (apprentissage sans flexibilité ni réflexion) a peu a peu contaminé le secondaire voire le primaire.
L'argument du "c'est possible en Finlande parce qu'ils sont moins nombreux" est irrecevable. ils ont aussi moins de profs, moins de classes, moins de budget...

En France on aime par dessus tout éliminer les enfants en leur proposant des enseignement indigestes. On a une culture de l'échec scolaire comme mode de sélection.

Fonck1 a écrit : je me demande souvent si les finlandais ont des sms,ou même des messenger.

peut etre que tu mais sur les dos des nouvelle technologie un problème qui na rien avoir avec ...