La journée de Solidarité, qui travaille ?
Posté : 22 mai 2010 09:26
Le lundi de Pentecôte est redevenu férié depuis 2008, la «journée de solidarité» étant généralement imputée sur une «RTT».
cette journée est censée compenser la taxe de 0,3% de la masse salariale acquittée depuis par les entreprises. Ce prélèvement, qui frappe aussi les revenus des placements et du patrimoine, est destiné à financer des dispositifs contre la dépendance, individuels (allocations APA et PCH…) et collectifs (maisons de retraite ou d'établissements spécialisés). Il bénéficie à 60% à des personnes âgées et à 40% à des personnes handicapées.
On se souvient que c'est Raffarin, qui suite à la canicule de 2003, avait instauré cette journée travaillée mais non payée.Tout est rentré dans l'ordre après quatre années de confusion et de récriminations émanant aussi bien de syndicats, de représentants religieux que d'associations sportives. Depuis 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu férié. Lundi, les écoles seront donc fermées, comme les autres administrations et une vaste majorité d'entreprises. Seules la plupart des grandes surfaces seront ouvertes.
Pour autant, les salariés conservent l'obligation de travailler un jour de plus dans l'année. C'est la fameuse «journée de solidarité», désormais fixée par accord d'entreprise ou de branche - à défaut d'entente, l'employeur tranche unilatéralement. Le plus souvent, une «RTT» ou un jour de congés payés est sacrifié. Mais le travail supplémentaire peut aussi être «saucissonné»: deux demi-journées sans élève à l'Éducation nationale, ou sept heures étalées dans l'année à la SNCF. Alcatel-Lucent et L'Oréal figurent parmi les exceptions: le lundi de Pentecôte y reste travaillé.
cette journée est censée compenser la taxe de 0,3% de la masse salariale acquittée depuis par les entreprises. Ce prélèvement, qui frappe aussi les revenus des placements et du patrimoine, est destiné à financer des dispositifs contre la dépendance, individuels (allocations APA et PCH…) et collectifs (maisons de retraite ou d'établissements spécialisés). Il bénéficie à 60% à des personnes âgées et à 40% à des personnes handicapées.