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Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 17:51
par UBUROI
Il est l'heure de poser ce sujet généraliste sur ces élections européennes où on pourra parler de :
- les élections en France... et dans l'UE
- les rapports de force entre les groupes 2014/2019
- les listes,
- les sondages
- les coups de com., , la campagne et ses coups tordus ou ses coups droits
etc...

Le 5 mars est considéré comme le coup d'envoi... donné par qui, notre Président
Interview à la Rai Uno, tribune dans la presse, choix de la tête de liste : comment Macron donne le coup d'envoi de la campagne des européennes
En s'adressant aux Européens dans une tribune relayée dans les vingt-huit pays de l'Union, le chef de l'Etat donne le véritable coup d'envoi de la campagne des européennes.

Emmanuel Macron passe à l'offensive.

A un peu plus de deux mois du début de la campagne officielle, le chef de l'Etat s'implique personnellement dans la bataille des élections européennes en multipliant les initiatives. Après une interview à la Rai Uno dimanche 3 mars, le président s'apprête à publier une tribune sur l'Europe dans la presse française et européenne. Et il doit trancher rapidement sur l'identité de celui ou celle qui mènera la liste de La République en marche lors du scrutin du 26 mai.

Une interview à la Rai Uno contre la tentation du repli nationaliste
L'entretien accordé par Emmanuel Macron à la Rai Uno, une chaîne de télévision italienne, enregistré jeudi et diffusé dimanche soir, avait pour but premier de déminer une ambiance explosive entre Paris et le gouvernement eurosceptique de Rome. Ces dernières semaines, les tensions sont montées très haut entre ces deux pays fondateurs de l'Union européenne, allant jusqu'à provoquer le rappel (temporaire) par la France de son ambassadeur en Italie.

"Il y a un malentendu qui s'est installé. Les péripéties les plus récentes ne sont à mes yeux pas graves et il faut passer au-delà", a estimé le président français. "L'Europe ne peut pas avancer si l'Italie n'en fait pas partie. Pour moi, le dialogue avec l'Italie, le dialogue avec Rome est absolument essentiel", a-t-il ajouté.

Selon l'Elysée, cette interview à la télévision publique italienne ne s'inscrit pas dans l'offensive médiatique préparée par le chef de l'Etat en vue des européennes. "On a eu une demande de la Rai, et le président a jugé utile de s'exprimer", fait-on valoir. Toujours est-il qu'Emmanuel Macron a largement profité de cette intervention pour souligner une fois de plus le clivage entre progressistes et populistes qui traverse l'Europe.

S'il juge que cette campagne "ne doit pas être entre une ouverture béate et le retour au nationalisme", il a aussi confirmé qu'il combattrait "avec force les gens qui défendent le nationalisme, qui veulent combattre notre Europe". Et c'est bien autour de cet affrontement que le parti présidentiel envisage de bâtir sa campagne. "L'affrontement avec les populistes, il sera assumé. D'ailleurs, ce clivage est validé par les sondages d'opinion", assure-t-on chez LREM.

Une "expression" présidentielle dans les journaux européens

Pour la majorité, ce devrait être le véritable coup d'envoi de la campagne des européennes. Emmanuel Macron a prévu de s'exprimer ce mardi sous la forme d'une tribune qui sera publiée dans des journaux des vingt-huit pays de l'Union européenne. Selon l'entourage du chef de l'Etat, cité par le JDD, ce texte sonnera comme un "signal d'alerte sur une Europe en danger", constatant une forme de "délitement" de l'Union, avec une réflexion sur la manière de "reconstruire l'Europe autour de quelques idées très fortes".

La tribune présidentielle, qui devrait être traduite dans les vingt-quatre langues de l'Union européenne, est présentée par l'entourage du président comme sa "plus importante intervention depuis le discours de la Sorbonne", prononcé en septembre 2017. Le plan de communication, gardé secret jusqu'à ce week-end, est bien rôdé. Selon Le Figaro, les membres du gouvernement avaient reçu la consigne ces dernières semaines de ne pas s'exprimer sur les questions européennes. A partir de mardi matin, les poids lourds de la majorité devraient au contraire être omniprésents dans les matinales télé et radio. Non seulement pour assurer le service après-vente de la tribune présidentielle, mais aussi pour marquer clairement le début des hostilités.

Le choix imminent de la tête de liste
A l'inverse de la plupart de ses concurrents, La République en marche n'a toujours pas choisi sa tête de liste. Mais, assure-t-on dans la majorité, cela devrait être une question de jours. "La liste dans son intégralité sera présentée dans la troisième semaine de mars", confie à franceinfo une source au sein de La République en marche. Nécessairement, le nom de la tête de liste devra être connu avant cette date. "Et si c'est une ministre, cela pourrait aller encore plus vite", suggère-t-on au sein de LREM, avec un possible remaniement très bientôt.

Alain Juppé, Daniel Cohn-Bendit, voire François Bayrou… Pendant des mois, de nombreux noms plus ou moins crédibles ont circulé. Mais ces derniers jours, ce sont deux femmes ministres qui semblent tenir la corde. La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau, et surtout la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Cette dernière serait même sur le point de quitter le gouvernement, avance le JDD.

Bien qu'issue de la société civile et donc novice en matière de bataille électorale, Agnès Buzyn "est très à l'aise, sur ses sujets et dans la riposte", selon un membre de la garde rapprochée du président cité par l'hebdomadaire qui note "une mue" chez cette "ministre plutôt technique qui se fait de plus en plus politique". Dernier exemple en date : dans une interview donnée lundi dans Le Parisien au sujet de la recrudescence de rougeole, la ministre de la Santé ne se prive pas d'asséner une pique à la liste Europe Ecologie-Les Verts, sur laquelle elle a cru déceler la présence de militants anti-vaccins.

In fine, c'est bien Emmanuel Macron qui tranchera le nom de la personne qui portera les couleurs de son parti. En prenant l'initiative de lancer lui-même la campagne avant même cette désignation, le chef de l'Etat rappelle qu'il faudra compter sur lui pendant la campagne.
J'ai hâte d'aller voter! Car je crois que si l'Europe n'existait il faudrait l'inventer... mais comme elle existe, il faut la renforcer, la défendre... et l'améliorer :amour88

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 18:09
par Nitram
Pour le coup quand est-ce que le forum consacré aux élections va s'ouvrir ?

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 18:18
par vivarais
l'Europe de coopération a été faite dans les années 1960 et depuis elle a été dévoyée de son but par la haute finance
l'écologie a vu le jour dans les années 1970 mais depuis elle s'est transformée en mouvement anti système
c'est pourquoi périodiquement il faut réinventer les choses pour en revenir à l'initiale
ce que l'on appelle nationalistes ou eurosceptiques veulent revenir dans l'esprit d'une Europe du début telle que la voulait ceux qui l'ont créé
et cela en prend le chemin , une Europe de coopération entre les peuples et non plus celle qu'elle est devenue une Europe de concurrence économique , fiscale et sociale entre les peuples
on le voit que cela en prend le chemin rien qu'avec l'accueil qui est fait à MLP au salon de l'agriculture depuis des années et ce malgré qu'elle s'exprime moins bien que macron en débattant ;)
cela se généralise ; passé sous silence les législatives en Estonie DU 3 MARS où le parti d'extrême droite est passé de 7% à 20 http://www.rfi.fr/europe/20190304-eston ... forme-ekre

EKRE La montée de ce parti s’explique tant par le contexte européen que par ses promesses sociales. Ses chances de faire partie de la coalition sont quasiment nulles, mais ce succès bouscule en tout cas l’image de l’Estonie à l’étranger, pays vu comme très européen, technologique et ouvert.
Une situation à surveiller de près à quelques semaines du scrutin législatif européen.

et ce phénomène se répète dans tous les pays de l'UE
le système actuel vit ses derniers jours ;)

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 18:39
par zylto
UBUROI a écrit : Il est l'heure de poser ce sujet généraliste sur ces élections européennes où on pourra parler de :
- les élections en France... et dans l'UE
- les rapports de force entre les groupes 2014/2019
- les listes,
- les sondages
- les coups de com., , la campagne et ses coups tordus ou ses coups droits
etc...

Le 5 mars est considéré comme le coup d'envoi... donné par qui, notre Président
Interview à la Rai Uno, tribune dans la presse, choix de la tête de liste : comment Macron donne le coup d'envoi de la campagne des européennes
En s'adressant aux Européens dans une tribune relayée dans les vingt-huit pays de l'Union, le chef de l'Etat donne le véritable coup d'envoi de la campagne des européennes.

Emmanuel Macron passe à l'offensive.

A un peu plus de deux mois du début de la campagne officielle, le chef de l'Etat s'implique personnellement dans la bataille des élections européennes en multipliant les initiatives. Après une interview à la Rai Uno dimanche 3 mars, le président s'apprête à publier une tribune sur l'Europe dans la presse française et européenne. Et il doit trancher rapidement sur l'identité de celui ou celle qui mènera la liste de La République en marche lors du scrutin du 26 mai.

Une interview à la Rai Uno contre la tentation du repli nationaliste
L'entretien accordé par Emmanuel Macron à la Rai Uno, une chaîne de télévision italienne, enregistré jeudi et diffusé dimanche soir, avait pour but premier de déminer une ambiance explosive entre Paris et le gouvernement eurosceptique de Rome. Ces dernières semaines, les tensions sont montées très haut entre ces deux pays fondateurs de l'Union européenne, allant jusqu'à provoquer le rappel (temporaire) par la France de son ambassadeur en Italie.

"Il y a un malentendu qui s'est installé. Les péripéties les plus récentes ne sont à mes yeux pas graves et il faut passer au-delà", a estimé le président français. "L'Europe ne peut pas avancer si l'Italie n'en fait pas partie. Pour moi, le dialogue avec l'Italie, le dialogue avec Rome est absolument essentiel", a-t-il ajouté.

Selon l'Elysée, cette interview à la télévision publique italienne ne s'inscrit pas dans l'offensive médiatique préparée par le chef de l'Etat en vue des européennes. "On a eu une demande de la Rai, et le président a jugé utile de s'exprimer", fait-on valoir. Toujours est-il qu'Emmanuel Macron a largement profité de cette intervention pour souligner une fois de plus le clivage entre progressistes et populistes qui traverse l'Europe.

S'il juge que cette campagne "ne doit pas être entre une ouverture béate et le retour au nationalisme", il a aussi confirmé qu'il combattrait "avec force les gens qui défendent le nationalisme, qui veulent combattre notre Europe". Et c'est bien autour de cet affrontement que le parti présidentiel envisage de bâtir sa campagne. "L'affrontement avec les populistes, il sera assumé. D'ailleurs, ce clivage est validé par les sondages d'opinion", assure-t-on chez LREM.

Une "expression" présidentielle dans les journaux européens

Pour la majorité, ce devrait être le véritable coup d'envoi de la campagne des européennes. Emmanuel Macron a prévu de s'exprimer ce mardi sous la forme d'une tribune qui sera publiée dans des journaux des vingt-huit pays de l'Union européenne. Selon l'entourage du chef de l'Etat, cité par le JDD, ce texte sonnera comme un "signal d'alerte sur une Europe en danger", constatant une forme de "délitement" de l'Union, avec une réflexion sur la manière de "reconstruire l'Europe autour de quelques idées très fortes".

La tribune présidentielle, qui devrait être traduite dans les vingt-quatre langues de l'Union européenne, est présentée par l'entourage du président comme sa "plus importante intervention depuis le discours de la Sorbonne", prononcé en septembre 2017. Le plan de communication, gardé secret jusqu'à ce week-end, est bien rôdé. Selon Le Figaro, les membres du gouvernement avaient reçu la consigne ces dernières semaines de ne pas s'exprimer sur les questions européennes. A partir de mardi matin, les poids lourds de la majorité devraient au contraire être omniprésents dans les matinales télé et radio. Non seulement pour assurer le service après-vente de la tribune présidentielle, mais aussi pour marquer clairement le début des hostilités.

Le choix imminent de la tête de liste
A l'inverse de la plupart de ses concurrents, La République en marche n'a toujours pas choisi sa tête de liste. Mais, assure-t-on dans la majorité, cela devrait être une question de jours. "La liste dans son intégralité sera présentée dans la troisième semaine de mars", confie à franceinfo une source au sein de La République en marche. Nécessairement, le nom de la tête de liste devra être connu avant cette date. "Et si c'est une ministre, cela pourrait aller encore plus vite", suggère-t-on au sein de LREM, avec un possible remaniement très bientôt.

Alain Juppé, Daniel Cohn-Bendit, voire François Bayrou… Pendant des mois, de nombreux noms plus ou moins crédibles ont circulé. Mais ces derniers jours, ce sont deux femmes ministres qui semblent tenir la corde. La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau, et surtout la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Cette dernière serait même sur le point de quitter le gouvernement, avance le JDD.

Bien qu'issue de la société civile et donc novice en matière de bataille électorale, Agnès Buzyn "est très à l'aise, sur ses sujets et dans la riposte", selon un membre de la garde rapprochée du président cité par l'hebdomadaire qui note "une mue" chez cette "ministre plutôt technique qui se fait de plus en plus politique". Dernier exemple en date : dans une interview donnée lundi dans Le Parisien au sujet de la recrudescence de rougeole, la ministre de la Santé ne se prive pas d'asséner une pique à la liste Europe Ecologie-Les Verts, sur laquelle elle a cru déceler la présence de militants anti-vaccins.

In fine, c'est bien Emmanuel Macron qui tranchera le nom de la personne qui portera les couleurs de son parti. En prenant l'initiative de lancer lui-même la campagne avant même cette désignation, le chef de l'Etat rappelle qu'il faudra compter sur lui pendant la campagne.
J'ai hâte d'aller voter! Car je crois que si l'Europe n'existait il faudrait l'inventer... mais comme elle existe, il faut la renforcer, la défendre... et l'améliorer :amour88
Moi, je n'y crois pas en cette europe, il y a trop de disparité au sein même des pays européens et on va voter pour quoi? sinon de mettre en place de nouvelles têtes en attendant 2024 et bis repetita, je suis peut être trop pessimiste mais pour me convaincre de mon erreur que s'est il passé depuis 2014 qui a réellement profité en particulier à la France
A cette heure ci, j'irai à la pêche le 26 mai

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 18:44
par Lion blanc
L'heure de punir Macron va sonner, mais y'aura quand même du monde à la pêche. :XD:

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 18:48
par vivarais
zylto a écrit :
UBUROI a écrit : Il est l'heure de poser ce sujet généraliste sur ces élections européennes où on pourra parler de :
- les élections en France... et dans l'UE
- les rapports de force entre les groupes 2014/2019
- les listes,
- les sondages
- les coups de com., , la campagne et ses coups tordus ou ses coups droits
etc...

Le 5 mars est considéré comme le coup d'envoi... donné par qui, notre Président



J'ai hâte d'aller voter! Car je crois que si l'Europe n'existait il faudrait l'inventer... mais comme elle existe, il faut la renforcer, la défendre... et l'améliorer :amour88
Moi, je n'y crois pas en cette europe, il y a trop de disparité au sein même des pays européens et on va voter pour quoi? sinon de mettre en place de nouvelles têtes en attendant 2024 et bis repetita, je suis peut être trop pessimiste mais pour me convaincre de mon erreur que s'est il passé depuis 2014 qui a réellement profité en particulier à la France
A cette heure ci, j'irai à la pêche le 26 mai

vous avez raison , à part des projets communs comme air bus et Ariane
une Europe autre c'est ingouvernable car c'est une tour de Babel à la fois de par la langue mais aussi de l'identité culturelle de chacun
comment voulez vous que çà marche lorsque les pays du nord pensent que les pays du sud sont des fainéants
et que les pays du sud pensent que les pays du nord sont trop rigoristes

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 19:31
par evariste
quand on regarde bien les choses on comprend très vite que l'on s'est fait baiser dans cette affaire d'union , on a perdu 56000 euros par tête de pipe avec cette union , on a jeté des milliards en pure perte pour notre participation à l'union , puis des centaines de milliards pour aider certains états cet argent on l'a emprunté et maintenant pour rembourser il faut se serrer la ceinture voire plus, ça va venir >Macron s'en charge ! on a tout perdu notre industrie , nos mines ,nôtre sidérurgie, ,les usines ont délocalisées ,plus de transport ferroviaire en province , les villages se meurent , la défense nationale a été déglinguée , agriculture ne se porte pas très bien ,la sécu est menacée,les retraites également on avait rien à gagner avec cette union , alors faut pas voter républicain c'est ce parti avec le PS qui nous a mis dans la merde !

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 04 mars 2019 22:58
par Victor
Les populistes genre MLP ou la Méluche explique que les problèmes franco-français viendraient de l'UE !
Ah la belle entourloupe !
Comme si c'était l'UE qui avait forcé la France a s'endetter un max au lieu d'être rigoureuse dans ses dépenses publiques ! Alors que l'UE tance la France depuis tant d'années !
Comme si c'était l'UE qui avait forcé la France à passer aux 35 heures !
Comme si c'était l'UE qui avait forcé la France à passer à la retraite à 60 ans puis 62 ! (67 ans en Allemagne).
Comme si c'était l'UE qui avait forcé la France à placer l'IS (impôt sur les sociétés) au plus haut possible 33% alors que la moyenne européenne est autour de 25%.
Comme si c'était l'UE qui avait inventé et imposé l'impôt sur la fortune, impôt totalement et uniquement franco-français !
Comme si c'était l'UE qui avait imposé à la France toutes ces entreprises publiques remplies de salariés avec tellement trop nombreux et avec des avantages énormes payés par tous les autres français.
Comme si c'était l'UE qui avait placé les cotisations patronales à un tel niveau que le coût horaire du travail est le plus élevé des grands pays de l'UE.
etc.

L'UE n'est pas la cause des problèmes de notre pays. C'est nous-mêmes qui les avons créé ou favorisé.

Sortir de l'UE ne réglera aucun des problèmes de la France. Bien au contraire, cela ne fera que les accentuer.

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 01:08
par gare au gorille
Il est urgent de faire tomber cette U.E. destructrice que nous trainons comme un boulet. Nous avons suffisamment de technocrates dans nos administration, il faut être fou pour reproduire en plus grand la même gabegie.
Il est urgent d'élaguer ce grand truc débile qui ne profite qu'aux multinationales et aux grands financiers qui accaparent de plus en plus d'immenses fortunes au détriment des plus faibles.
Une Europe des Nations est possible, un tout autre modèle qu'il est urgent d'essayer de construire. Peut être un tournant possible avec les Européennes. Il y a longtemps que l'Europe de Macron ne me fait plus rêver et dans les pays voisins suis pas sur que les gesticulations de Macron intéressent grand monde surtout après avoir été insultés par un dirigeant Français aussi arrogant que méprisant.

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 06:49
par UBUROI
GROUPES POLITIQUES au parlement européen:

Les parlementaires qui seront élus en mai 2019 dans les élections nationales iront remplir les rangs des groupes au Parlement:
avec l'absence de députés du RU suite au brexit, une redistribution s'opérera. On apprend d'autre part que le PPE veut exclure Orban de ce groupe pour "attaques inamicales" contre Junker...
Le parti de Macron et le Modem donnés gagnants en France devant le RN rejoindra le 3ème groupe en influence au Parlement; le groupe ALDE compte bien jouer un rôle stratégique entre les 2 groupes les plus influents: le PPE ( la droite) et les démocrates - socialistes
Actualités du Centre. Sondage européennes: Les centristes, troisième groupe au Parlement européen; 24 élus LREM/MoDem

Selon une étude Kantar Public (propriétaire d’Ipsos en France) pour le Parlement européen qui prend en compte nombre de sondages réalisés dans toute l’Union européenne pour les prochaines élections de mai, la Droite et la Gauche demeureraient les deux principaux groupes au parlement devant le groupe centriste qui passerait en troisième position (même sans compter le ralliement probable des députés LREM au groupe ALDE).
Il faut prendre cette étude, dont déjà deux vagues ont été publiées, avec toutes les précautions nécessaires au vu des faiblesses qu’elle comporte.
Ainsi, comme l’explique le Parlement européen, «Comme nous ne pouvons pas prédire le nombre et la composition futurs des groupes politiques, ces projections relatives au prochain Parlement se fondent sur la structure du Parlement sortant et doivent être considérées comme un instantané de la situation politique actuelle, telle que représentée dans les sondages sur les intentions de vote».
Concernant le groupe centriste ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe) auquel font parties l’UDI et le MoDem (celui-ci appartenant également au groupe des démocrates européens) et avec lequel LREM a noué une alliance, il obtiendrait 10,6% des sièges au parlement soit une progression de 1,6% (et sans compter les députés LREM) avec une progression forte en République tchèque (+4 sièges), en Allemagne, Espagne et Estonie (+3).
Il aurait ainsi 75 députés (contre 68 dans l’ancien parlement) derrière le groupe socialiste avec 135 membres (contre 186) et le groupe conservateur avec 181 membres (contre 217).
Selon les projections faites en France, les élus seraient: 24 LREM/MoDem, 19 RN, 11 LR, 8 EELV, 7 FI, 5 DLF, 5 PS et aucun élu pour les autres listes.
La moyenne des sondages donne 23,5% d’intentions de vote à la liste LREM/MoDem, 19,4% à celle du RN, 11% à celle de LR, 8,5% à celle d’EELV, 70% pour celle de FI, 5,8% pour celle de DLF, 5,6% pour celle du PS, 3,9% pour celle de Génération.s, 3,6% pour celle des gilets jaunes, 2,3% pour celle de l’UDI , 2% pour celle du PC, 1% pour celle de LP (les autres listes obtenant moins de 1% des intentions de vote de moyenne.
Le total des intentions de vote en faveur des centristes s’élèveraient à 25,8% avec 24 élus.
http://www.lecentrisme.com/2019/03/actu ... age_3.html

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 08:40
par UBUROI
TRIBUNE DU PRESIDENT MACRON adressée aux 28 de l'UE...avant brexit

Enfin QQchose de positif, de motivant, de non dégagiste: un vrai programme pour 5 ans au Parlement
AFP, publié le lundi 04 mars 2019 à 23h04

Emmanuel Macron a décliné une batterie de propositions pour l'UE, de la remise à plat de Schengen à la création d'une banque pour le climat, à moins de trois mois des élections, dans une tribune diffusée dans les 28 pays membres et adressée aux citoyens du continent.

Ce n'est pas encore une entrée en campagne mais une "impulsion" ou une façon de "planter le décor" avant le scrutin du 26 mai, assure-t-on à l'Elysée. Néanmoins, en publiant largement un texte aux allures de programme, Emmanuel Macron, dont le parti La République en marche est au coude-à-coude avec le Rassemblement national dans les intentions de vote, entre de plain pied dans la bataille électorale européenne.

La tribune, intitulée "Pour une renaissance européenne", est articulée autour de trois thèmes qui font d'ailleurs écho à sa propre campagne présidentielle de 2017 (liberté, protection et progrès).

Dans un contexte troublé par le Brexit et "le repli nationaliste", "il y a urgence", car "jamais l'Europe n'a été autant en danger", plaide le chef de l'État dans cette tribune diffusée auprès de prestigieux quotidiens européens comme The Guardian (Royaume-Uni), Die Welt (Allemagne), El Pais (Espagne) ou encore le Corriere della Serra (Italie).

Pointant le risque du "statu quo", M. Macron déroule donc un ensemble de propositions, parmi lesquelles la mise en place d'une "Conférence pour l'Europe" d'ici la fin de l'année. A l'image du grand débat en France destiné à trouver une issue à la crise des "gilets jaunes", M. Macron veut y réunir citoyens, universitaires ou encore partenaires sociaux pour définir une nouvelle feuille de route pour l'Union, "sans tabou, pas même la révision des traités".

Au registre de la défense des libertés, et sans nommer la Russie, M. Macron s'inquiète des ingérences extérieures dans les démocraties européennes et à ce titre veut "interdire le financement des partis politiques européens par des puissances étrangères". Il envisage également la création d'une "Agence européenne de protection des démocraties", visant à protéger les élections "contre les cyberattaques et les manipulations".

M. Macron reprend également des pistes déjà tracées lors de ses précédents discours, comme celui prononcé à La Sorbonne en septembre 2017, peu de temps après son accession au pouvoir.

Le chef de l'État remet ainsi sur la table l'idée d'un office européen de l'asile et d'une police des frontières commune, plaidant plus généralement pour la "remise à plat de l'espace Schengen". L'immigration devrait être, de loin, le thème principal de la prochaine élection selon l'indicateur Eurobaromètre du Parlement européen.

M. Macron évoque de nouveau la mise en place d'un "salaire minimum européen". "L'Europe (...) doit instaurer (...) un bouclier social garantissant la même rémunération sur le même lieu de travail", a-t-il également insisté.

- Main tendue au Royaume-Uni -

Après le veto mis par Bruxelles au projet de fusion Siemens-Alstom, jugé non conforme aux règles de la concurrence, M. Macron souhaite désormais "assumer (...) une préférence européenne, comme le font nos concurrents américains ou chinois". "Nous devons réformer notre politique de concurrence, refonder notre politique commerciale", martèle-t-il encore.

Le chef de l'État a également mentionné la nécessaire régulation des géants du numérique, alors qu'une taxe sur le chiffre d'affaires des Gafa est dans les tuyaux en France. Il faut créer "une supervision européenne des grandes plateformes", a exhorté M. Macron en évoquant l'accélération des sanctions en cas d'atteinte à la concurrence ou la transparence des algorithmes.

Enfin, M. Macron a lancé la piste d'une "banque européenne du climat", portée par le climatologue Jean Jouzel et l'économiste Pierre Larrouturou, afin de financer la transition écologique du continent. Il fixe deux ambitions: "0 carbone en 2050, division par deux des pesticides en 2025".

Tout au long de sa tribune, le président prend aussi soin à ne pas fermer la porte au Royaume-Uni, englué dans un Brexit qualifié "d'impasse", mais qu'il veut associer à un "Conseil de sécurité européen" dans le cadre d'un "traité de défense" européen.

Le Premier ministre libéral belge Charles Michel a immédiatement twitté son soutien au texte "pour une Europe plus efficace et plus citoyenne".

De même pour l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, pourtant figure du parti d'opposition LR de Laurent Wauquiez, qui a estimé que le projet du président était "le plus abouti".

Gilles Platret, porte-parole LR, a dénoncé un président qui "a provoqué la grande colère du peuple" français et qui se permet de donner "des leçons à l'Europe".

Emmanuel Macron "est totalement tout seul sur son projet d'Europe fédéral à l'heure où tous les peuples veulent plus de souveraineté nationale", a estimé Jordan Bardella, tête de liste RN aux Européennes.

A gauche, son homologue insoumise Manon Aubry dénonce un texte qui revient à dire: "C'est moi ou le chaos". La tête de liste communiste Ian Brossat a ironisé : "Qui peut croire qu'un Président qui nous précarise en France va nous protéger en Europe ?".

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 09:35
par archange
Lion blanc a écrit : L'heure de punir Macron va sonner, mais y'aura quand même du monde à la pêche. :XD:
C'est avec ce genre de discours que je suis contre le RIC ou l'on sait que comme d'habitude on détourne le sujet pour voter sur toute autre chose.
L'Europe dans tout cela est un sujet bien secondaire pour beaucoup.
Ne soyons pas étonné de mettre ainsi les recyclés de la politique et autres futurs retraités gouvernementaux dans les instances européenne par notre complète désaffection de l'institution européenne.
Continuons comme cela au plus grand plaisir des pays qui placent des personnalités autrement plus efficaces!

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 09:40
par sofasurfer
C'est passionnant, avec un taux de vote ^prévu de moins de 50% des inscrits, ça n’intéresse plus grand monde...

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 09:48
par archange
sofasurfer a écrit : C'est passionnant, avec un taux de vote ^prévu de moins de 50% des inscrits, ça n’intéresse plus grand monde...
Vous avez raison mais soyez sur dès lors qu'une directive européenne vienne nous mettre plus ou moins à mal,alors là l'Europe sera "intéressante".

Re: Les élections européennes 2019

Posté : 05 mars 2019 10:02
par evariste
Macron devient carrément hystérique à l'approche des élections européennes . Tous les jours il ne sait plus quoi inventer pour promouvoir l'Europe , des tas de choses que plus personne n'écoute il y en a tellement et elle sont irréalistes pour la plupart . Son rêve de devenir le leader en Europe le pousse à faire des promesses que beaucoup d'états européens ne prendront jamais le risque d'avaliser ,et surtout comment le croire quand on constate qu’après 23 ans d'union la misère ,la rigueur,la pauvreté , le chômage ,l'austérité n'ont jamais été aussi fortes et sans espoir pour le lendemain , l'Europe du moins l'Union a été une belle connerie on avait pas besoin de faire ça, il suffisait de faire une coopération entre les états comme on l'a fait pour certaines réalisations concorde , ariane espace etc.. pas besoin de milliers de fonctionnaires à Bruxelles qui ne pensent qu'à une chose nous appauvrir et nous faire marcher à la baguette sous un déluge de taxes et d'impôts sans résoudre le problème de la dette et personne ne voit comment faire pour la réduire ou pire l'annuler cela relève de la fiction européenne pour la faire gober aux gogos analphabètes politiques et économiques