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« On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 19:54
par El Lobo
« On était traités comme des animaux » : la face cachée du travail saisonnier dans le secteur agricole.
.
Des journées de travail de neuf heures sans pause où l’on mange en cachette, des heures supplémentaires jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole ont décidé de briser le silence et d’attaquer leurs employeurs espagnols et français bénéficiant de ses contrats.
la suite sur : https://www.bastamag.net/Travailleur-de ... ra-interim

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 20:52
par papibilou
Ce n'est pas la première fois que l'on dénonce le traitement scandaleux réservé aux saisonniers agricoles. Je savais que c'était le cas en Espagne. Je suis un peu plus surpris pour la France.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 20:57
par Brouette
Moi qui pensais qu'on ramener des travailleurs détachés pour leurs beaux yeux, en faite c'est pour les exploiter comme on ne peut plus exploiter le français/espagnole lambda; mais bon les français sont trop faignant pour faire ce genre de job à la limite de l'esclavage.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 21:22
par Mickey
Brouette a écrit :
16 novembre 2020 20:57
Moi qui pensais qu'on ramener des travailleurs détachés pour leurs beaux yeux, en faite c'est pour les exploiter comme on ne peut plus exploiter le français/espagnole lambda; mais bon les français sont trop faignant pour faire ce genre de job à la limite de l'esclavage.
Si c'est pour être traité comme de la merde, on comprend pourquoi les français refusent ce genre de job.

C'est une habitude chez les bouseux de considérer les autres comme des animaux, à commencer par leur femme. :hehe:

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 21:53
par Georges61
Mickey a écrit :
16 novembre 2020 21:22
Brouette a écrit :
16 novembre 2020 20:57
Moi qui pensais qu'on ramener des travailleurs détachés pour leurs beaux yeux, en faite c'est pour les exploiter comme on ne peut plus exploiter le français/espagnole lambda; mais bon les français sont trop faignant pour faire ce genre de job à la limite de l'esclavage.
Si c'est pour être traité comme de la merde, on comprend pourquoi les français refusent ce genre de job.

C'est une habitude chez les bouseux de considérer les autres comme des animaux, à commencer par leur femme. :hehe:
Ils ne refusent pas ce genre de boulot, mais les employeurs préfèrent les prendre à l'étranger. On sait tous pourquoi.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 22:54
par mic43121
El Lobo a écrit :
16 novembre 2020 19:54
« On était traités comme des animaux » : la face cachée du travail saisonnier dans le secteur agricole.
.
Des journées de travail de neuf heures sans pause où l’on mange en cachette, des heures supplémentaires jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole ont décidé de briser le silence et d’attaquer leurs employeurs espagnols et français bénéficiant de ses contrats.
la suite sur : https://www.bastamag.net/Travailleur-de ... ra-interim


J'ignore ou en France on agit comme ça ..mais c'est pas chez moi .
Je te signale quand même que moi en 64 je faisais 10h par jour 7/7 au SAHARA…
Je n'en suis pas mort ..et je me suis payé ma première bagnole .
:siffle:

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 16 novembre 2020 23:57
par latresne
Ceux et celles que je connais sont enchantés de leur travail saisonnier en France .Une de mes petites filles y retourne tous les ans depuis qqs années.En Espagne ,aucune antenne.
Mais c'est pour tt pareil il y a des bons et des - bons partout .Comme sur les réseaux . :content12

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 01:17
par El Lobo
papibilou a écrit :
16 novembre 2020 20:52
Ce n'est pas la première fois que l'on dénonce le traitement scandaleux réservé aux saisonniers agricoles. Je savais que c'était le cas en Espagne. Je suis un peu plus surpris pour la France.

C'est le cas en France malheureusement, dans les vignobles, et l'agriculture. Il y a eu en Médoc, gironde, un procès retentissant, où des travailleurs immigrés, étaient hébergé dans d'anciennes étables, nourri au minimum, et pas payé. Les syndicats ont fait intervenir l'inspection du travail, c'est c'est fini aux prud'hommes, les patrons condamnés. Sans cela ces pauvres gens repartaient chez eux avec des clopinettes.
Ah il est beau le patronat Français.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 08:32
par UBUROI
D'abord, si tout le monde avait ouvert le lien, on aurait compris qu'il s'agissait de ces fameuses officines de travail temporaire ici ESPAGNOLES embauchant des salariés "détachés" donc européens, qu'ils mettent à disposition d'entreprises "étrangères" ici agricoles et FRANCAISES ces ouvriers.
Les entreprises FRANCAISES ne signent qu'un contrat de prestation de service avec la boîte d'intérim qui est l'employeur, avec les "règles sociales" applicables au pays où se situent leur siège.
L’affaire en cours devant les prud’hommes est, pour l’avocat, « l’illustration de tout un système de "dumping" social ». Le recours à Laboral Terra et aux travailleurs détachés représente une aubaine économique pour les entreprises agricoles françaises. Les cotisations sociales, qui sont payées en Espagne par l’entreprise de travail temporaire, sont deux fois moins élevées qu’en France
Sauf que ce sont bien les AGRICULTEURS FRANCAIS qui les font bosser, qui organisent le calvaire des ouvriers.
Faut pas être dupes, des cas comme ça il y en a des milliers en FRANCE, dans l'agricole mais aussi dans le BTP, et tous les services qui emploient de la main d'oeuvre non qualifiée, souvent illétrée et qui ne pratique pas la langue! Des esclaves.

Aux prud hommes d'Avignon sans doute, le 22 septembre 2020 le jugement a été rendu, mais on en a pas connaissance. C'est con.

J'espère que les UTILISATEURS FRANCAIS seront condamnés "solidairement" avec la boîte espagnole...qui a été déclarée en faillite.

Voilà une réalité sordide, qui n'a rien à voir avec NOS expériences sympa de vendanges près de Reims! Un autre monde mes zozos! Car cet esclavage conduit aussi parfois à la mort:
Le 7 juillet 2011 à Eyragues, dans les Bouches-du-Rhône, ce travailleur équatorien de 33 ans, en contrat avec la société d’intérim espagnole Terra Fecundis, meurt sur une exploitation de melons, au terme d’une journée de labeur où l’eau a manqué. Yann Prévost, qui défend également la famille d’Elio Maldonado, l’affirme : « Il est décédé de déshydratation car tout le monde se fichait de ces travailleurs au point de ne pas les faire boire. »

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 08:48
par sofasurfer
El Lobo a écrit :
16 novembre 2020 19:54
« On était traités comme des animaux » : la face cachée du travail saisonnier dans le secteur agricole.
.
Des journées de travail de neuf heures sans pause où l’on mange en cachette, des heures supplémentaires jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole ont décidé de briser le silence et d’attaquer leurs employeurs espagnols et français bénéficiant de ses contrats.
la suite sur : https://www.bastamag.net/Travailleur-de ... ra-interim
Ce n'est pas pour rien si de nombreux agriculteurs préfèrent faire venir des cars de roumains et de polonais, car il est plus facile de magouiller pour que la main d’œuvre coute moins cher et soit plus docile.

En Bourgogne, un vigneron embauchait des polonais hommes et femmes, il les traitait mal, ils faisaient des journées a rallonge sans être totalement payés, et il n'hésitait pas à demander des faveurs sexuelles en échange de quelques dizaines d'euros en plus ou de faire venir un membre de la famille. Il était loin d’être dans le besoin, il était propriétaire d'un domaine réputé et était multimillionnaire. Il a été épinglé par la justice sur dénonciation des certaines femmes victimes...

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 09:01
par vivarais
Georges61 a écrit :
16 novembre 2020 21:53
Mickey a écrit :
16 novembre 2020 21:22

Si c'est pour être traité comme de la merde, on comprend pourquoi les français refusent ce genre de job.

C'est une habitude chez les bouseux de considérer les autres comme des animaux, à commencer par leur femme. :hehe:
Ils ne refusent pas ce genre de boulot, mais les employeurs préfèrent les prendre à l'étranger. On sait tous pourquoi.
qui a permis cela si ce n'est les électeurs
les français avaient dit non à cela par référendum
seulement le gouvernement par un vote au parlement quasiment à l'unanimité ont voté pour les accords de Lisbonne
et les français ont réélu ces députés qui n'ont pas tenu compte de ce que voulaient les français par référendum
alors une fois de plus pourquoi venir s'indigner hypocritement de ce que l'on a mis soit meme en place
c'est comme ce matin pour la unième fois certains vont s'indigner du déplacement d'un camp de 2000 migrants à saint denis
mais s'ils sont là dans le froid , la crasse et exposé à tous les maux , gales et covid 19 etc , c'est parce que certains font tout pour les faire venir mais sans rien leur proposer "même pas les héberger chez eux"
ha oui on les a aidé à traverser , on a obligé l'italie ou la grèce ou l'espagne à les accueillir
et après on les laisse à l'abandon avec une misère pire que celle qu'ils ont quitté
et de temps à autre on les chasse des lieux où ils se sont regroupé comme aujourd'hui en détruisant leur campement de fortune
et ceux qui sont pour leur accueil appellent cela de l'humanisme
alors qu'ils ne valent pas mieux que les négriers qui faisaient le commerce triangulaire en les faisant exploiter par des ripoux

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 14:26
par El Lobo
sofasurfer a écrit :
17 novembre 2020 08:48
El Lobo a écrit :
16 novembre 2020 19:54
« On était traités comme des animaux » : la face cachée du travail saisonnier dans le secteur agricole.
.
Des journées de travail de neuf heures sans pause où l’on mange en cachette, des heures supplémentaires jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole ont décidé de briser le silence et d’attaquer leurs employeurs espagnols et français bénéficiant de ses contrats.
la suite sur : https://www.bastamag.net/Travailleur-de ... ra-interim
Ce n'est pas pour rien si de nombreux agriculteurs préfèrent faire venir des cars de roumains et de polonais, car il est plus facile de magouiller pour que la main d’œuvre coute moins cher et soit plus docile.

En Bourgogne, un vigneron embauchait des polonais hommes et femmes, il les traitait mal, ils faisaient des journées a rallonge sans être totalement payés, et il n'hésitait pas à demander des faveurs sexuelles en échange de quelques dizaines d'euros en plus ou de faire venir un membre de la famille. Il était loin d’être dans le besoin, il était propriétaire d'un domaine réputé et était multimillionnaire. Il a été épinglé par la justice sur dénonciation des certaines femmes victimes...


Il y a les mêmes en gironde, avec ces gens qui se croient revenus au temps de l'esclavage, et que personne ne réprime.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 14:48
par danielle49
Il y a "paysans" et "pequenots" ! Les paysans authentiques, de moins en moins nombreux, mais il y en a encore, font une agriculture responsable, souvent bio, travaillent en famille, sans saisonnier ni salarié, et fournissent pour la plupart les "AMAP" et les marchés de proximités.
Les "pequenots" ou "bouseux", la plupart syndiqués à la FNSEA, élèvent leur bétail comme leur progéniture, en batterie, produisent à grand frais une merde immangeable, et souvent finissent leur existence, ruinés, au bout d'une corde au fond d'une grange obscure.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 14:50
par El Lobo
danielle49 a écrit :
17 novembre 2020 14:48
Il y a "paysans" et "pequenots" ! Les paysans authentiques, de moins en moins nombreux, mais il y en a encore, font une agriculture responsable, souvent bio, travaillent en famille, sans saisonnier ni salarié, et fournissent pour la plupart les "AMAP" et les marchés de proximités.
Les "pequenots" ou "bouseux", la plupart syndiqués à la FNSEA, élèvent leur bétail comme leur progéniture, en batterie, produisent à grand frais une merde immangeable, et souvent finissent leur existence, ruinés, au bout d'une corde au fond d'une grange obscure.

Ceux qui exploitent la main d'œuvre immigrée, et la traite en esclavagistes, ne sont pas de simples fermiers, mais de grandes exploitations agricoles, et ceux là ne finissent pas au bout d'une corde.

Re: « On était traités comme des animaux »

Posté : 17 novembre 2020 14:52
par Victor
El Lobo a écrit :
17 novembre 2020 01:17
papibilou a écrit :
16 novembre 2020 20:52
Ce n'est pas la première fois que l'on dénonce le traitement scandaleux réservé aux saisonniers agricoles. Je savais que c'était le cas en Espagne. Je suis un peu plus surpris pour la France.

C'est le cas en France malheureusement, dans les vignobles, et l'agriculture. Il y a eu en Médoc, gironde, un procès retentissant, où des travailleurs immigrés, étaient hébergé dans d'anciennes étables, nourri au minimum, et pas payé. Les syndicats ont fait intervenir l'inspection du travail, c'est c'est fini aux prud'hommes, les patrons condamnés. Sans cela ces pauvres gens repartaient chez eux avec des clopinettes.
Ah il est beau le patronat Français.
Et toi-même, tu as déjà travaillé comme saisonnier agricole ?
Perso, quand j'étais étudiant, je faisais la cueillette des pommes et des poires.
Un excellent souvenir !