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La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 08:53
par mic43121
Alors que Macron relance le projet de construire 6 EPR2 ..
Un organisme a été crée pour surveiller cette avancée ..
40 personnes de niveaux différents aveC a leur tête Dominique Voynet ..
Patronne des Ecolo.. elle a lutté pour stopper le nucléaire et fermer les centrales.
.https://www.lefigaro.fr/economie/financ ... e-20250317
Entendu hier soir sur BFM ces 40 personnes ne seront pas payés ..du bénévolat ..
Ça coutera quelques milliers d'euros ..( :content79 )
Dans ce milieu les" bénévoles"ne bossent pas pour des prunes ..
Ce choix de la responsable ne va pas dans le sens de la marche... :]
FIGAROVOX/TRIBUNE - L’ancienne ministre de l’Environnement, qui assume son hostilité à l’atome, a été nommée ce 19 mars au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire. Pour le professeur de géopolitique de l’énergie Samuel Furfari, cette décision menace les intérêts stratégiques de la France.

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Samuel Furfari est professeur de géopolitique de l’énergie à l’Université Libre de Bruxelles et ancien fonctionnaire européen.

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La nomination de Dominique Voynet au sein du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) soulève des interrogations tant sur le plan de la cohérence politique que sur celui de la crédibilité de l’engagement de la France en faveur de l’énergie nucléaire. Le HCTISN est une autorité chargée de garantir la transparence et l’information du public sur les questions liées à la sécurité nucléaire. Il joue un rôle dans la surveillance des installations, la gestion des risques et la communication avec les citoyens. En théorie, cette institution devrait constituer un pilier pour renforcer la confiance du public dans cette énergie. Mais de toute évidence, cet objectif n’est pas atteint. Dans le contexte actuel de lutte contre la prolifération d’agences ou d’organismes étatiques, l’utilité du HCTISN devrait être réévaluée.

Cette décision intervient alors que, la semaine dernière, lors du quatrième Conseil de politique nucléaire, Emmanuel Macron a confirmé la construction de six réacteurs EPR2, marquant ainsi son retour affirmé à l’énergie nucléaire. Dans ce contexte, il est difficile de justifier la nomination d’une personnalité historiquement opposée au nucléaire à un poste de gouvernance de cette technologie. D’autant plus que si l’on entend dire que c’est la présidente de l’Assemblée qui l’a proposée, on passe sous silence le fait que c’est le ministre auprès du ministre de l’Économie, chargé de l’Énergie, qui a arrêté la décision. Il s’agit donc bien d’une décision du gouvernement français.

Le choix de Dominique Voynet, cofondatrice du Parti écologiste en 1984 et figure emblématique de l’opposition au nucléaire, apparaît manifestement incompatible avec l’objectif de promouvoir cette filière énergétique. Ancienne ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin, comme je l’ai déjà écrit dans les colonnes du Figaro Magazine du 28 janvier dernier, elle a joué un rôle déterminant dans la décision de perforer la cuve du réacteur Superphenix, un acte de sabotage hautement symbolique qui a marqué l’abandon de la technologie des surgénérateurs. À cette époque, la France dominait largement ce domaine technologique, désormais maîtrisé par la Chine et la Russie.

Si la France a déjà perdu plusieurs marchés nucléaires dans d’autres États européens, c’est parce que l’image qu’elle donne à l’extérieur est très ambiguë. Rappelons qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont fermé la centrale nucléaire de Fessenheim, qui était en parfait état
Samuel Furfari
Dans une vidéo, Dominique Voynet se vante d’avoir menti à Lionel Jospin le 25 novembre 2000, lors d’une réunion du Conseil des ministres de l’Environnement. Elle y déclare avec sourire : «Je suis rentrée à Paris très contente que le nucléaire ne [puisse] pas faire partie des technologies retenues au titre des mécanismes du développement propre». Elle évoquait alors les négociations (auxquelles j’avais pris part) dans le cadre des mécanismes de développement propre prévus par le protocole de Kyoto. Cette nomination envoie un signal contradictoire à une époque où la France dit s’engager dans un programme de construction de nouveaux réacteurs EPR2. Pour relancer l’industrie nucléaire française, il faut accompagner ce processus d’un soutien politique ferme et cohérent, et non de nominations qui risquent de semer le doute et la division. Si la France a déjà perdu plusieurs marchés nucléaires dans d’autres États membres, c’est parce que l’image qu’elle donne à l’extérieur est très ambiguë. Rappelons qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont fermé la centrale nucléaire de Fessenheim, qui était en parfait état de fonctionnement.

Ensuite, cette nomination ignore les enjeux géopolitiques actuels. La course mondiale à l’énergie nucléaire civile a débuté sans l’UE : la Chine, la Russie, les États-Unis, la Corée du Sud et même le Canada investissent massivement dans cette technologie d’avenir. La France, autrefois chef de file, a pris du retard en raison du contrôle des écologistes sur l’opinion publique et donc aussi sur les politiques. Pour être crédible, on ne devrait pas nommer des personnalités clairement antinucléaires. Nos concurrents se feront un malin plaisir de rappeler cette nomination aux potentiels acheteurs lors des négociations confidentielles des marchés.

Les « écolos de tous les partis » continuent d’exercer une influence disproportionnée par rapport à leur poids électoral sur la politique énergétique européenne
Samuel Furfari
Enfin, cette décision s’inscrit dans une tendance européenne inquiétante. À la Commission européenne, la présidente Ursula von der Leyen a nommé des figures ouvertement antinucléaires à des postes clés. Le Danois Dan Jorgensen, un opposant déclaré au nucléaire, a été placé à la tête de la politique énergétique européenne. Teresa Ribera, la ministre espagnole connue pour ses positions antinucléaires, a été chargée, en tant que vice-présidente de la Commission, de diriger la politique de transition énergétique. Le Belge Philippe Lamberts, qui a été pendant 15 ans l’un des plus fervents opposants au nucléaire au Parlement européen, a été nommé conseiller de von der Leyen. Ces nominations montrent que les «écolos de tous les partis» continuent d’exercer une influence disproportionnée par rapport à leur poids électoral sur la politique énergétique européenne. Ces choix interrogent sur la volonté réelle du gouvernement français et de la Commission de soutenir pleinement l’énergie nucléaire. Si nous voulons réussir notre sécurité d’approvisionnement énergétique, nous avons besoin de nominations qui reflètent une vision claire et résolue en faveur du nucléaire.

La nomination de Dominique Voynet est un mauvais signal pour l’avenir de l’énergie nucléaire en France et, par conséquent, dans l’UE. Elle témoigne d’une forme de schizophrénie politique qui ne peut que nuire à nos ambitions dans ce domaine crucial. Si nous voulons tenter de rentrer dans la course de la géopolitique de l’énergie nucléaire civile, il est temps de mettre fin à la confusion, voire de cesser de nous y opposer. Dominique Voynet est médecin anesthésiste spécialisée en réanimation. Le nucléaire dans l’UE a besoin d’être réanimé en profondeur et rapidement.

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 09:29
par Mesoke
C'est débile de nommer une opposante au nucléaire par pure idéologie et sans aucun pragmatisme dans une instance de contrôle du nucléaire ...

C'est comme nommer Perronne ou autre antivaccin dans une instance de vérification des vaccins ou un platiste dans une instance de géographie ...

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 09:38
par papibilou
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 09:29 C'est débile de nommer une opposante au nucléaire par pure idéologie et sans aucun pragmatisme dans une instance de contrôle du nucléaire ...

C'est comme nommer Perronne ou autre antivaccin dans une instance de vérification des vaccins ou un platiste dans une instance de géographie ...
:super:

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 09:43
par le chimple
Vlà que Braun-Pivet fait de la politique politicienne , maintenant ??
Ou c'est le résultat de la nomination de la gauche aux postes clés à la tête de commissions à l Assemblée Nationale ??
Ou une petite assurance pour ne pas renverser le gouvernement ??
Ceux qui pensent avoir des réductions sur la facture d'électricité , peuvent y faire une croix ! :twisted: :twisted:

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 10:31
par jeandu53
Pour moi, le problème tient à l'existence même de ce nouveau bidule administratif. On parle beaucoup de réduire les dépenses publiques, de supprimer certains organismes administratifs inutiles et/ou qui doublonnent entre eux, et voici que le gouvernement ne trouve rien de mieux que de créer un nouveau bidule administratif, qui n'apportera rien de particulier, vu qu'il y a déjà l'ASN qui est chargée de contrôler l'état de nos centrales nucléaires.

On pourra aussi s'interroger sur la constance de Macron. Il commence son mandat en fermant Fessenheim, puis il découvre les vertus du nucléaire, en engageant un plan qui a le mérite d'exister mais qui intervient un peu tard... Il ne fait rien pour mettre fin aux mécanismes débiles de fixation des prix de l'électricité. Il annonce un plan sur le nucléaire mais il nomme Voynet...

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 11:20
par sofasurfer
Dominique Voynet, celle qui a fait fermer superphenix et donnant un cout d'arrêt au projet ASTRID.

Celle qui en définitive se plaint du nucléaire à cause du stockage des déchets, mais qui a entrainé l'enterrement de la construction de mini centrales nucléaires du type réacteur d'engin, peu dangereux, permettant d'alimenter des réseaux locaux en électricité et en chauffage grace justement à la réutilisation de ces déchets dans ces mini réacteurs.

Grace a cette dame, on doit donc continuer a construire d'énormes réacteurs avec grosse déperdition de charge électrique et de chaleur et d'enterrer nos déchets nucléaires, plus assez efficaces pour ces énormes réacteurs.

C'est un paradoxe a elle seule, une nuisance politique destructrice, elle n'a rien a faire à ce poste...

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 13:03
par Mesoke
jeandu53 a écrit : 21 mars 2025 10:31 Pour moi, le problème tient à l'existence même de ce nouveau bidule administratif. On parle beaucoup de réduire les dépenses publiques, de supprimer certains organismes administratifs inutiles et/ou qui doublonnent entre eux, et voici que le gouvernement ne trouve rien de mieux que de créer un nouveau bidule administratif, qui n'apportera rien de particulier, vu qu'il y a déjà l'ASN qui est chargée de contrôler l'état de nos centrales nucléaires.

On pourra aussi s'interroger sur la constance de Macron. Il commence son mandat en fermant Fessenheim, puis il découvre les vertus du nucléaire, en engageant un plan qui a le mérite d'exister mais qui intervient un peu tard... Il ne fait rien pour mettre fin aux mécanismes débiles de fixation des prix de l'électricité. Il annonce un plan sur le nucléaire mais il nomme Voynet...
Ca n'est en rien un nouveau bidule administratif, c'est juste que tu le découvres aujourd'hui.

L'ASN est un organisme technique qui vérifie la fiabilité technique des centrales. L'HCTISN est une organisation qui fait dans l'information sur le nucléaire, avec comme membres des élus, des ONG, des techniciens du nucléaire, des scientifiques, etc. Ce comité ne coute presque rien et permet de prévenir des dérives réelles.

Fessenheim devait être fermée à un moment ou à un autre. Autant la fermer pour pouvoir la démanteler tranquillement au lieu de galérer à devoir démanteler 10 centrales en même temps, ce qui arrivera un jour. Ca n'était pas obligatoire, mais pas complètement idiot non plus. Et je ne crois pas que ce soit Macron qui ait nommé Voynet ...

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 13:20
par Victor
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 09:29 C'est débile de nommer une opposante au nucléaire par pure idéologie et sans aucun pragmatisme dans une instance de contrôle du nucléaire ...

C'est comme nommer Perronne ou autre antivaccin dans une instance de vérification des vaccins ou un platiste dans une instance de géographie ...
Au contraire c'est intelligent.
Pourquoi ?
Pour couper l'herbe sous les pieds de ceux qui dénoncent le lobby nucléaire français.
Je trouve cela très malin.

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 13:22
par Mesoke
En quoi ça va leur couper l'herbe sous le pied ?

Espérons surtout qu'elle apprenne des trucs sur le nucléaire histoire qu'elle revoie sa position idéologisée ...

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 13:30
par jeandu53
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 13:03
jeandu53 a écrit : 21 mars 2025 10:31 Pour moi, le problème tient à l'existence même de ce nouveau bidule administratif. On parle beaucoup de réduire les dépenses publiques, de supprimer certains organismes administratifs inutiles et/ou qui doublonnent entre eux, et voici que le gouvernement ne trouve rien de mieux que de créer un nouveau bidule administratif, qui n'apportera rien de particulier, vu qu'il y a déjà l'ASN qui est chargée de contrôler l'état de nos centrales nucléaires.

On pourra aussi s'interroger sur la constance de Macron. Il commence son mandat en fermant Fessenheim, puis il découvre les vertus du nucléaire, en engageant un plan qui a le mérite d'exister mais qui intervient un peu tard... Il ne fait rien pour mettre fin aux mécanismes débiles de fixation des prix de l'électricité. Il annonce un plan sur le nucléaire mais il nomme Voynet...
Ca n'est en rien un nouveau bidule administratif, c'est juste que tu le découvres aujourd'hui.

L'ASN est un organisme technique qui vérifie la fiabilité technique des centrales. L'HCTISN est une organisation qui fait dans l'information sur le nucléaire, avec comme membres des élus, des ONG, des techniciens du nucléaire, des scientifiques, etc. Ce comité ne coute presque rien et permet de prévenir des dérives réelles.

Fessenheim devait être fermée à un moment ou à un autre. Autant la fermer pour pouvoir la démanteler tranquillement au lieu de galérer à devoir démanteler 10 centrales en même temps, ce qui arrivera un jour. Ca n'était pas obligatoire, mais pas complètement idiot non plus. Et je ne crois pas que ce soit Macron qui ait nommé Voynet ...
Ah oui, effectivement : le bidule existait déjà. Je n'en avais jamais entendu parler. Et c'est ennuyeux, car on parle d'une "instance d'information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaires." Malgré cette fonction, je n'en avais jamais entendu parler, preuve que cette instance ne sert pas à grand chose.

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 19:45
par lepicard
jeandu53 a écrit : 21 mars 2025 13:30
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 13:03

Ca n'est en rien un nouveau bidule administratif, c'est juste que tu le découvres aujourd'hui.

L'ASN est un organisme technique qui vérifie la fiabilité technique des centrales. L'HCTISN est une organisation qui fait dans l'information sur le nucléaire, avec comme membres des élus, des ONG, des techniciens du nucléaire, des scientifiques, etc. Ce comité ne coute presque rien et permet de prévenir des dérives réelles.

Fessenheim devait être fermée à un moment ou à un autre. Autant la fermer pour pouvoir la démanteler tranquillement au lieu de galérer à devoir démanteler 10 centrales en même temps, ce qui arrivera un jour. Ca n'était pas obligatoire, mais pas complètement idiot non plus. Et je ne crois pas que ce soit Macron qui ait nommé Voynet ...
Ah oui, effectivement : le bidule existait déjà. Je n'en avais jamais entendu parler. Et c'est ennuyeux, car on parle d'une "instance d'information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaires." Malgré cette fonction, je n'en avais jamais entendu parler, preuve que cette instance ne sert pas à grand chose.
ça prouve surtout que tu as entendu un ane braire ; mais tu ne sais pas dans quelle pâture

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 21 mars 2025 19:58
par mic43121
Victor a écrit : 21 mars 2025 13:20
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 09:29 C'est débile de nommer une opposante au nucléaire par pure idéologie et sans aucun pragmatisme dans une instance de contrôle du nucléaire ...

C'est comme nommer Perronne ou autre antivaccin dans une instance de vérification des vaccins ou un platiste dans une instance de géographie ...
Au contraire c'est intelligent.
Pourquoi ?
Pour couper l'herbe sous les pieds de ceux qui dénoncent le lobby nucléaire français.
Je trouve cela très malin.

Là c'est du vice de raisonner comme ça :]

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 22 mars 2025 09:46
par vivarais
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 13:22 En quoi ça va leur couper l'herbe sous le pied ?

Espérons surtout qu'elle apprenne des trucs sur le nucléaire histoire qu'elle revoie sa position idéologisée ...
:mdr3: :mdr3: :mdr3:
C'est comme lorsqu'elle était ministre de l'environnement ; le naufrage de "ERIKA n'etait pas une catastrophe écologique"
c'est bin connu : pour quelqu'un ne vous fasse plus chier il faut le nommer à un poste où ce n'est pas de son intérêt de le faire
C'est comme Michelle RIVASI ; présidente de la CRIIRAD ; il asuffit qu'on lui donne le controle environnementale nucléaire autour des sites nucléaire pour qu'il n'y ait plus de problème
Idem pour nicole NOTAT pour la lutte syndicale
l'exception c'est Nicolas Hulot que macron n'a pas pu corrompre
autrement du celle ne va pas couper l'herbe mais la faire pousser encore plus verte
il faut 8 EPR , elle prétendra que 10 ou 12 c'est le nombre nécessaire :hehe:

Re: La politique nucléaire ..

Posté : 22 mars 2025 09:59
par vivarais
Mesoke a écrit : 21 mars 2025 13:03
jeandu53 a écrit : 21 mars 2025 10:31 Pour moi, le problème tient à l'existence même de ce nouveau bidule administratif. On parle beaucoup de réduire les dépenses publiques, de supprimer certains organismes administratifs inutiles et/ou qui doublonnent entre eux, et voici que le gouvernement ne trouve rien de mieux que de créer un nouveau bidule administratif, qui n'apportera rien de particulier, vu qu'il y a déjà l'ASN qui est chargée de contrôler l'état de nos centrales nucléaires.

On pourra aussi s'interroger sur la constance de Macron. Il commence son mandat en fermant Fessenheim, puis il découvre les vertus du nucléaire, en engageant un plan qui a le mérite d'exister mais qui intervient un peu tard... Il ne fait rien pour mettre fin aux mécanismes débiles de fixation des prix de l'électricité. Il annonce un plan sur le nucléaire mais il nomme Voynet...
Ca n'est en rien un nouveau bidule administratif, c'est juste que tu le découvres aujourd'hui.

L'ASN est un organisme technique qui vérifie la fiabilité technique des centrales. L'HCTISN est une organisation qui fait dans l'information sur le nucléaire, avec comme membres des élus, des ONG, des techniciens du nucléaire, des scientifiques, etc. Ce comité ne coute presque rien et permet de prévenir des dérives réelles.

Fessenheim devait être fermée à un moment ou à un autre. Autant la fermer pour pouvoir la démanteler tranquillement au lieu de galérer à devoir démanteler 10 centrales en même temps, ce qui arrivera un jour. Ca n'était pas obligatoire, mais pas complètement idiot non plus. Et je ne crois pas que ce soit Macron qui ait nommé Voynet ...
Sauf que l'organisme de sécurité nucléaire venait de certifier qu'il pouvait fonctionner encore pour 5 ans en toute sécurité jusqu'au prochain contrôle et que le REX de mise à niveau Fukushima venait juste d'être achevé
Une connerie comme arrêter la construction de l'A61 presqu'achever pour faire plaisir à quelques uberlus alors que localement on attend cette autoroute pour le développement de la région et que de nombreuses entreprises l'avaient envisager
En clair la pseudo écologie en france est un chancre économique à cause de l'électoralisme de dirigeants
Idem pour NNDL où l'état a du indemnisé à cause de macron 500 millions € à VINCI
https://www.vulgaris-medical.com/fr/enc ... le/chancre