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D'après un rapport rendu public mercredi de l'Agence française de la lutte contre le dopage (AFLD), le rugby serait en France le sport le plus touché en matière de dopage.

Contrairement à ce qu'on pourrait communément penser, le sport le plus touché en France par le dopage n'est pas le cyclisme mais le rugby. C'est ce qu'a révélé mercredi la directrice de l'Agence française de la lutte contre le dopage, Françoise Lasne, devant la commission d'enquête du Sénat occupé par le dossier. Extraits rapportés par l'AFP: « Je me suis intéressée aux sports sur lesquels au moins 400 échantillons nous sont parvenus (394 pour le basket-ball) en 2012 afin d'avoir des statistiques fiables. Huit disciplines correspondent à ce critère. Si nous tenons compte de toutes les molécules interdites présentes sur la liste de l'Agence mondiale antidopage, le sport qui donne le plus haut pourcentage de cas positifs est le rugby ». La dirigeante explique aussi que la substance la plus rencontrée est le cannabis et que même en excluant celui-ci, c'est encore le ballon ovale qui est devant. Sachant que le sport le plus contrôlé est le cyclisme, avec 1812 échantillons analysés.
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tisiphoné a écrit :

sacamalix a écrit : Qui est étonné ? Il suffit de comparer les images des matchs dans les années 1990 et de maintenant... Plus grand, plus forts, plus puissants, les joueurs sont devenus des monstres de muscles pour supporter un style de jeu de plus en plus physique, où le jeu d'évitement a laissé la place au "rentre-dedans"... Sans parler du calendrier infernal, où un joueur peut disputer quasiment un match par semaine pendant presque 2 ans (cas d'un international en année de Coupe du monde) :roll:

Il n’est jamais avare de bons mots. Même quand il s’agit du dopage. Interrogé sur le rapport de l’AFLD citant le rugby comme sport le plus touché par les problèmes de dopage en 2012, Mourad Boudjellal n’a pas épargné Françoise Lasne, la directrice du département des analyses. «Il faut bien lire le communiqué, explique à 20 Minutes le président du RC Toulon. On parle de cannabis. Ceux qui prennent du cannabis savent qu’on ne peut pas ensuite traverser un terrain avec ça. J’encourage donc cette dame à prendre du cannabis pour savoir de quoi elle parle. Bien sûr c’est un produit interdit, mais ça ne vous fait pas avancer sur un terrain. Donc oui, le rugby est le sport le plus dopé, juste derrière le reggae…»

Johan a écrit : Evidemment qu'ils sont chargés, vous allez pas me faire croire que les mecs ont acquis la puissance de Mike Tyson et la vitesse de Carl Lewis en buvant du jus d'orange...

500 contrôles, 22 cas positifs.
En se basant sur ça, si on leur faisait 1800 contrôles (comme au cyclisme), on en trouverait 79

Patrick_NL a écrit :Le rugby étant le deuxième sport le plus contrôlé, cela ne fait pas des masses.

Le controle de toute maniere est un aspect bidon de la lutte puisque Armstrong est passé au travers de multiple controles.
Il faut un autre systeme et pour tous les sports, y compris le sacro-saint football.

L'ancien international reconnaît avoir pris des produits dopants durant sa carrière...

Après les révélations de l’Agence française de lutte contre le dopage sur les pratiques dopantes, les réactions d’indignation ou d’ironie se succèdent depuis trois jours. Mais celle de Jean-Pierre Elissalde va à l’encontre du discours d’auto-défense du milieu du rugby. L’ancien international a reconnu sur France Bleu s’être dopé durant sa carrière. «Je pense qu'à une époque, c'était les amphétamines, dans les années 70 ou 80. C'était pris par des cyclistes, par des footballeurs, des rugbymen bien évidemment. J'en ai personnellement pris deux fois.»

En tant qu’entraîneur, il ajoute qu’il n’a jamais connu de «dopage organisé (…) Il n'y a rien d'extraordinaire et après, il y a eu d'autres formes de dopage, notamment pour travailler plus, prendre de la masse musculaire. Des joueurs de l'Hémisphère Sud avaient plus de réussite au barbecue que sur le terrain», indique le consultant rugby de Canal+.