Alain Antczack a été condamné à huit ans d'emprisonnement ferme, à l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant cinq ans et interdiction de port d'arme.Le 25 mai 2007, Alain Antczack, au volant d'un véhicule volé, avait commis une grivèlerie d'essence dans une station-service de la Haute-Vienne. Il avait été pris en chasse d'abord par un, puis par trois motards de la gendarmerie.
Lors de la course-poursuite, la moto du défunt (Michel Joachim) était entrée en collision avec celle de l'un de ses collègues et le gendarme avait trouvé la mort dans l'accident.
Selon l'enquête, Michel Joachim, gêné dans sa vision par un léger virage, se serait retrouvé face à ses deux collègues qui suivaient le fuyard depuis qu'il avait fait demi-tour pour éviter un barrage de gendarmerie à Pontarion (Creuse).
Toutefois là ou ça coince c'est que la présidente du tribunal a omis de spécifier sa demande de maintien en détention à l'issue de l'audience.
Et bien il est reparti libre comme l'air.
Son avocat pense qu'il viendra se présenter pour le jugement en appel.
L'avocat de la famille du gendarme pense le contraire.
Seul l'avenir nous dira qui avait raison.