L'exécutif communautaire, qui présentait un rapport sur les opérations bancaires courantes sur le territoire de l'UE, a par ailleurs mis en demeure les Vingt-Sept de faire respecter la législation en vigueur sur les pratiques commerciales déloyales.
"Les banques de détail manquent à leurs obligations envers les consommateurs (...) Les banques doivent mettre de l'ordre chez elles et changer les mentalités en ce qui concerne la manière dont elles traitent les consommateurs", a déclaré dans un communiqué la commissaire chargée des consommateurs Magdalena Kuneva.
"Et les autorités des Etats membres doivent assumer leurs obligations, qui consistent à appliquer la législation communautaire en matière de consommation", a-t-elle ajouté, citant les tarifications complexes, les redevances cachées et les informations peu claires et incomplètes.
La France, avec l'Espagne et l'Italie, se classe parmi les plus mauvais élèves des Vingt-Sept tant en terme de transparence que de simplicité et seule la Hongrie et la Grèce font pire dans l'une de ces deux catégories.
La Commission reproche notamment aux établissements de ces pays de faire un usage excessif du jargon légal et financier et de dissimuler en petits caractères des informations importantes des produits sollicités.
L'exécutif communautaire explique même que, dans deux cas sur trois, ses experts chargés d'établir le rapport ont dû entrer en contact avec les banques pour tirer au clair les informations fournies sur les tarifs appliqués.
CODE DE BONNE PRATIQUE
Concernant les prix, les banques françaises ne font pas mieux et se classent quatrièmes sur vingt-sept, leurs homologues italiennes (1e) et espagnoles (2e) figurant elles-aussi en queue de classement.
Les bons élèves de la classe européenne sont les Pays-Bas et la Suède ainsi que le la Lituanie, l'Estonie et la Bulgarie.
Dans ce dernier pays, un compte courant coûte 27 euros par an à un utilisateur moyen, contre pas moins de 253 euros en Italie et 154 euros en France.
L'étude, qui a analysé les tarifs pratiqués par 224 banques couvrant environ 80% du marché de la banque de détail de l'Union européenne, mentionne également le manque de formation du personnel bancaire et l'intéressement de ce dernier à la diffusion de certains produits comme un facteur susceptible de renforcer la tendance à l'opacité.
La Commission dit dans son communiqué espérer qu'un code de bonne pratique d'application volontaire à partir du 1er novembre permette une amélioration de la situation et elle prévient qu'elle suivra de près sa mise en oeuvre.
Elle rappelle également aux Etats membres leur obligation de faire appliquer les législations dans les services financiers, notamment la directive européenne sur les pratiques commerciales déloyales.
"Les banques de détail manquent à leurs obligations envers les consommateurs (...) Les banques doivent mettre de l'ordre chez elles et changer les mentalités en ce qui concerne la manière dont elles traitent les consommateurs", a déclaré dans un communiqué la commissaire chargée des consommateurs Magdalena Kuneva.
"Et les autorités des Etats membres doivent assumer leurs obligations, qui consistent à appliquer la législation communautaire en matière de consommation", a-t-elle ajouté, citant les tarifications complexes, les redevances cachées et les informations peu claires et incomplètes.
La France, avec l'Espagne et l'Italie, se classe parmi les plus mauvais élèves des Vingt-Sept tant en terme de transparence que de simplicité et seule la Hongrie et la Grèce font pire dans l'une de ces deux catégories.
La Commission reproche notamment aux établissements de ces pays de faire un usage excessif du jargon légal et financier et de dissimuler en petits caractères des informations importantes des produits sollicités.
L'exécutif communautaire explique même que, dans deux cas sur trois, ses experts chargés d'établir le rapport ont dû entrer en contact avec les banques pour tirer au clair les informations fournies sur les tarifs appliqués.
CODE DE BONNE PRATIQUE
Concernant les prix, les banques françaises ne font pas mieux et se classent quatrièmes sur vingt-sept, leurs homologues italiennes (1e) et espagnoles (2e) figurant elles-aussi en queue de classement.
Les bons élèves de la classe européenne sont les Pays-Bas et la Suède ainsi que le la Lituanie, l'Estonie et la Bulgarie.
Dans ce dernier pays, un compte courant coûte 27 euros par an à un utilisateur moyen, contre pas moins de 253 euros en Italie et 154 euros en France.
L'étude, qui a analysé les tarifs pratiqués par 224 banques couvrant environ 80% du marché de la banque de détail de l'Union européenne, mentionne également le manque de formation du personnel bancaire et l'intéressement de ce dernier à la diffusion de certains produits comme un facteur susceptible de renforcer la tendance à l'opacité.
La Commission dit dans son communiqué espérer qu'un code de bonne pratique d'application volontaire à partir du 1er novembre permette une amélioration de la situation et elle prévient qu'elle suivra de près sa mise en oeuvre.
Elle rappelle également aux Etats membres leur obligation de faire appliquer les législations dans les services financiers, notamment la directive européenne sur les pratiques commerciales déloyales.