Parfaitement exact.
11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
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papibilou
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latresne
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Fonck1 a écrit : ↑13 novembre 2025 07:35je ne vois pas pourquoi ils devraient jalouser la colonisation que peut être leurs parents ou grands parents ont subit.latresne a écrit : ↑13 novembre 2025 01:16 Ce sont toujours le mêmesque l'on retrouve lorsqu'il faut oublier l'histoire de France,mais désolé ,il restera toujours des vrais français qui eux n'oublient pas les morts des 2 dernières guerres.Ce sont souvent les nouveaux arrivants qui jalousent notre passé,notre mémoire.
mais ils sont où, les jeunes bien français de tradition française, à vos commémorations, il n'y en a pas trop je crois, ils ne sont pas venus en masse?
"colonisation" ou civilisation ? De toute façon l'esrreur vient de 1830.Onn'aurait jamais dû mettre les pieds là bas.Les russes ou les chinois auraient du y aller à notre place.
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Et parfaitement en accord avec la pensée de son époque (quand il était jeune, pas quand il a pris le pouvoir à 80 balais).
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latresne
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Quant à Pétain voici ce qu'écrit Georges Duhamel secrétaire perpétuel de l'Académie Française;
-"Je suis reçu à dîner rue Saint Dominique,il m'interroge.
-"Qu'allez vous faire du Maréchal Pétain ?"
"Je réponds: "Il faudrait pouvoir considérer le Maréchal comme mort en 1919"
-Le Général"Non pas en 1919! En 1925."
"Et pourquoi donc en 1925 ?
Le Général:Parce que c'est en 1925 que,moi,qui travaillais à côté de lui,j'ai vu apparaître deux phénomènes également forts et pourtant contradictoires: le désintérêt sénile de tout et l'ambition sénile de tout".(LecGénéral réfléchit encore un moment,puis il lève la main,fait le geste de chasser quelque chose derrière de lui et dit soudain,la voix grave: "C'est cela ! Qu'il ailledu coté de la Côte d'Azur et que l'oubli vienne!.Ne pas oublier 1918."
Extrait du livre "Le livre de l'amertume" de G.Duhamel.
Ceci dit Pétain était un antisémite qui a envoyé des milliers de juifs dans les camps d'extermination.
"
-"Je suis reçu à dîner rue Saint Dominique,il m'interroge.
-"Qu'allez vous faire du Maréchal Pétain ?"
"Je réponds: "Il faudrait pouvoir considérer le Maréchal comme mort en 1919"
-Le Général"Non pas en 1919! En 1925."
"Et pourquoi donc en 1925 ?
Le Général:Parce que c'est en 1925 que,moi,qui travaillais à côté de lui,j'ai vu apparaître deux phénomènes également forts et pourtant contradictoires: le désintérêt sénile de tout et l'ambition sénile de tout".(LecGénéral réfléchit encore un moment,puis il lève la main,fait le geste de chasser quelque chose derrière de lui et dit soudain,la voix grave: "C'est cela ! Qu'il ailledu coté de la Côte d'Azur et que l'oubli vienne!.Ne pas oublier 1918."
Extrait du livre "Le livre de l'amertume" de G.Duhamel.
Ceci dit Pétain était un antisémite qui a envoyé des milliers de juifs dans les camps d'extermination.
"
- Corvo
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
À propos de cette messe on a pas trop entendu le RN.
Extrême droite Qui est Jacques Boncompain, organisateur de la messe en hommage à Pétain à Verdun, désormais visé par une enquête ?
Vingt nostalgiques de Vichy, une flopée de mensonges, et un président d’association persuadé que l’ancien maréchal mérite les honneurs de Yad Vashem : une messe a tourné au happening révisionniste, samedi 15 novembre.
Jacques Boncompain a réussi son coup. Sur le parvis de la petite église Saint-Jean-Baptiste à Verdun, il y a beaucoup de monde ce samedi 15 novembre. La presse locale et nationale s’est déplacée pour le voir assister à la messe qu’il a organisée en mémoire de Philippe Pétain, chef de l’Etat du régime de Vichy. Certes, ils ne sont qu’une vingtaine de têtes chenues à se rendre à la cérémonie. Certes, la centaine de contre-manifestants, dont Samuel Hazard le maire de la ville, font beaucoup de bruits pour marquer leur colère. Certes encore, quelques militants des ultranationalistes du Parti de la France sont venus provoquer. Il n’empêche que l’octogénaire a obtenu ce qu’il voulait : une tribune pour exprimer ses idées dans l’espace public. Depuis deux ans, l’homme, ancien cadre de la Sacem, est à la tête de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), qui entend depuis 1951 réhabiliter la mémoire d’un homme qui s’est vautré dans la collaboration avec l’occupant nazi.
Une théorie disqualifiée
Son président propage donc des thèses négationnistes sur le rôle de Vichy dans la déportation et l’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pas plus tard que samedi en sortant de la messe où il a affirmé auprès du Républicain Lorrain que Philippe Pétain avait permis de sauver «700 000 Juifs». Problème, en 1940, il y a entre 300 000 et 340 000 personnes juives sur le territoire métropolitain, selon les chiffres du Mémorial de la Shoah. Il a aussi assuré que l’ancien maréchal (il a été frappé d’indignité nationale en 1945 et déchu de cette dignité) avait été «le premier résistant». Est-ce en cette qualité qu’il est allé serrer la main d’Adolf Hitler à Montoire en octobre 1940 ou qu’il a durci la loi sur le «statut des Juifs», peu avant cette rencontre ? A la suite de ces propos, une enquête a été ouverte ce lundi 17 novembre pour «contestation de crime contre l’humanité» à l’encontre de Jacques Boncompain après une plainte du préfet de la Meuse.
Extrême droite Qui est Jacques Boncompain, organisateur de la messe en hommage à Pétain à Verdun, désormais visé par une enquête ?
Vingt nostalgiques de Vichy, une flopée de mensonges, et un président d’association persuadé que l’ancien maréchal mérite les honneurs de Yad Vashem : une messe a tourné au happening révisionniste, samedi 15 novembre.
Jacques Boncompain a réussi son coup. Sur le parvis de la petite église Saint-Jean-Baptiste à Verdun, il y a beaucoup de monde ce samedi 15 novembre. La presse locale et nationale s’est déplacée pour le voir assister à la messe qu’il a organisée en mémoire de Philippe Pétain, chef de l’Etat du régime de Vichy. Certes, ils ne sont qu’une vingtaine de têtes chenues à se rendre à la cérémonie. Certes, la centaine de contre-manifestants, dont Samuel Hazard le maire de la ville, font beaucoup de bruits pour marquer leur colère. Certes encore, quelques militants des ultranationalistes du Parti de la France sont venus provoquer. Il n’empêche que l’octogénaire a obtenu ce qu’il voulait : une tribune pour exprimer ses idées dans l’espace public. Depuis deux ans, l’homme, ancien cadre de la Sacem, est à la tête de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), qui entend depuis 1951 réhabiliter la mémoire d’un homme qui s’est vautré dans la collaboration avec l’occupant nazi.
Une théorie disqualifiée
Son président propage donc des thèses négationnistes sur le rôle de Vichy dans la déportation et l’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pas plus tard que samedi en sortant de la messe où il a affirmé auprès du Républicain Lorrain que Philippe Pétain avait permis de sauver «700 000 Juifs». Problème, en 1940, il y a entre 300 000 et 340 000 personnes juives sur le territoire métropolitain, selon les chiffres du Mémorial de la Shoah. Il a aussi assuré que l’ancien maréchal (il a été frappé d’indignité nationale en 1945 et déchu de cette dignité) avait été «le premier résistant». Est-ce en cette qualité qu’il est allé serrer la main d’Adolf Hitler à Montoire en octobre 1940 ou qu’il a durci la loi sur le «statut des Juifs», peu avant cette rencontre ? A la suite de ces propos, une enquête a été ouverte ce lundi 17 novembre pour «contestation de crime contre l’humanité» à l’encontre de Jacques Boncompain après une plainte du préfet de la Meuse.
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Patchouli38
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
« Le parti socialiste a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 » : Le raccourci de Jordan Bardella
FAKE OFF•Le président du Rassemblement national a lancé que « le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 »
L'essentiel
Alors qu’un journaliste lui rappelait une déclaration d’Elisabeth Borne, qui avait il y a deux ans qualifié le Rassemblement national « d’héritier de Pétain », Jordan Bardella a répliqué en visant le parti socialiste.
« Le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 », a lancé le président du RN.
Une accusation qui demande à être remise en perspective. Selon l’historien Laurent Jolly, interrogé par « 20 Minutes », ce sont « les parlementaires socialistes et dans une moindre mesure les radicaux-socialistes qui ont le mieux résisté au projet consistant à remettre les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain ».
L'accusation n’est pas nouvelle. Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), l’a remise en lumière dimanche 16 novembre sur le plateau de l’émission Dimanche en politique. Alors que le journaliste Francis Letellier lui rappelait des propos d’Elisabeth Borne, qui avait il y a deux ans qualifié le RN « d’héritier de Pétain », Jordan Bardella a répliqué en visant le parti socialiste, dont Elisabeth Borne était proche avant de rejoindre Emmanuel Macron.
« Le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 », a-t-il lancé, alors qu’une polémique est née ce week-end après la tenue d’une messe en hommage à Philippe Pétain samedi à Verdun. Interrogé à ce sujet, Jordan Bardella a condamné les propos « nauséabonds » tenus à la sortie de la cérémonie religieuse par le président de l’association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.
En 1940, le Front populaire n’existe plus
Effectuons un retour en arrière avec l’historien Laurent Jolly, spécialiste de la période et qui a dirigé le livre Vichy. Histoire d’une dictature, 1940-1944, paru en octobre aux éditions Tallandier. Après la déroute de l’armée française, députés et sénateurs se retrouvent les 9 et 10 juillet 1940 à Vichy. L’assemblée est composée en majorité d’élus de gauche, un héritage de 1936.
Toutefois, la Chambre, qui réunit députés et sénateurs, n’est plus celle du Front populaire. Celui-ci, qui se composait de la SFIO - l’ancêtre du parti socialiste actuel –, des radicaux et des communistes, a volé en éclat. « Le Front populaire n’existe plus depuis 1938, rappelle Laurent Jolly. Avec l’avènement du radical-socialiste Édouard Daladier, la France se dote d’un gouvernement centriste et très vite de centre-droit. » Quant aux élus communistes, « la très grande majorité en avaient été exclus après le pacte germano-soviétique [du 23 août 1939] », souligne l’historien.
Près de 30 % des socialistes et des radicaux-socialistes s’y opposent
Si l’on se penche sur le vote des élus, Laurent Jolly note que ce sont « les parlementaires socialistes et dans une moindre mesure les radicaux-socialistes qui ont le mieux résisté au projet consistant à remettre les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain ». Près de 30 % d’entre eux refusent de voter ces pleins pouvoirs.
Pourquoi ce choix dans une France exsangue ? « Que dans l’effondrement général, la gauche ait un peu mieux résisté n’est pas un titre de gloire, développe Laurent Jolly. C’est même assez logique. La plupart ont flanché. Mais près de 30 % des parlementaires socialistes présents, souvent proches de Léon Blum, ont voté contre le projet tout simplement parce qu’ils étaient attachés à la démocratie et à la République et qu’ils ont eu le courage de l’affirmer malgré le climat incroyablement tendu et menaçant des votes des 9 et 10 juillet 1940. Ils craignaient aussi - le mot était formulé tel quel - l’avènement de la dictature. »
A droite, un seul vote contre
En revanche, parmi les deux principaux groupes de la droite parlementaire, qui étaient la Fédération républicaine et les républicains indépendants, un seul député a voté contre. Celui-ci était le grand-père de l’actuel député Charles de Courson. Il mourut en déportation".
https://www.20minutes.fr/politique/4186 ... n-bardella
Il a aussi dû sécher les bancs de ses cours d'histoire, le jeune "prodige" du RN.
FAKE OFF•Le président du Rassemblement national a lancé que « le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 »
L'essentiel
Alors qu’un journaliste lui rappelait une déclaration d’Elisabeth Borne, qui avait il y a deux ans qualifié le Rassemblement national « d’héritier de Pétain », Jordan Bardella a répliqué en visant le parti socialiste.
« Le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 », a lancé le président du RN.
Une accusation qui demande à être remise en perspective. Selon l’historien Laurent Jolly, interrogé par « 20 Minutes », ce sont « les parlementaires socialistes et dans une moindre mesure les radicaux-socialistes qui ont le mieux résisté au projet consistant à remettre les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain ».
L'accusation n’est pas nouvelle. Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), l’a remise en lumière dimanche 16 novembre sur le plateau de l’émission Dimanche en politique. Alors que le journaliste Francis Letellier lui rappelait des propos d’Elisabeth Borne, qui avait il y a deux ans qualifié le RN « d’héritier de Pétain », Jordan Bardella a répliqué en visant le parti socialiste, dont Elisabeth Borne était proche avant de rejoindre Emmanuel Macron.
« Le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 », a-t-il lancé, alors qu’une polémique est née ce week-end après la tenue d’une messe en hommage à Philippe Pétain samedi à Verdun. Interrogé à ce sujet, Jordan Bardella a condamné les propos « nauséabonds » tenus à la sortie de la cérémonie religieuse par le président de l’association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.
En 1940, le Front populaire n’existe plus
Effectuons un retour en arrière avec l’historien Laurent Jolly, spécialiste de la période et qui a dirigé le livre Vichy. Histoire d’une dictature, 1940-1944, paru en octobre aux éditions Tallandier. Après la déroute de l’armée française, députés et sénateurs se retrouvent les 9 et 10 juillet 1940 à Vichy. L’assemblée est composée en majorité d’élus de gauche, un héritage de 1936.
Toutefois, la Chambre, qui réunit députés et sénateurs, n’est plus celle du Front populaire. Celui-ci, qui se composait de la SFIO - l’ancêtre du parti socialiste actuel –, des radicaux et des communistes, a volé en éclat. « Le Front populaire n’existe plus depuis 1938, rappelle Laurent Jolly. Avec l’avènement du radical-socialiste Édouard Daladier, la France se dote d’un gouvernement centriste et très vite de centre-droit. » Quant aux élus communistes, « la très grande majorité en avaient été exclus après le pacte germano-soviétique [du 23 août 1939] », souligne l’historien.
Près de 30 % des socialistes et des radicaux-socialistes s’y opposent
Si l’on se penche sur le vote des élus, Laurent Jolly note que ce sont « les parlementaires socialistes et dans une moindre mesure les radicaux-socialistes qui ont le mieux résisté au projet consistant à remettre les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain ». Près de 30 % d’entre eux refusent de voter ces pleins pouvoirs.
Pourquoi ce choix dans une France exsangue ? « Que dans l’effondrement général, la gauche ait un peu mieux résisté n’est pas un titre de gloire, développe Laurent Jolly. C’est même assez logique. La plupart ont flanché. Mais près de 30 % des parlementaires socialistes présents, souvent proches de Léon Blum, ont voté contre le projet tout simplement parce qu’ils étaient attachés à la démocratie et à la République et qu’ils ont eu le courage de l’affirmer malgré le climat incroyablement tendu et menaçant des votes des 9 et 10 juillet 1940. Ils craignaient aussi - le mot était formulé tel quel - l’avènement de la dictature. »
A droite, un seul vote contre
En revanche, parmi les deux principaux groupes de la droite parlementaire, qui étaient la Fédération républicaine et les républicains indépendants, un seul député a voté contre. Celui-ci était le grand-père de l’actuel député Charles de Courson. Il mourut en déportation".
https://www.20minutes.fr/politique/4186 ... n-bardella
Il a aussi dû sécher les bancs de ses cours d'histoire, le jeune "prodige" du RN.
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Sœur Emmanuelle
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papibilou
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Voici les votes:
https://mjp.univ-perp.fr/france/scrutin1940.htm
Il va falloir bientôt un master d'histoire dans ce forum
https://mjp.univ-perp.fr/france/scrutin1940.htm
Il va falloir bientôt un master d'histoire dans ce forum
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
FAKE OFF•Le président du Rassemblement national a lancé que « le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 ». Une accusation qui demande à être remise en perspective.
Publié le 18/11/2025 à 13h46 • Mis à jour le 18/11/2025 à 16h56
« Le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 », a-t-il lancé, alors qu’une polémique est née ce week-end après la tenue d’une messe en hommage à Philippe Pétain samedi à Verdun. Interrogé à ce sujet, Jordan Bardella a condamné les propos « nauséabonds » tenus à la sortie de la cérémonie religieuse par le président de l’association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.
En 1940, le Front populaire n’existe plus
Effectuons un retour en arrière avec l’historien Laurent Joly, spécialiste de la période et qui a dirigé le livre Vichy. Histoire d’une dictature, 1940-1944, paru en octobre aux éditions Tallandier. Après la déroute de l’armée française, députés et sénateurs se retrouvent les 9 et 10 juillet 1940 à Vichy. L’assemblée est composée en majorité d’élus de gauche, un héritage de 1936.
Toutefois, la Chambre, qui réunit députés et sénateurs, n’est plus celle du Front populaire. Celui-ci, qui se composait de la SFIO - l’ancêtre du parti socialiste actuel –, des radicaux et des communistes, a volé en éclat. « Le Front populaire n’existe plus depuis 1938, rappelle Laurent Joly. Avec l’avènement du radical-socialiste Édouard Daladier, la France se dote d’un gouvernement centriste et très vite de centre-droit. » Quant aux élus communistes, « la très grande majorité en avaient été exclus après le pacte germano-soviétique [du 23 août 1939] », souligne l’historien.
Près de 30 % des socialistes et des radicaux-socialistes s’y opposent
Si l’on se penche sur le vote des élus, Laurent Joly note que ce sont « les parlementaires socialistes et dans une moindre mesure les radicaux-socialistes qui ont le mieux résisté au projet consistant à remettre les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain ». Près de 30 % d’entre eux refusent de voter ces pleins pouvoirs.
Pourquoi ce choix dans une France exsangue ? « Que dans l’effondrement général, la gauche ait un peu mieux résisté n’est pas un titre de gloire, développe Laurent Joly. C’est même assez logique. La plupart ont flanché. Mais près de 30 % des parlementaires socialistes présents, souvent proches de Léon Blum, ont voté contre le projet tout simplement parce qu’ils étaient attachés à la démocratie et à la République et qu’ils ont eu le courage de l’affirmer malgré le climat incroyablement tendu et menaçant des votes des 9 et 10 juillet 1940. Ils craignaient aussi - le mot était formulé tel quel - l’avènement de la dictature. »
A droite, un seul vote contre
En revanche, parmi les deux principaux groupes de la droite parlementaire, qui étaient la Fédération républicaine et les républicains indépendants, un seul député a voté contre. Celui-ci était le grand-père de l’actuel député Charles de Courson. Il mourut en déportation.
« La droite a en effet voté quasiment comme un seul homme pour le maréchal Pétain parce que ce dernier était proche des milieux conservateurs et que le projet de nouveau régime qui se dessinait se situait à droite et à l’extrême droite, analyse Laurent Joly. Pour la droite, c’était l’heure de la grande revanche sur 1936, le Front populaire et Léon Blum. » Une division qui agite encore la classe politique française.
https://www.20minutes.fr/politique/4186 ... n-bardella
Publié le 18/11/2025 à 13h46 • Mis à jour le 18/11/2025 à 16h56
« Le parti socialiste est la chambre parlementaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 », a-t-il lancé, alors qu’une polémique est née ce week-end après la tenue d’une messe en hommage à Philippe Pétain samedi à Verdun. Interrogé à ce sujet, Jordan Bardella a condamné les propos « nauséabonds » tenus à la sortie de la cérémonie religieuse par le président de l’association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.
En 1940, le Front populaire n’existe plus
Effectuons un retour en arrière avec l’historien Laurent Joly, spécialiste de la période et qui a dirigé le livre Vichy. Histoire d’une dictature, 1940-1944, paru en octobre aux éditions Tallandier. Après la déroute de l’armée française, députés et sénateurs se retrouvent les 9 et 10 juillet 1940 à Vichy. L’assemblée est composée en majorité d’élus de gauche, un héritage de 1936.
Toutefois, la Chambre, qui réunit députés et sénateurs, n’est plus celle du Front populaire. Celui-ci, qui se composait de la SFIO - l’ancêtre du parti socialiste actuel –, des radicaux et des communistes, a volé en éclat. « Le Front populaire n’existe plus depuis 1938, rappelle Laurent Joly. Avec l’avènement du radical-socialiste Édouard Daladier, la France se dote d’un gouvernement centriste et très vite de centre-droit. » Quant aux élus communistes, « la très grande majorité en avaient été exclus après le pacte germano-soviétique [du 23 août 1939] », souligne l’historien.
Près de 30 % des socialistes et des radicaux-socialistes s’y opposent
Si l’on se penche sur le vote des élus, Laurent Joly note que ce sont « les parlementaires socialistes et dans une moindre mesure les radicaux-socialistes qui ont le mieux résisté au projet consistant à remettre les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain ». Près de 30 % d’entre eux refusent de voter ces pleins pouvoirs.
Pourquoi ce choix dans une France exsangue ? « Que dans l’effondrement général, la gauche ait un peu mieux résisté n’est pas un titre de gloire, développe Laurent Joly. C’est même assez logique. La plupart ont flanché. Mais près de 30 % des parlementaires socialistes présents, souvent proches de Léon Blum, ont voté contre le projet tout simplement parce qu’ils étaient attachés à la démocratie et à la République et qu’ils ont eu le courage de l’affirmer malgré le climat incroyablement tendu et menaçant des votes des 9 et 10 juillet 1940. Ils craignaient aussi - le mot était formulé tel quel - l’avènement de la dictature. »
A droite, un seul vote contre
En revanche, parmi les deux principaux groupes de la droite parlementaire, qui étaient la Fédération républicaine et les républicains indépendants, un seul député a voté contre. Celui-ci était le grand-père de l’actuel député Charles de Courson. Il mourut en déportation.
« La droite a en effet voté quasiment comme un seul homme pour le maréchal Pétain parce que ce dernier était proche des milieux conservateurs et que le projet de nouveau régime qui se dessinait se situait à droite et à l’extrême droite, analyse Laurent Joly. Pour la droite, c’était l’heure de la grande revanche sur 1936, le Front populaire et Léon Blum. » Une division qui agite encore la classe politique française.
https://www.20minutes.fr/politique/4186 ... n-bardella
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Il suffit d'enlever les voix de gauche pour comprendre que sans elles Pétain n'aurait pas obtenu le pouvoir.
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
- scorpion3917
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Je l'ai dit 3 posts plus haut.Yaroslav a écrit : ↑15 novembre 2025 08:19C'est sans doute oublier un peu vite que Pétain était un véritable antisémite (contrairement à ce que prétend Zemmour).scorpion3917 a écrit : ↑14 novembre 2025 18:48En voulant épargner des français, il s'est livré à un marchandage avec le diable. Il a choisi la capitulation, s'est couvert de déshonneur avec la rafle du veldiv et a permis aux nazis de faciliter le boulot qui n'en demandaient pas tant.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
Edmund Burke.
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
La situation était telle qu'en désignant un soldat à la tête du pays ils espéraient une Allemagne plus conciliante ?
- mic43121
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Re: 11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
On oublis beaucoup de choses ...les noms
J'ai perdu 2 copains en décembre 61 à 10 jours d'intervalle ..
Je me souviens des prénoms mais impossible de me souvenir de leurs noms
J'avais été à une des deux brèves cérémonies ..mort pour la France.
c'était plus émouvant qu'au cimetière le 11 novembre ..

J'ai perdu 2 copains en décembre 61 à 10 jours d'intervalle ..
Je me souviens des prénoms mais impossible de me souvenir de leurs noms
J'avais été à une des deux brèves cérémonies ..mort pour la France.
c'était plus émouvant qu'au cimetière le 11 novembre ..
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms