Le taux de TVA est le plus faible, chez nous, par rapport aux autres européens ( 24,25% dans le nord de l'europe°) . Sarko en avait fait un des argument de sa campagne , fortement critiqué par le PS (à l'époque= 3 mois en arriére !)En matière de fiscalité, il n'y a qu'un seul dogme: un bon impôt est un impôt à taux faible établi sur une assiette large. Autrement dit, un impôt indolore qui touche le plus grand nombre de contribuables. Tout l'inverse de ce que s'apprête à faire le gouvernement Ayrault la semaine prochaine, en présentant son budget pour 2013. Budget incluant 10 milliards de hausses d'impôts pour les ménages, péniblement atteints à coup d'une multitude de petites mesures fiscales rapportant chacune à peine quelques centaines de millions d'euros. Comparativement à ce pointillisme fiscal aux résultats bien incertains pour les caisses de l'État, le sujet de la CSG, comme celui de la TVA, auquel Matignon s'attaquera ensuite, revêt une tout autre dimension. Un point de CSG rapporte environ 11 milliards d'euros et un point de TVA à peu près 7 milliards. Il s'agit donc des deux seuls impôts «bazookas» capables de compenser des allégements de charge suffisamment massifs - plusieurs dizaines de milliards - pour relancer l'économie sans plomber les déficits sociaux. La question qui se pose au gouvernement consiste simplement à savoir lequel choisir. Et la raison commande de toucher aux deux.
Aujourd'hui l'augmentation semble irrémédiable , après les impôts,.....quelle pirouette extraordinaire effectuée par la gauche !



