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Biedermann coule Phelps

Michael Phelps n'a rien pu faire face à Paul Biedermann en finale du 200m nage libre, mardi soir, lors des Mondiaux de Rome. L'Allemand, drapé d'une tenue tout en polyuréthane, a pulvérisé le record du monde en 1'42"00 . Même pour la star de Baltimore, le mur était trop haut...

Et Phelps tomba ! Petite sensation dans les bassins romains, le meilleur nageur de l'histoire a subi sa première défaite depuis quatre ans au cours d'un rendez-vous planétaire. Il s'est fait devancer sur 200 mètres nage libre et a dû se contenter de l'argent. Un exploit signé par Paul Biedermann. Avec un record du monde à la clé en 1'42"00, l'Allemand a survolé la course bien aidé par sa combinaison tout polyuréthane, au contraire de l'Américain. Un détail qui a son importance là où Phelps se contentait de sa Speedo LZR à plaques. Alors Phelps battu avant tout par le polyuréthane ? Biedermann n'a pas nié : "J'ai déjà dit après le 400 m (libre) que la combinaison me faisait aller plus vite, c'est évident. Mais c'est autorisé. Ce n'est pas ma faute ou celle de mon équipementier, tout cela regarde la Fédération internationale ", a reconnu l'Allemand.

La polémique combine or not combine n'a pas fini d'en énerver plus d'un ! vivement qu'elle soit complétement interdite pour tous.

Ouaih, ces histoires de combinaisons ça devient du n'importe quoi !
Déjà que je n'étais pas passionné par la natation... :roll:

Victoire du Brésilien Cesar Cielo, accompagné du record du monde (46"91). Alain Bernard, 2e, et Frédérick Bousquet, 3e, n'ont pas démérité.

Cesar Cielo prive Alain Bernard de la gloire et du seul titre qui manquait encore à son palmarès. Après le titre européen et le titre olympique, Alain Bernard ne deviendra pas tout de suite le 10e athlète à réaliser le triplé.

Frédéric Bousquet (21"21) et Amaury Leveaux (21"25) terminent respectivement deuxième et troisième de la finale du 50 m du championnat du monde derrière le Brésilien Cielo (21"08).

Devant les Français, comme sur la course du 100m, Cielo, 22 ans, est le troisième nageur de l’histoire à réussir le doublé 50 m-100 m libre lors d’un même championnat mondial. Avant lui, le Russe Alexander Popov en 1994 et l’Américain Anthony Ervin en 2001, l’avaient fait. Cielo, champion olympique en titre, a coiffé sa première couronne mondiale jeudi sur 100 m libre, record du monde à la clé (46.91), en battant le maître de la distance, le Français Alain Bernard. Sur 50 m nage, le record du monde détenu par Bousquet depuis le 26 avril 2009 n’est pas tombé (20.94).

Réaction

Cesar Cielo : "Je commence à avoir l’habitude d’avoir deux Français de chaque côté du podium. Et c’est chouette d’avoir encore Fred (Bousquet) à mes côtés. Je voulais vraiment gagner les deux courses. C’est la meilleure saison de ma vie. Avoir Fred à mes côtés a été un élément très important cette saison."

Frédéric Bousquet : "Je ne pouvais pas rêver mieux... si ce n’est la médaille d’or, bien sûr ! Je suis très heureux d’être deuxième, cela confirme les espoirs que Brett (Hawke) a placés en moi sur 50 m."

Amaury Leveaux : "(à propos de ses sensations) Je ne sais pas... C’est un moment particulier. Malgré la difficulté (son père est décédé au cours de la semaine, NDLR), j’arrive à passer au-dessus, à être sur le podium. Ca aurait pu être pire. Ma famille, ma copine ont bien fait de me dire : "Tu restes". C’est quand même une médaille aux Championnats du monde, elle arrive après les Jeux (où il avait conquis la médaille d’argent, NDLR). C’est bien, je suis content. (à propos de sa course) J’ai vu qu’a 10 m de l’arrivée, ça se jouait avec Fred (Bousquet, 2e). Je ne savais pas s’il était devant ou non, mais quand je touche, je sens qu’il a une touche plus franche que moi. Ensuite, je regarde et je vois que je suis troisième. J’étais un peu déçu, mais c’est bien quand même. Ce qui m’est arrivé cette semaine m’a pompé de l’énergie. Cielo (le vainqueur), lui, avait la tête libre, il n’avait rien d’autre à penser que son 50 m. Avant la course, je ne me sentais pas bien. A l’échauffement je me sentais lourd et engourdi. Derrière, j’arrive quand même à forcer les choses, c’est bien. Dans la chambre d’appel, j’étais dans ma bulle, je n’entendais rien. Avec Fred, on s’est juste encouragés".