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Agatha a écrit : Bien avant la chute du préféré des sondages, quelques socialistes avaient flairé le piège des ces primaires.
Elles allaient démontrer les divisons, donner une mauvaise image du PS et en somme avoir des conséquences négatives durant la campagne électorale présidentielle.

Et aujourd'hui ce piège se referme encore un peu plus !
Mais que diable ont-ils été faire dans cette galère ?

Cette guerre d'égos, que l'on connait et qui perdure depuis tant d'années déjà dans ce parti, va s'intensifier ; les leaders ont été incapables de s'entendre entre eux pour désigner un leadership ; certains ont triché aux élections internes pour propulser M Aubry, première secrétaire et il reste donc des rancœurs.
Mais aujourd'hui, il est bien tard pour changer les règles du jeu.....mais pourtant certains y songent !

http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... tml?xtor=x

kazer04 a écrit : Lesprimaires sont de loin la solution la plus democratique et la plus intelligente qu'ils auraient pu trouver dans cette situation.Mais le mieux serait de designer le premier secrétaire 3 ou 4 ans à l'avance et de dire "c'est lui le candidat" au lieu de risquer de veritables dechirements entre 1er secrétaire et candidat

Barbapoutre a écrit : Et bien Ségolène Royal voulait prendre la tête du PS avec cet objectif me semble t il? En quelque sorte ça aurait pu être la primaire.
Les élections ont été magouillées, elle n'a pas été élue à la tête du parti, ses lieutenants ont déserté, mais elle, elle est toujours là, aussi opiniatre qu'au premier jour, elle est la seule à vouloir la place.

Agatha a écrit :
"Ses amis" ne la veulent pas et aujourd'hui elle est très bas dans les sondages, la bataille se fera désormais entre F Hollande et M Aubry qui se détestent.

Fonck1 a écrit : le problème,c'est que c'est pas les amis qui votent.

scorpion3917 a écrit : Les socialistes n'ont plus de leader naturel depuis Mitterrand. Tout le problème est là.

Patrick_NL a écrit : Il ne peut y avoir de leader naturel dans un parti qui n'existe plus vraiment. Le PS est une addition de courants qui n'ont rien en commun. Pas mal de leurs politiciens ne restent au PS que pour etre reelus. Quoi de commun entre la gauche et les DSK, Valls et autres soit disant socialistes qui plaisent tellement a la droite? Ceux qui sont vraiment a gauche ont du mal a se faire entendre et pour certains ont deja quitte ce parti.

Jarod1 a écrit : Je persiste à ne pas enterrer définitivement Ségolène. Les sondages donnent des résultats en fonction de la médiatisation des uns ou des autres. Hollande est très présent, et très combattif, ça paie. Son ancienne compagne est très discrète, de manière assez inhabituelle pour elle, aurait-elle retenu les leçons de son échec passé ?

Sur le principe des primaires, il n'est pas anormal et même assez logique d'organiser un vote lorsqu'au sein d'un parti, il existe plusieurs prétendants, même si il vaut mieux désigner un candidat naturel.

Le choix pour Aubry, nonobstant sa qualité de 1ère secrétaire, n'est pas évident, puisqu'elle a été nommée (dans des conditions douteuses) à ce poste justement parce qu'elle n'était pas à l'époque présidentiable, contrairement à Delanoé ou Royal.

Mais, à mon sens, la vraie folie des primaires, c'est qu'elles sont "ouvertes" aux non adhérents.

Il peut sortir tout et n'importe quoi de là, beaucoup de gens qui voteront aux primaires ne voteront pas pour le candidat PS désigné au premier tour de la Présidentielle. Si Hollande est désigné, des électeurs plus à gauche se tourneront peut-être vers Mélenchon. Inversement, si c'était Aubry qui l'emporte, des électeurs moins à gauche se tourneront peut-être vers le centre, genre Bayrou, ou les écolos.


Le fiasco peut être terrifiant pour le PS.

tisiphoné a écrit :
c'est tout le PS qui est sinistré
car il n'existe plus de parti socialiste, ce n'est qu'un regroupement de personnalités plus ou moins fortes, plus ou moins jeunes, plus ou moins médiatisés, qui n'ont rien en commun, à part l'envie de s'arracher du ce magma sans gout ou saveur