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il caracole en tête des sondages, il aurait réussi son examen de passage et aurait gagné en crédibilité

François Hollande peut-il perdre ces élections ?

tisiphoné a écrit : il caracole en tête des sondages, il aurait réussi son examen de passage et aurait gagné en crédibilité

François Hollande peut-il perdre ces élections ?

La route est encore longue jusqu'au 6 mai, et autant il est difficile de prendre une position de favori et de la garder, autant il suffit de quelques jours pour la perdre...

"guimauve le conquérant" (dixit michel guidoni)

"En politique, il faut savoir choisir entre deux inconvénients" (Françoise Giroud)

Bien-sûr qu'il peut encore perdre, sa popularité dépasse nettement celle des autres candidats et elle ne descendra pas, mais en fonction de l'actualité à venir et des performances médiatiques des candidats, les indécis et les habituels abstentionnistes peuvent se réveiller et décider de porter leur choix sur l'adversaire du second tour, quel qu'il (elle) soit.

Encore un trimestre avant l'élection, c'est énorme .
Les jeux sont loin d'être faits .

Je trouve qu'il y a une forme de contradiction dans les sondages qui donnent Hollande en tête au 1er tour (ce qui sera le cas je pense) mais surtout très largement vainqueur au 2nd (près de 60 % !) et l'ensemble des voix de gauche au 1er tour qui peinent à dépasser 40 % (Hollande est à 28, Mélenchon à 8 , Joly à 4 maxi, rajoute quelques rigolos à 0,5 ...).

Bayrou a qualifié le projet de Hollande d'"inimaginable", à juste titre, je ne le vois pas trop copiner avec lui.

Oui, je trouve qu'il y a une contradiction.

Quelqu'un a une interprétation ?

Jarod1 a écrit : Je trouve qu'il y a une forme de contradiction dans les sondages qui donnent Hollande en tête au 1er tour (ce qui sera le cas je pense) mais surtout très largement vainqueur au 2nd (près de 60 % !) et l'ensemble des voix de gauche au 1er tour qui peinent à dépasser 40 % (Hollande est à 28, Mélenchon à 8 , Joly à 4 maxi, rajoute quelques rigolos à 0,5 ...).

Bayrou a qualifié le projet de Hollande d'"inimaginable", à juste titre, je ne le vois pas trop copiner avec lui.

Oui, je trouve qu'il y a une contradiction.

Quelqu'un a une interprétation ?

Facile, la technique dite "des chaussettes", déjà expérimentée à Perpignan... Certes sans grand succès, mais on apprend toujours de ses erreurs...

Jarod1 a écrit : Je trouve qu'il y a une forme de contradiction dans les sondages qui donnent Hollande en tête au 1er tour (ce qui sera le cas je pense) mais surtout très largement vainqueur au 2nd (près de 60 % !) et l'ensemble des voix de gauche au 1er tour qui peinent à dépasser 40 % (Hollande est à 28, Mélenchon à 8 , Joly à 4 maxi, rajoute quelques rigolos à 0,5 ...).

Bayrou a qualifié le projet de Hollande d'"inimaginable", à juste titre, je ne le vois pas trop copiner avec lui.

Oui, je trouve qu'il y a une contradiction.

Quelqu'un a une interprétation ?

Dans le cas d'un second tour FH vs NS, les reports des voix du FN et du Modem vont être essentiels : selon les intentions de vote actuelles, il suffit qu'un tiers (à mon avis ce sera un peu plus) des électeurs de ces deux partis (33/3) votent à gauche pour que FH dépasse (avec Mélenchon à 8, les Verts à 4 ...) NS.

Sergent Major a écrit : Dans le cas d'un second tour FH vs NS, les reports des voix du FN et du Modem vont être essentiels : selon les intentions de vote actuelles, il suffit qu'un tiers (à mon avis ce sera un peu plus) des électeurs de ces deux partis (33/3) votent à gauche pour que FH dépasse (avec Mélenchon à 8, les Verts à 4 ...) NS.

Je me place évidemment dans l'hypothèse donnée par les sondages, à savoir Hollande et Sarko qualifiés. Ce qui est loin d'être garanti pour le second avec Marine et François à quelques points derrière. Après ton analyse est juste évidemment. Je suis juste moins convaincu que toi de voir 1/3 des bayrouistes et des lepénistes se reporter sur l'union de la gauche. Ce qui me laisse un maigre espoir.

Les bayroutistes, je ne sais pas, quoique ses sympathisants se disent "centristes", mais les lepénistes ont été dragués à droite mais aussi à gauche, je vois mal un ancien communiste (pléonasme ? ) voter pour Sarko.
Et les 2/3 qui restent ne vont certainement pas massivement se reporter sur NS.

Sergent Major a écrit : Les bayroutistes, je ne sais pas, quoique ses sympathisants se disent "centristes", mais les lepénistes ont été dragués à droite mais aussi à gauche, je vois mal un ancien communiste (pléonasme ? ) voter pour Sarko.
Et les 2/3 qui restent ne vont certainement pas massivement se reporter sur NS.

Peut-être, mais ces deux tiers qui viendraient de la droite donc n'iront probablement pas voter PS-Verts- FDG je pense. Abstention donc ?

tisiphoné a écrit : il caracole en tête des sondages, il aurait réussi son examen de passage et aurait gagné en crédibilité

François Hollande peut-il perdre ces élections ?

Il y a encore quelque temps je pensai qu'il pouvait perdre, mais depuis que j'ai entendu sarko hier à la télé la non- je pense que Hollande gagnera.

Jarod1 a écrit : Peut-être, mais ces deux tiers qui viendraient de la droite donc n'iront probablement pas voter PS-Verts- FDG je pense. Abstention donc ?

Mathématiquement (avec les % actuels), même avec une faible abstention, ces 2/3 ne suffiraient pas à faire gagner NS.
A moins qu'Hollande se fasse gauler à lutiner une serveuse de chez Flunch, il est élu roi des français !

Sergent Major a écrit : Mathématiquement (avec les % actuels), même avec une faible abstention, ces 2/3 ne suffiraient pas à faire gagner NS.
A moins qu'Hollande se fasse gauler à lutiner une serveuse de chez Flunch, il est élu roi des français !

Hollande c'est un plat du jour

Ce qui m'amuse, c'est la conséquence d'un tel sondage.

Partons du postulat que le sondage reflète la réalité et que cela se traduit dans un vote, Hollande battant à plate couture Nicolas Sarkozy. Avec un tel vote, Hollande sera certes élu président avec un sacré score, mais si il ne répond pas aux exigences du peuple (ce qui risque de se produire) la déception sera d'autant plus forte et le sentiment qu'aucune alternance politique viable n'existe se fera fortement ressentir, et ce n'est pas une bonne nouvelle pour notre République, déjà bien malade !