Premier meeting du candidat(Président)Sarkozy.
Posté : 17 février 2012 09:39
Alors hier, il s’est présenté comme le président du hors système. Celui du peuple contre les élites. «De l’entre-soi des élites politiques, économiques, administratives et syndicales, il ne sort que des compromis boiteux et l’immobilisme, a-t-il asséné. J’y ai beaucoup réfléchi, j’ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement.» Et le voilà en train d’égrainer : «Les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts et les commentateurs, tout le monde parle à la place du peuple. Sans jamais se soucier de ce qu’il pense de ce qu’il décide…» Cette idée du «hors système» est apparue la première fois, il y a une quinzaine de jours, résultat de la cogitation de la cellule riposte de l’UMP, animée par Brice Hortefeux. Pour les snipers du parti majoritaire, le favori des sondages, François Hollande, n’est que le champion des médias et des élites. Par effet de contraste, Nicolas Sarkozy ne peut être que son contraire : le candidat du hors système. C’est donc ce thème que le président-candidat a repris au premier degré. L’homme, dont l’image est toujours associée à celle d’un «président des riches», a choisi d’endosser la tenue d’un Robin des Bois moderne, au service du peuple. «Je sais que je m’attaque à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher», a-t-il déclaré.
Malade. En un seul discours, Nicolas Sarkozy aura eu du mal à résoudre ses propres contradictions. Pendant de longues minutes, il a fait l’apologie de son bilan et vanté le visage d’une France qui «a changé».«L’une de mes plus grandes fiertés est d’avoir conduit autant de réformes sans violence, de n’avoir reculé devant aucune réforme, de n’avoir jamais cédé devant la rue.» Mais cinq minutes plus tard, la même France serait devenue malade de ses corps intermédiaires. «Ils ont un rôle à jouer dans le bon fonctionnement de la démocratie tant qu’ils ne confisquent pas le pouvoir. Quand ils le confisquent, il faut le leur reprendre et le rendre au peuple», a-t-il martelé.
Source:Libération.
Malade. En un seul discours, Nicolas Sarkozy aura eu du mal à résoudre ses propres contradictions. Pendant de longues minutes, il a fait l’apologie de son bilan et vanté le visage d’une France qui «a changé».«L’une de mes plus grandes fiertés est d’avoir conduit autant de réformes sans violence, de n’avoir reculé devant aucune réforme, de n’avoir jamais cédé devant la rue.» Mais cinq minutes plus tard, la même France serait devenue malade de ses corps intermédiaires. «Ils ont un rôle à jouer dans le bon fonctionnement de la démocratie tant qu’ils ne confisquent pas le pouvoir. Quand ils le confisquent, il faut le leur reprendre et le rendre au peuple», a-t-il martelé.
Source:Libération.